Source: Article L113-12 du code des assurances (résiliation tous les ans, préavis de 2 mois) Résilier en ligne votre assurance mobile (résiliation à l'échéance) Résilier votre assurance mobile avec la loi Hamon . Attention il existe deux types d'assurances mobiles: les assurances mobiles affinitaires, qui ont été souscrites lors de l'achat d'un téléphone ou autre appareil dans
Lettre de rĂ©siliation assurance introductionCet article explicite clairement la procĂ©dure Ă  suivre lorsque vous souhaitez rĂ©silier une L113-14 du code des assurances Dans tous les cas oĂč l'assurĂ© a la facultĂ© de demander la rĂ©siliation, il peut le faire Ă  son choixsoit par une dĂ©claration faite contre rĂ©cĂ©pissĂ© au siĂšge social ou chez le reprĂ©sentant de l'assureur dans la localitĂ© agent d'assurance,par acte extra-judiciaire,par lettre recommandĂ©e,ou par tout autre moyen indiquĂ© dans la police d' vous le faites par lettre recommandĂ©e, nous vous recommandons de l'envoyer avec demande d'accusĂ© de rĂ©ception ».>> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO << Lorsque cette information ne lui a pas Ă©tĂ© adressĂ©e conformĂ©ment aux dispositions du premier alinĂ©a, l'assurĂ© peut mettre un terme au contrat, sans pĂ©nalitĂ©s, Ă  tout moment Ă  compter de la date de reconduction en envoyant une lettre recommandĂ©e Ă  l'assureur. La rĂ©siliation prend effet le lendemain de la date figurant sur le cachet de la poste[
] L'assurĂ© est tenu au paiement de la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque a couru, pĂ©riode calculĂ©e jusqu'Ă  la date d'effet de la cas Ă©chĂ©ant, l'assureur doit rembourser Ă  l'assurĂ©, dans un dĂ©lai de trente jours Ă  compter de la date d'effet de la rĂ©siliation, la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de ladite date d'effet. A dĂ©faut de remboursement dans ces conditions, les sommes dues sont productives d'intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal. [
] Les dispositions du prĂ©sent article ne sont applicables ni aux assurances sur la vie ni aux contrats de groupe et autres opĂ©rations collectives ».Une fois la procĂ©dure de rĂ©siliation entamĂ©e, vous pouvez commencer Ă  Ă©tablir des devis via un comparateur d'assurance, pour obtenir les offres les moins chĂšres du marchĂ©. Lasubrogation n'a lieu que lorsque l'indemnitĂ© a Ă©tĂ© versĂ©e en application des garanties souscrites mais l’article L. 121-12 du Code des assurances ne distingue pas selon que l'assureur a payĂ© l'indemnitĂ© de sa propre initiative, ou qu'il l'a payĂ©e en vertu d'un accord transactionnel ou en exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice.

Librairie Assurance dommages-ouvrage ; Subrogation de l’assureur DO contre l’assureur RC dĂ©cennale ; Action de l’assurĂ© contre l’assureur RC ; Action engagĂ©e hors dĂ©lai ; Subrogation rendue impossible par l’assurĂ© ; C. assur., art. L. 121-12 ; AssurĂ© dĂ©chu du droit Ă  garantie oui ; ResponsabilitĂ© envers l’acquĂ©reur oui IL VOUS RESTE 94% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous

Etaux motifs, repris des premiers juges, qu'il y a lieu de rappeler ici d'une part qu'aux termes de l'article L. 121-12 du Code des assurances, l'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, [] qu'en application des dispositions de l'article A 242 1 du mĂȘme Code, le bĂ©nĂ©fice de l'assurance dommages-ouvrage souscrite par
PubliĂ© le 26/01/2021, Mis Ă  jour le 23/08/2022 - Par Camille Gayral Sommaire Comment rĂ©silier une assurance mobile Boulanger aprĂšs un an ? Comment stopper un contrat mobile Boulanger avant un an ? Quelle lettre de rĂ©siliation envoyer pour une assurance mobile Boulanger ? L'essentiel Ă  savoir sur la rĂ©siliation d'une assurance mobile Boulanger Pratique en cas de casse ou de vol, l'assurance mobile Boulanger protĂšge votre tĂ©lĂ©phone portable mais aussi d'autres objets connectĂ©s du quotidien ordinateurs, tablettes, consoles de jeu, etc.. Vous n'avez plus besoin de cette garantie ? Vous trouverez dans ce guide toutes les informations pratiques pour rĂ©silier votre contrat, des dĂ©lais aux motifs lĂ©gitimes possibles, en passant par le choix de la lettre de rĂ©siliation. 1. Comment rĂ©silier une assurance mobile Boulanger aprĂšs un an ? Comment stopper un contrat mobile Boulanger Ă  l'Ă©chĂ©ance annuelle ? L'assurance mobile Boulanger est un contrat Ă  Ă©chĂ©ance annuelle. Sans action de votre part, elle est reconduite automatiquement chaque annĂ©e. Pour envoyer votre demande de rĂ©siliation, vous devrez respecter un prĂ©avis de 2 mois avant la date d'Ă©chĂ©ance. Pour ne pas oublier cette date, la loi Chatel impose Ă  votre assureur de vous envoyer un avis d'Ă©chĂ©ance. Ce document vous rappelle la date de renouvellement de votre contrat et le montant de la prime Ă  payer. Le dĂ©lai de rĂ©siliation est ensuite d'un mois aprĂšs la rĂ©ception de votre courrier de rĂ©siliation. Qu'apporte la loi Hamon pour arrĂȘter une assurance mobile Boulanger ? Le contrat mobile Boulanger est Ă©galement soumis Ă  la loi Hamon. La rĂ©siliation est donc possible Ă  tout moment aprĂšs un an. Aucun frais ni justificatif ne vous sera demandĂ©. Le prĂ©avis de rĂ©siliation est cette fois-ci d'un mois. Je rĂ©silie Boulanger Karapass Je rĂ©silie Boulanger ATM 2. Comment mettre fin Ă  un contrat mobile Boulanger avant un an ? Comment invoquer un motif lĂ©gitime pour rĂ©silier une assurance mobile Boulanger ? Dans certaines situations exceptionnelles, il est possible d'arrĂȘter votre assurance mobile Boulanger avant un an. Ces motifs lĂ©gitimes sont listĂ©s dans les conditions gĂ©nĂ©rales de vente de votre contrat. Voici quelques exemples de ces cas de force majeure En cas de perte de votre tĂ©lĂ©phone mobile En cas de vol de votre smartphone Si vous ĂȘtes dans l'une de ces situations, la rĂ©siliation est possible Ă  tout moment. Pensez Ă  joindre une dĂ©claration sur l'honneur datĂ©e et signĂ©e Ă  votre lettre de rĂ©siliation. A quoi sert le droit de rĂ©tractation pour arrĂȘter une assurance mobile Boulanger ? D'aprĂšs l'article du Code de la Consommation, vous pouvez aussi invoquer le droit de rĂ©tractation pour rompre votre contrat mobile Boulanger. Vous disposez alors d'un dĂ©lai de 14 jours pour envoyer votre courrier de rĂ©siliation. 3. Quelle lettre de rĂ©siliation envoyer pour une assurance mobile Boulanger ? Comment fonctionne le service d'envoi de ? Notre service vous permet d'envoyer votre lettre de rĂ©siliation de l'assurance mobile Boulanger en ligne et en recommandĂ©, sans avoir Ă  vous dĂ©placer. Comment ça marche ? AccĂ©dez au modĂšle de lettre de rĂ©siliation de l'assurance mobile Boulanger ATM ou Karapass. Il est disponible sur ce guide ou depuis le moteur de recherche de L'adresse de rĂ©siliation de l'assurance mobile Boulanger ATM ou Karapass s'affiche automatiquement. Indiquez votre numĂ©ro de contrat ou IMEI numĂ©ro d'identification de votre tĂ©lĂ©phone mobile. SĂ©lectionnez un motif de rĂ©siliation dans le menu dĂ©roulant. Le contenu du courrier s'adapte en fonction de ce dernier. Ajoutez si besoin une piĂšce justificative si vous invoquez un motif lĂ©gitime de rĂ©siliation. Renseignez vos coordonnĂ©es. Signez Ă©lectroniquement votre lettre par une signature manuscrite ou tĂ©lĂ©chargĂ©e. Validez votre envoi. Votre lettre de rĂ©siliation sera prise en charge par notre partenaire La Poste. Elle sera remise en main propre Ă  ATM ou Karapass par le facteur. Le modĂšle de lettre de rĂ©siliation d'une assurance mobile Boulanger Vous trouverez ci-dessous un exemple de lettre de rĂ©siliation d'une assurance mobile Boulanger Karapass Ă  l'Ă©chĂ©ance annuelle ModĂšle de lettre de rĂ©siliation d'une assurance mobile Boulanger Karapass Lettre de rĂ©siliation en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception Objet RĂ©siliation de l'assurance mobile Boulanger Karapass Madame, Monsieur, Je vous informe aujourd'hui par cette lettre de rĂ©siliation envoyĂ©e en recommandĂ©, que je souhaite mettre fin Ă  mon contrat d'assurance mobile Boulanger Karapass rĂ©fĂ©rence indiquez votre numĂ©ro d'assurance mobile, celui-ci arrivant Ă  Ă©chĂ©ance prochainement. Comme le prĂ©voit l'article L113-12 du Code des Assurances, "l'assurĂ© a le droit de rĂ©silier le contrat d'assurance mobile Boulanger Karapass Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an, en envoyant une lettre recommandĂ©e Ă  l'assureur au moins deux mois avant la date d'Ă©chĂ©ance". J'invoque donc mon droit Ă  rĂ©silier mon contrat qui arrive Ă  Ă©chĂ©ance le prĂ©cisez la date d'Ă©chĂ©ance de votre contrat . ConformĂ©ment Ă  ce mĂȘme article de loi, "le dĂ©lai de rĂ©siliation court Ă  partir de la date figurant sur le cachet de la poste". Je vous remercie donc de prendre en compte ma demande dĂšs rĂ©ception de ce courrier recommandĂ©, et de m'envoyer en retour un courrier me confirmant le terme de mon contrat. Dans cette attente, je vous prie d’agrĂ©er, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguĂ©es. Signature Envoyer cette lettre Quelle est l'adresse de rĂ©siliation de l'assurance mobile Boulanger ? L'adresse de rĂ©siliation de votre assurance mobile Boulanger dĂ©pend du moment oĂč vous avez souscrit votre contrat. Si la souscription date d'avant le 1er dĂ©cembre 2017, vous devrez envoyer votre courrier de rĂ©siliation Ă  ATM. Si votre contrat est plus rĂ©cent, vous devrez vous adresser Ă  Karapass. 4. L'essentiel Ă  savoir sur la rĂ©siliation d'une assurance mobile Boulanger Quand peut-on rĂ©silier une assurance mobile Boulanger ? Vous pouvez mettre un terme Ă  votre assurance mobile Boulanger au bout d'un an de contrat Ă  l'Ă©chĂ©ance, ou Ă  tout moment aprĂšs une annĂ©e avec la loi Hamon. Quel est le prĂ©avis de rĂ©siliation d'un contrat mobile Boulanger ? Le prĂ©avis de rĂ©siliation est de 2 mois Ă  l'Ă©chĂ©ance annuelle et d'un mois pour stopper votre contrat avec la loi Hamon. Quel est le dĂ©lai de rĂ©siliation d'une assurance mobile Boulanger ? La rĂ©siliation de votre assurance mobile Boulanger sera effective un mois aprĂšs la rĂ©ception de votre courrier de rĂ©siliation. Pourquoi choisir la lettre de rĂ©siliation recommandĂ©e ? La lettre de rĂ©siliation recommandĂ©e est la mĂ©thode la plus sĂ»re et efficace pour arrĂȘter votre assurance mobile Boulanger. L'accusĂ© de rĂ©ception pourra vous ĂȘtre utile en cas de litige et constitue une preuve de votre envoi. Nos guides de rĂ©siliation d'assurances mobile RĂ©silier l'assurance mobile Bouygues RĂ©silier l'assurance mobile Gras Savoye RĂ©silier l'assurance mobile ATM Assurance mobile New Asurion RĂ©silier l'assurance SFR Chubb Assurance mobile du CrĂ©dit Agricole RĂ©silier l'assurance mobile SFAM Assurance mobile La Poste Mobile RĂ©silier l'assurance mobile Mobileo RĂ©silier l'assurance mobile Secur'Media de la Caisse d'Épargne RĂ©silier l'assurance mobile CWI RĂ©silier l'assurance mobile Orange CFCA RĂ©silier l'assurance mobile Orange SPB Assurance mobile SFR ACE ou AIG SPB RĂ©silier l'assurance mobile SPB Je rĂ©silie Boulanger Karapass Je rĂ©silie Boulanger ATM Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ? 0 /5 0 vote
LadĂ©cision. Au visa de l'article L. 121-12 du code des assurances, la Cour de cassation rappelle que l'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© La subrogation est un mĂ©canisme de premiĂšre importance en droit des assurances, permettant Ă  l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© de se retourner contre le responsable du dommage. Les rĂšgles gĂ©nĂ©rales relatives Ă  la subrogation sont prĂ©vues par les articles 1249 et suivants du Code civil. La subrogation peut ĂȘtre lĂ©gale ou conventionnelle. Selon l’article 1249 du Code civil, la subrogation est lĂ©gale ou conventionnelle. Les conditions de la subrogation conventionnelle sont posĂ©es par l’article 1250 du code civil. Les hypothĂšses d’une subrogation lĂ©gale sont quant Ă  elles prĂ©vues par l’article 1251 du code civil. Une quittance subrogative doit satisfaire certaines conditions. Il est d’usage en matiĂšre d’assurance d’établir une quittance destinĂ©e Ă  subroger l’assureurqui a payĂ© l’indemnitĂ© dans les droits du bĂ©nĂ©ficiaire de cette indemnitĂ©. Toutefois, cet acte devra respecter les prescriptions de l’article 1250 du code civil. Il faudra notamment qu’il puisse ĂȘtre prouvĂ© que la subrogation a Ă©tĂ© faite en mĂȘme temps que le paiement ou antĂ©rieurement Ă  celui-ci En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 8 fĂ©vrier 2006, n° 04-18379, Com. 21 fĂ©vrier 2012, n° 11-11145. En toute hypothĂšse, une subrogation conventionnelle sera le plus souvent superflue, compte tenu des dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances. Selon celui-ci, l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance, est subrogĂ©, jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l’assurĂ© contre les tiers qui par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur ». Cette disposition introduit donc un mĂ©canisme de subrogation lĂ©gale au profit de l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ©. L’assureur Ă©ventuellement bĂ©nĂ©ficiaire d’une subrogation conventionnelle pourra donc Ă©galement se prĂ©valoir de la subrogation lĂ©gale prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de chose, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de responsabilitĂ©, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de la victime, Ă©galement bĂ©nĂ©ficiaire de l’indemnitĂ©. NĂ©anmoins, si le mĂ©canisme de la subrogation lĂ©gale joue automatiquement, il n’en demeure pas moins soumis Ă  certaines conditions. Il ne peut y avoir de subrogation lĂ©gale qu’en cas de paiement. La subrogation lĂ©gale suppose l’existence d’un paiement effectuĂ© par l’assureur. Il s’agit d’une Ă©vidence, cependant rappelĂ©e en 2010 par la Cour de cassation Civ. 3Ăšme, 4 novembre 2010, n°09-70235. Comme cela a Ă©tĂ© jugĂ©, il ne peut y avoir de subrogation lĂ©gale que si l’assureur a payĂ© en vertu d’une obligation de garantie En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 5 juillet 2006, n° 05-11729. Le paiement effectuĂ© Ă  titre commercial, et non en application du contrat d’assurance ne donnera pas lieu au bĂ©nĂ©fice de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. PrĂ©cisons que l’exigence d’un paiement effectuĂ© au titre d’une obligation de garantie n’existe pas pour la subrogation conventionnelle En ce sens notamment Com. 16 juin 2009, n° 07-16840. Dans le cadre d’une procĂ©dure, celui qui sollicite le bĂ©nĂ©fice de la subrogation lĂ©gale, devra produire le contrat d’assurance au titre duquel il a effectuĂ© son paiement, ce pour justifier du fait que l’indemnitĂ© Ă©tait contractuellement due. Toutefois, il est des hypothĂšses oĂč il est accordĂ© Ă  un assureur non subrogĂ© les mĂȘmes droits que s’il Ă©tait subrogĂ©. Ainsi, en 2009 il a Ă©tĂ© jugĂ© comme suit par la Cour de cassation dĂ©s lors que l’assignation en rĂ©fĂ©rĂ© des constructeurs par l’assureur dommages-ouvrage, avant le paiement par celui-ci de l’indemnitĂ© d’assurance, avait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e avant l’expiration du dĂ©lai de garantie dĂ©cennale, et que l’assignation au fond, suivie d’un paiement en cours d’instance, avait Ă©tĂ© signifiĂ©e moins de dix ans aprĂšs l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, la cour d’appel en a exactement dĂ©duit que l’action de l’assureur dommages ouvrage, subrogĂ© dans les droits du maĂźtre d’ouvrage avant que le juge statue au fond, Ă©tait recevable » Civ. 3Ăšme, 4 juin 2009, n° 07-18960. La jurisprudence prĂ©citĂ©e a Ă©tĂ© confirmĂ©e Ă  plusieurs reprises, et notamment par un arrĂȘt du 28 avril 2011, dans lequel la Cour de cassation statuait comme suit Qu’en statuant ainsi, alors qu’une partie assignĂ©e en justice est en droit d’appeler une autre en garantie des condamnations qui pourraient ĂȘtre prononcĂ©es contre elle, une telle action ne supposant pas que l’appelant en garantie ait dĂ©jĂ  indemnisĂ© le demandeur initial, qu’une assignation en rĂ©fĂ©rĂ© qui tend Ă  rendre commune une expertise ordonnĂ©e par une prĂ©cĂ©dente dĂ©cision constitue une citation en justice interrompant la prescription au profit de celui qui l’a diligentĂ©e, et qu’est recevable l’action engagĂ©e par l’assureur avant l’expiration du dĂ©lai de forclusion dĂ©cennale, bien qu’il n’ait pas eu au moment de la dĂ©livrance de son assignation la qualitĂ© de subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©, dĂšs lors qu’il a payĂ© l’indemnitĂ© due Ă  ce dernier avant que le juge du fond n’ait statuĂ©, la cour d’appel a violĂ© les textes susvisĂ©s » Civ. 3Ăšme, 28 avril 2011, n°10-16269, dans le mĂȘme sens Civ. 3Ăšme, 21 septembre 2011, n° 10-20543. La subrogation in futurum. L’assureur dommages ouvrage qui n’a pas payĂ© peut donc se prĂ©valoir du bĂ©nĂ©fice de la subrogation si il a assignĂ© dans le dĂ©lai pendant lequel la responsabilitĂ© des personnes qu’il vise dans son acte peut ĂȘtre recherchĂ©e et si il verse l’indemnitĂ© d’assurance avant que le juge ne statue au fond. Pour dĂ©signer cela, certains ont parlĂ© de subrogation in futurum. En toute hypothĂšse, la subrogation, qu’elle soit lĂ©gale ou conventionnelle, ne jouera que pour ce qui a Ă©tĂ© l’objet du paiement effectuĂ© par l’assureur. Il n’y aura subrogation que pour les dommages indemnisĂ©s et Ă  hauteur de l’indemnitĂ© versĂ©e. Ce n’est qu’aprĂšs avoir prouvĂ© qu’il a payĂ© au titre de son contrat d’assurance que l’assureur pourra prĂ©tendre au bĂ©nĂ©fice de la subrogation et solliciter le remboursement des fonds versĂ©s. L’article L121-12 du code des assurances prĂ©voit une hypothĂšse dans laquelle l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation de payer l’indemnitĂ© d’assurance. Ce texte prĂ©voit en effet que l’assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l’assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assurĂ©, s’opĂ©rer en faveur de l’assureur ». Ainsi, si l’absence de subrogation est imputable Ă  l’assurĂ©, l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation Ă  garantie. Toutefois, les dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances ne sont pas absolues. Celui-ci prĂ©voit, en son alinea 3, une exception Ă  la subrogation lĂ©gale dont il pose le principe par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l’assureur n’a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes ». Ainsi, certaines personnes seront prĂ©servĂ©es du recours de l’assureur qui a payĂ© une indemnitĂ© d’assurance. Enfin, les consĂ©quences de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances pourront ĂȘtre restreintes par la voie contractuelle. Il est donc frĂ©quent de prĂ©voir dans certains contrats une renonciation Ă  recours. Cette renonciation est la promesse de ne pas exercer de recours contre la personne responsable d’un dommage. titreneuviÈme - dispositions particuliÈres aux dÉpartements du bas-rhin, du haut-rhin et de la moselle et dispositions applicables À mayotte, dans les Îles wallis-et-futuna et dans les terres australes et antarctiques franÇaises (ord. n o 2011-839 du 15 juill. 2011, art. 9-i). (art. l. 191-1 - La subrogation est un mĂ©canisme de premiĂšre importance en droit des assurances, permettant Ă  l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© de se retourner contre le responsable du dommage. Les rĂšgles gĂ©nĂ©rales relatives Ă  la subrogation sont prĂ©vues par les articles 1249 et suivants du Code civil. Selon l’article 1249 du Code civil, la subrogation est lĂ©gale ou conventionnelle. Les conditions de la subrogation conventionnelle sont posĂ©es par l’article 1250 du code civil. Les hypothĂšses d’une subrogation lĂ©gale sont quant Ă  elles prĂ©vues par l’article 1251 du code civil. Il est d’usage en matiĂšre d’assurance d’établir une quittance destinĂ©e Ă  subroger l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© dans les droits du bĂ©nĂ©ficiaire de cette indemnitĂ©. Toutefois, cet acte devra respecter les prescriptions de l’article 1250 du code civil. Il faudra notamment qu’il puisse ĂȘtre prouvĂ© que la subrogation a Ă©tĂ© faite en mĂȘme temps que le paiement ou antĂ©rieurement Ă  celui-ci En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 8 fĂ©vrier 2006, n° 04-18379, Com. 21 fĂ©vrier 2012, n° 11-11145. En toute hypothĂšse, une subrogation conventionnelle sera le plus souvent superflue, compte tenu des dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances. Selon celui-ci, l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance, est subrogĂ©, jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l’assurĂ© contre les tiers qui par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur ». Cette disposition introduit donc un mĂ©canisme de subrogation lĂ©gale au profit de l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ©. L’assureur Ă©ventuellement bĂ©nĂ©ficiaire d’une subrogation conventionnelle pourra donc Ă©galement se prĂ©valoir de la subrogation lĂ©gale prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de chose, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©. Dans l’hypothĂšse d’une assurance de responsabilitĂ©, l’assureur sera subrogĂ© dans les droits de la victime, Ă©galement bĂ©nĂ©ficiaire de l’indemnitĂ©. NĂ©anmoins, si le mĂ©canisme de la subrogation lĂ©gale joue automatiquement, il n’en demeure pas moins soumis Ă  certaines conditions. La subrogation lĂ©gale suppose l’existence d’un paiement effectuĂ© par l’assureur. Il s’agit d’une Ă©vidence, cependant rappelĂ©e en 2010 par la Cour de cassation Civ. 3Ăšme, 4 novembre 2010, n°ÂČ09-70235. Comme cela a Ă©tĂ© jugĂ©, il ne peut y avoir de subrogation lĂ©gale que si l’assureur a payĂ© en vertu d’une obligation de garantie En ce sens notamment Civ. 2Ăšme, 5 juillet 2006, n° 05-11729. Le paiement effectuĂ© Ă  titre commercial, et non en application du contrat d’assurance ne donnera pas lieu au bĂ©nĂ©fice de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances. PrĂ©cisons que l’exigence d’un paiement effectuĂ© au titre d’une obligation de garantie n’existe pas pour la subrogation conventionnelle En ce sens notamment Com. 16 juin 2009, n° 07-16840. Dans le cadre d’une procĂ©dure, celui qui sollicite le bĂ©nĂ©fice de la subrogation lĂ©gale, devra produire le contrat d’assurance au titre duquel il a effectuĂ© son paiement, ce pour justifier du fait que l’indemnitĂ© Ă©tait contractuellement due. Toutefois, il est des hypothĂšses oĂč il est accordĂ© Ă  un assureur non subrogĂ© les mĂȘmes droits que s’il Ă©tait subrogĂ©. Ainsi, en 2009 il a Ă©tĂ© jugĂ© comme suit par la Cour de cassation dĂ©s lors que l’assignation en rĂ©fĂ©rĂ© des constructeurs par l’assureur dommages-ouvrage, avant le paiement par celui-ci de l’indemnitĂ© d’assurance, avait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e avant l’expiration du dĂ©lai de garantie dĂ©cennale, et que l’assignation au fond, suivie d’un paiement en cours d’instance, avait Ă©tĂ© signifiĂ©e moins de dix ans aprĂšs l’ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, la cour d’appel en a exactement dĂ©duit que l’action de l’assureur dommages ouvrage, subrogĂ© dans les droits du maĂźtre d’ouvrage avant que le juge statue au fond, Ă©tait recevable » Civ. 3Ăšme, 4 juin 2009, n° 07-18960. La jurisprudence prĂ©citĂ©e a Ă©tĂ© confirmĂ©e Ă  plusieurs reprises, et notamment par un arrĂȘt du 28 avril 2011, dans lequel la Cour de cassation statuait comme suit Qu’en statuant ainsi, alors qu’une partie assignĂ©e en justice est en droit d’appeler une autre en garantie des condamnations qui pourraient ĂȘtre prononcĂ©es contre elle, une telle action ne supposant pas que l’appelant en garantie ait dĂ©jĂ  indemnisĂ© le demandeur initial, qu’une assignation en rĂ©fĂ©rĂ© qui tend Ă  rendre commune une expertise ordonnĂ©e par une prĂ©cĂ©dente dĂ©cision constitue une citation en justice interrompant la prescription au profit de celui qui l’a diligentĂ©e, et qu’est recevable l’action engagĂ©e par l’assureur avant l’expiration du dĂ©lai de forclusion dĂ©cennale, bien qu’il n’ait pas eu au moment de la dĂ©livrance de son assignation la qualitĂ© de subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©, dĂšs lors qu’il a payĂ© l’indemnitĂ© due Ă  ce dernier avant que le juge du fond n’ait statuĂ©, la cour d’appel a violĂ© les textes susvisĂ©s » Civ. 3Ăšme, 28 avril 2011, n°10-16269, dans le mĂȘme sens Civ. 3Ăšme, 21 septembre 2011, n° 10-20543 L’assureur dommage ouvrage qui n’a pas payĂ© peut donc se prĂ©valoir du bĂ©nĂ©fice de la subrogation si il a assignĂ© dans le dĂ©lai pendant lequel la responsabilitĂ© des personnes qu’il vise dans son acte peut ĂȘtre recherchĂ©e et si il verse l’indemnitĂ© d’assurance avant que le juge ne statue au fond. Pour dĂ©signer cela, certains ont parlĂ© de subrogation in futurum. En toute hypothĂšse, la subrogation, qu’elle soit lĂ©gale ou conventionnelle, ne jouera que pour ce qui a Ă©tĂ© l’objet du paiement effectuĂ© par l’assureur. Il n’y aura subrogation que pour les dommages indemnisĂ©s et Ă  hauteur de l’indemnitĂ© versĂ©e. Ce n’est qu’aprĂšs avoir prouvĂ© qu’il a payĂ© au titre de son contrat dassurance que l’assureur pourra prĂ©tendre au bĂ©nĂ©fice de la subrogation et solliciter le remboursement des fonds versĂ©s. L’article L 121-12 du code des assurances prĂ©voit une hypothĂšse dans laquelle l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation de payer l’indemnitĂ© d’assurance. Ce texte prĂ©voit en effet que l’assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l’assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assurĂ©, s’opĂ©rer en faveur de l’assureur ». Ainsi, si l’absence de subrogation est imputable Ă  l’assurĂ©, l’assureur sera dĂ©chargĂ© de son obligation Ă  garantie. Toutefois, les dispositions de l’article L 121-12 du code des assurances ne sont pas absolues. Celui-ci prĂ©voit, en son alinĂ©a 3, une exception Ă  la subrogation lĂ©gale dont il pose le principe par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l’assureur n’a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l’assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes ». Ainsi, certaines personnes seront prĂ©servĂ©es du recours de l’assureur qui a payĂ© une indemnitĂ© d’assurance. Enfin, les consĂ©quences de la subrogation prĂ©vue par l’article L 121-12 du code des assurances pourront ĂȘtre restreintes par la voie contractuelle. Il est donc frĂ©quent de prĂ©voir dans certains contrats une renonciation Ă  recours. Cette renonciation est la promesse de ne pas exercer de recours contre la personne responsable d’un dommage.
V-Pour les résidences de tourisme mentionnées à l'article L. 321-1 du code du tourisme, construites à partir du 1er juillet 2014, et placées sous le statut de la copropriété des immeubles bùtis fixé par la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bùtis, les locaux à usage collectif composés d'équipements et de services

Librairie Subrogation ; C. assur., art. L. 121-12 ; Paiement de l’indemnitĂ© d’assurance par l’assureur ; Preuve du paiement en application du contrat d’assurance ; Cour d’appel preuve non apportĂ©e car paiements effectuĂ©s soit en vertu d'un protocole d'accord, soit en exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice ; Cassation absence de distinction, par la loi, selon que l'assureur a payĂ© l'indemnitĂ© de sa propre initiative, ou qu'il l'a payĂ©e en vertu d'un accord transactionnel ou en exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice Montant de la subrogation ; Subrogation dans la mesure de ce qui a Ă©tĂ© payĂ© et dans la limite de la crĂ©ance dĂ©tenue par l'assurĂ© contre le responsable ; Partage de responsabilitĂ© entre l’assurĂ© et le responsable ; Coefficient de partage de responsabilitĂ© ; Assiette ; IndemnitĂ© versĂ©e par l’assureur Ă  son assurĂ© non ; Montant des dommages subis par l’assurĂ© oui IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous

ArticleA 211.1.2 du Code des Assurances. Vente ou donation du risque. le Code des Assurances, Article L 121.11, prévoit que le contrat est suspendu de plein droit le lendemain à 00h00 du jour de la vente. Soit vous changez de véhicule et vous effectuez un avenant sur votre contrat, soit vous résiliez votre contrat pour vente en joignant

Article L 113-1 Ă  L 113-17 du code des assurances Chapitre III du code des assurances Les Obligations de l'assureur et de l'assurĂ© Article L113-1 du code des assurances Loi nÂș 81-5 du 7 janvier 1981 art. 28 II Journal Officiel du 8 janvier 1981 rectificatif JORF 8 fĂ©vrier 1981 Les pertes et les dommages occasionnĂ©s par des cas fortuits ou causĂ©s par la faute de l'assurĂ© sont Ă  la charge de l'assureur, sauf exclusion formelle et limitĂ©e contenue dans la police. Toutefois, l'assureur ne rĂ©pond pas, des pertes et dommages provenant d'une faute intentionnelle ou dolosive de l'assurĂ©. Article L113-2 du code des assurances Loi nÂș 89-1014 du 31 dĂ©cembre 1989 art. 10 Journal Officiel du 3 janvier 1990 en vigueur le 1er mai 1990 L'assurĂ© est obligĂ© De payer la prime ou cotisation aux Ă©poques convenues ;De rĂ©pondre exactement aux questions posĂ©es par l'assureur, notamment dans le formulaire de dĂ©claration du risque par lequel l'assureur l'interroge lors de la conclusion du contrat, sur les circonstances qui sont de nature Ă  faire apprĂ©cier par l'assureur les risques qu'il prend en charge ;De dĂ©clarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour consĂ©quence soit d'aggraver les risques, soit d'en crĂ©er de nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les rĂ©ponses faites Ă  l'assureur, notamment dans le formulaire mentionnĂ© au 2Âș ci-dessus. L'assurĂ© doit, par lettre recommandĂ©e, dĂ©clarer ces circonstances Ă  l'assureur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  partir du moment oĂč il en a eu connaissance ;De donner avis Ă  l'assureur, dĂšs qu'il en a eu connaissance et au plus tard dans le dĂ©lai fixĂ© par le contrat, de tout sinistre de nature Ă  entraĂźner la garantie de l'assureur. Ce dĂ©lai ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  cinq jours ouvrĂ©s. Ce dĂ©lai minimal est ramenĂ© Ă  deux jours ouvrĂ©s en cas de vol et Ă  vingt-quatre heures en cas de mortalitĂ© du bĂ©tail. Les dĂ©lais ci-dessus peuvent ĂȘtre prolongĂ©s d'un commun accord entre les parties contractantes. Lorsqu'elle est prĂ©vue par une clause du contrat, la dĂ©chĂ©ance pour dĂ©claration tardive au regard des dĂ©lais prĂ©vus au 3Âș et au 4Âș ci-dessus ne peut ĂȘtre opposĂ©e Ă  l'assurĂ© que si l'assureur Ă©tablit que le retard dans la dĂ©claration lui a causĂ© un prĂ©judice. Elle ne peut Ă©galement ĂȘtre opposĂ©e dans tous les cas oĂč le retard est dĂ» Ă  un cas fortuit ou de force majeure. Les dispositions mentionnĂ©es aux 1Âș, 3Âș et 4Âș ci-dessus ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. Article L113-3 du code des assurances Loi nÂș 81-5 du 7 janvier 1981 art. 31 Journal Officiel du 8 janvier 1981 rectificatif JORF 8 fĂ©vrier 1981 La prime est payable au domicile de l'assureur ou du mandataire dĂ©signĂ© par lui Ă  cet effet. Toutefois, la prime peut ĂȘtre payable au domicile de l'assurĂ© ou Ă  tout autre lieu convenu dans les cas et conditions limitativement fixĂ©s par dĂ©cret en Conseil d'Etat. A dĂ©faut de paiement d'une prime, ou d'une fraction de prime, dans les dix jours de son Ă©chĂ©ance, et indĂ©pendamment du droit pour l'assureur de poursuivre l'exĂ©cution du contrat en justice, la garantie ne peut ĂȘtre suspendue que trente jours aprĂšs la mise en demeure de l'assurĂ©. Au cas oĂč la prime annuelle a Ă©tĂ© fractionnĂ©e, la suspension de la garantie, intervenue en cas de non-paiement d'une des fractions de prime, produit ses effets jusqu'Ă  l'expiration de la pĂ©riode annuelle considĂ©rĂ©e. La prime ou fraction de prime est portable dans tous les cas, aprĂšs la mise en demeure de l'assurĂ©. L'assureur a le droit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours mentionnĂ© au deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article. Le contrat non rĂ©siliĂ© reprend pour l'avenir ses effets, Ă  midi le lendemain du jour oĂč ont Ă©tĂ© payĂ©s Ă  l'assureur ou au mandataire dĂ©signĂ© par lui Ă  cet effet, la prime arriĂ©rĂ©e ou, en cas de fractionnement de la prime annuelle, les fractions de prime ayant fait l'objet de la mise en demeure et celles venues Ă  Ă©chĂ©ance pendant la pĂ©riode de suspension ainsi que, Ă©ventuellement, les frais de poursuites et de recouvrement. Les dispositions des alinĂ©as 2 Ă  4 du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. Article L113-4 du code des assurances Loi nÂș 89-1014 du 31 dĂ©cembre 1989 art. 11 Journal Officiel du 3 janvier 1990 en vigueur le 1er mai 1990 En cas d'aggravation du risque en cours de contrat, telle que, si les circonstances nouvelles avaient Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es lors de la conclusion ou du renouvellement du contrat, l'assureur n'aurait pas contractĂ© ou ne l'aurait fait que moyennant une prime plus Ă©levĂ©e, l'assureur a la facultĂ© soit de dĂ©noncer le contrat, soit de proposer un nouveau montant de prime. Dans le premier cas, la rĂ©siliation ne peut prendre effet que dix jours aprĂšs notification et l'assureur doit alors rembourser Ă  l'assurĂ© la portion de prime ou de cotisation affĂ©rente Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru. Dans le second cas, si l'assurĂ© ne donne pas suite Ă  la proposition de l'assureur ou s'il refuse expressĂ©ment le nouveau montant, dans le dĂ©lai de trente jours Ă  compter de la proposition, l'assureur peut rĂ©silier le contrat au terme de ce dĂ©lai, Ă  condition d'avoir informĂ© l'assurĂ© de cette facultĂ©, en la faisant figurer en caractĂšres apparents dans la lettre de proposition. Toutefois, l'assureur ne peut plus se prĂ©valoir de l'aggravation des risques quand, aprĂšs en avoir Ă©tĂ© informĂ© de quelque maniĂšre que ce soit, il a manifestĂ© son consentement au maintien de l'assurance, spĂ©cialement en continuant Ă  recevoir les primes ou en payant, aprĂšs un sinistre, une indemnitĂ©. L'assurĂ© a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat Ă  une diminution du montant de la prime. Si l'assureur n'y consent pas, l'assurĂ© peut dĂ©noncer le contrat. La rĂ©siliation prend alors effet trente jours aprĂšs la dĂ©nonciation. L'assureur doit alors rembourser Ă  l'assurĂ© la portion de prime ou cotisation affĂ©rente Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru. L'assureur doit rappeler les dispositions du prĂ©sent article Ă  l'assurĂ©, lorsque celui-ci l'informe soit d'une aggravation, soit d'une diminution de risques. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont applicables ni aux assurances sur la vie, ni Ă  l'assurance maladie lorsque l'Ă©tat de santĂ© de l'assurĂ© se trouve modifiĂ©. Article L113-5 du code des assurances Loi nÂș 81-5 du 7 janvier 1981 art. 33 I Journal Officiel du 8 janvier 1981 rectificatif JORF 8 fĂ©vrier 1981 Lors de la rĂ©alisation du risque ou Ă  l'Ă©chĂ©ance du contrat, l'assureur doit exĂ©cuter dans le dĂ©lai convenu la prestation dĂ©terminĂ©e par le contrat et ne peut ĂȘtre tenu au-delĂ . Article L113-6 du code des assurances Loi nÂș 81-5 du 7 janvier 1981 art. 31 Journal Officiel du 8 janvier 1981 rectificatif JORF 8 fĂ©vrier 1981 Loi nÂș 85-98 du 25 janvier 1985 art. 221 I Journal Officiel du 26 janvier 1985 en vigueur le 1er janvier 1986 Loi nÂș 89-1014 du 31 dĂ©cembre 1989 art. 36 Journal Officiel du 3 janvier 1990 en vigueur le 1er juillet 1990 L'assurance subsiste en cas de redressement ou de liquidation judiciaire de l'assurĂ©. L'administrateur ou le dĂ©biteur autorisĂ© par le juge commissaire ou le liquidateur selon le cas et l'assureur conservent le droit de rĂ©silier le contrat pendant un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la date du jugement de redressement ou de liquidation judiciaire. La portion de prime affĂ©rente au temps pendant lequel l'assureur ne couvre plus le risque est restituĂ©e au dĂ©biteur. En cas de liquidation judiciaire d'une entreprise mentionnĂ©e Ă  l'article L. 310-1, les contrats qu'elle dĂ©tient dans son portefeuille sont soumis aux dispositions des articles L. 326-12 et L. 326-13, Ă  compter de l'arrĂȘtĂ© ou de la dĂ©cision prononçant le retrait de l'agrĂ©ment administratif. Article L113-8 du code des assurances Loi nÂș 81-5 du 7 janvier 1981 art. 32 Journal Officiel du 8 janvier 1981 rectificatif JORF 8 fĂ©vrier 1981 IndĂ©pendamment des causes ordinaires de nullitĂ©, et sous rĂ©serve des dispositions de l'article L. 132-26, le contrat d'assurance est nul en cas de rĂ©ticence ou de fausse dĂ©claration intentionnelle de la part de l'assurĂ©, quand cette rĂ©ticence ou cette fausse dĂ©claration change l'objet du risque ou en diminue l'opinion pour l'assureur, alors mĂȘme que le risque omis ou dĂ©naturĂ© par l'assurĂ© a Ă©tĂ© sans influence sur le sinistre. Les primes payĂ©es demeurent alors acquises Ă  l'assureur, qui a droit au paiement de toutes les primes Ă©chues Ă  titre de dommages et intĂ©rĂȘts. Les dispositions du second alinĂ©a du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. Article L113-9 du code des assurances L'omission ou la dĂ©claration inexacte de la part de l'assurĂ© dont la mauvaise foi n'est pas Ă©tablie n'entraĂźne pas la nullitĂ© de l'assurance. Si elle est constatĂ©e avant tout sinistre, l'assureur a le droit soit de maintenir le contrat, moyennant une augmentation de prime acceptĂ©e par l'assurĂ©, soit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs notification adressĂ©e Ă  l'assurĂ© par lettre recommandĂ©e, en restituant la portion de la prime payĂ©e pour le temps oĂč l'assurance ne court plus. Dans le cas oĂč la constatation n'a lieu qu'aprĂšs un sinistre, l'indemnitĂ© est rĂ©duite en proportion du taux des primes payĂ©es par rapport au taux des primes qui auraient Ă©tĂ© dues, si les risques avaient Ă©tĂ© complĂštement et exactement dĂ©clarĂ©s. Article L113-10 du code des assurances Dans les assurances oĂč la prime est dĂ©comptĂ©e soit en raison des salaires, soit d'aprĂšs le nombre des personnes ou des choses faisant l'objet du contrat, il peut ĂȘtre stipulĂ© que, pour toute erreur ou omission dans les dĂ©clarations servant de base Ă  la fixation de la prime l'assurĂ© doit payer, outre le montant de la prime, une indemnitĂ© qui ne peut en aucun cas excĂ©der 50 % de la prime omise. Il peut ĂȘtre Ă©galement stipulĂ© que lorsque les erreurs ou omissions ont, par leur nature, leur importance ou leur rĂ©pĂ©tition, un caractĂšre frauduleux, l'assureur est en droit de rĂ©pĂ©ter les sinistres payĂ©s, et ce indĂ©pendamment du paiement de l'indemnitĂ© ci-dessus prĂ©vue. Article L113-11 du code des assurances Sont nulles Toutes clauses gĂ©nĂ©rales frappant de dĂ©chĂ©ance l'assurĂ© en cas de violation des lois ou des rĂšglements, Ă  moins que cette violation ne constitue un crime ou un dĂ©lit intentionnel ;Toutes clauses frappant de dĂ©chĂ©ance l'assurĂ© Ă  raison de simple retard apportĂ© par lui Ă  la dĂ©claration du sinistre aux autoritĂ©s ou Ă  des productions de piĂšces, sans prĂ©judice du droit pour l'assureur de rĂ©clamer une indemnitĂ© proportionnĂ©e au dommage que ce retard lui a causĂ©. Article L113-12 du code des assurances Loi nÂș 89-1014 du 31 dĂ©cembre 1989 art. 12 Journal Officiel du 3 janvier 1990 en vigueur le 1er mai 1990 La durĂ©e du contrat et les conditions de rĂ©siliation sont fixĂ©es par la police. Toutefois, l'assurĂ© a le droit de rĂ©silier le contrat Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an, en envoyant une lettre recommandĂ©e Ă  l'assureur au moins deux mois avant la date d'Ă©chĂ©ance. Ce droit appartient, dans les mĂȘmes conditions, Ă  l'assureur. Il peut ĂȘtre dĂ©rogĂ© Ă  cette rĂšgle pour les contrats individuels d'assurance maladie et pour la couverture des risques autres que ceux des particuliers. Le droit de rĂ©silier le contrat tous les ans doit ĂȘtre rappelĂ© dans chaque police. Le dĂ©lai de rĂ©siliation court Ă  partir de la date figurant sur le cachet de la poste. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. Article L113-14 du code des assurances Loi nÂș 81-5 du 7 janvier 1981 art. 28 II Journal Officiel du 8 janvier 1981 rectificatif JORF 8 fĂ©vrier 1981 Dans tous les cas oĂč l'assurĂ© a la facultĂ© de demander la rĂ©siliation, il peut le faire Ă  son choix, soit par une dĂ©claration faite contre rĂ©cĂ©pissĂ© au siĂšge social ou chez le reprĂ©sentant de l'assureur dans la localitĂ©, soit par acte extra-judiciaire, soit par lettre recommandĂ©e, soit par tout autre moyen indiquĂ© dans la police. Article L113-15 du code des assurances Loi nÂș 81-5 du 7 janvier 1981 art. 28 II Journal Officiel du 8 janvier 1981 rectificatif JORF 8 fĂ©vrier 1981 La durĂ©e du contrat doit ĂȘtre mentionnĂ©e en caractĂšres trĂšs apparents dans la police. La police doit Ă©galement mentionner que la durĂ©e de la tacite reconduction ne peut en aucun cas, ĂȘtre supĂ©rieure Ă  une annĂ©e. Article L113-16 du code des assurances Loi nÂș 89-1014 du 31 dĂ©cembre 1989 art. 13 Journal Officiel du 3 janvier 1990 en vigueur le 1er mai 1990 En cas de survenance d'un des Ă©vĂ©nements suivants changement de domicile ;changement de situation matrimoniale ;changement de rĂ©gime matrimonial ;changement de profession ;retraite professionnelle ou cessation dĂ©finitive d'activitĂ© professionnelle, le contrat d'assurance peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© par chacune des parties lorsqu'il a pour objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antĂ©rieure et qui ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle. La rĂ©siliation du contrat ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'Ă©vĂ©nement. La rĂ©siliation prend effet un mois aprĂšs que l'autre partie au contrat en a reçu notification. L'assureur doit rembourser Ă  l'assurĂ© la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d'effet de la rĂ©siliation. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. Elles sont applicables Ă  compter du 9 juillet 1973 aux contrats souscrits antĂ©rieurement au 15 juillet 1972. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du prĂ©sent article, et notamment la date qui, pour chacun des cas Ă©numĂ©rĂ©s au premier alinĂ©a, est retenue comme point de dĂ©part du dĂ©lai de rĂ©siliation. Article L113-17 du code des assurances insĂ©rĂ© par Loi nÂș 89-1014 du 31 dĂ©cembre 1989 art. 14 Journal Officiel du 3 janvier 1990 en vigueur le 1er mai 1990 L'assureur qui prend la direction d'un procĂšs intentĂ© Ă  l'assurĂ© est censĂ© aussi renoncer Ă  toutes les exceptions dont il avait connaissance lorsqu'il a pris la direction du procĂšs. L'assurĂ© n'encourt aucune dĂ©chĂ©ance ni aucune autre sanction du fait de son immixtion dans la direction du procĂšs s'il avait intĂ©rĂȘt Ă  le faire.

Conformémentaux conditions tant générales que particuliÚres du(des) contrat(s) En application des dispositions de l'Article L113-12 du Code des Assurances ( Dans un délai d'un mois, à dater de la présente . notification en application des dispositions de l'Article L113-16 du Code des Assurances, pour le motif suivant: Changement de

Cumul d’assurances Ă  savoir 1/ Nous sommes tous ” sur-assurĂ©s “ Avec les polices multirisques habitation et toutes les garanties d’assurance qui se dissimulent dans nos contrats cartes bleues ou conventions bancaires, nous sommes tous, Ă  l’heure actuelle et sans vĂ©ritablement le savoir, sur-assurĂ©s » puisque nous sommes trĂšs frĂ©quemment couverts, pour le mĂȘme risque, par plusieurs assurances et/ou assureurs. Or, en matiĂšre d’assurance de dommages, en vertu du principe indemnitaire, nous ne pouvons pas nous enrichir par l’assurance. DĂšs lors, lorsque vous ĂȘtes assurĂ©s pour un mĂȘme risque par plusieurs assurances et assureurs, vous ne pourrez pas les faire jouer de maniĂšre cumulative, en vue d’obtenir plus que la simple indemnisation du dommage que vous avez subi. 2/ On ne peut faire jouer de façon cumulative plusieurs assurances du mĂȘme risque Le Code des assurances rĂ©git cette situation de cumul de maniĂšre trĂšs prĂ©cise en subordonnant le cumul Ă  certains critĂšres en exigeant de l’assurĂ© en cumul d’assurances qu’il en informe immĂ©diatement les assureurs concernĂ©s et en rĂ©servant un sort diffĂ©rent selon que le cumul Ă©tait volontaire, ce qui alors s’apparente Ă  une fraude Ă  l’assurance, ou involontaire comme cela est beaucoup plus frĂ©quemment le cas. Selon les termes de l’article L. 121-4, alinĂ©a 1er du Code des assurances, le cumul d’assurances suppose un mĂȘme assurĂ© un mĂȘme intĂ©rĂȘt un mĂȘme risque plusieurs assureurs et plusieurs polices. La jurisprudence est particuliĂšrement stricte s’agissant de ces critĂšres. Elle va mĂȘme jusqu’à exiger que les polices en cumul aient Ă©tĂ© souscrites par un seul et mĂȘme souscripteur. Elle a notamment pu exclure le cumul entre une assurance souscrite par le propriĂ©taire de la chose et celle souscrite pour son compte par un tiers Cass. 2Ăšme civ., 17 fĂ©vrier 2005, RCA 2005, comm. 171, obs. H . GROUTEL. 3/ L’assurĂ© doit dĂ©clarer le cumul d’assurances aux assureurs concernĂ©s L’article L. 121-4, alinĂ©as 1 et 2 du Code des assurances dispose que Celui qui est assurĂ© auprĂšs de plusieurs assureurs par plusieurs polices, pour un mĂȘme intĂ©rĂȘt, contre un mĂȘme risque, doit donner immĂ©diatement Ă  chaque assureur connaissance des autres assureurs. L’assurĂ© doit, lors de cette communication, faire connaĂźtre le nom de l’assureur avec lequel une autre assurance a Ă©tĂ© contractĂ©e et indiquer la somme assurĂ©e. L’assurĂ© a donc l’obligation lĂ©gale d’informer les assureurs concernĂ©s lorsqu’il a connaissance de sa situation de cumul. Il n’en demeure pas moins essentiel, pour les assureurs de dommages qui auraient Ă  indemniser leurs assurĂ©s, de le leur rappeler systĂ©matiquement et de les inviter Ă  vĂ©rifier s’ils n’ont pas souscrit d’autres polices auprĂšs d’un ou plusieurs autres assureurs, couvrant le mĂȘme intĂ©rĂȘt et le mĂȘme risque et, dans l’affirmative, de donner les coordonnĂ©es et rĂ©fĂ©rences de ces autres assureurs. S’agissant plus particuliĂšrement de l’assurance de responsabilitĂ© civile, l’assureur qui viendrait Ă  indemniser son assurĂ© aurait intĂ©rĂȘt, dans le cadre de la quittance subrogatoire qu’il lui ferait rĂ©gulariser, Ă  rappeler les dispositions de l’article L. 121-4, alinĂ©as 1 et 2 du Code des assurances et Ă  exiger de l’assurĂ© qu’il s’engage Ă  ne toucher aucune autre somme d’aucun autre assureur pour ce mĂȘme sinistre ou, Ă  tout le moins, qu’il lui dĂ©clare toute autre somme qu’il viendrait Ă  toucher pour ce mĂȘme sinistre. 4/ On distingue le cumul sans fraude ou frauduleux Sur le cumul d’assurances sans fraude L’article L. 121-4, alinĂ©as 4 et 5 du Code des assurances dispose que Quand plusieurs assurances contre un mĂȘme risque sont contractĂ©es sans fraude, chacune d’elles produit ses effets dans les limites des garanties du contrat et dans le respect des dispositions de l’article L. 121-1, quelle que soit la date Ă  laquelle l’assurance aura Ă©tĂ© souscrite. Dans ces limites, le bĂ©nĂ©ficiaire du contrat peut obtenir l’indemnisation de ses dommages en s’adressant Ă  l’assureur de son choix. Dans les rapports entre assureurs, la contribution de chacun d’eux est dĂ©terminĂ©e en appliquant au montant du dommage le rapport existant entre l’indemnitĂ© qu’il aurait versĂ©e s’il avait Ă©tĂ© seul et le montant cumulĂ© des indemnitĂ©s qui auraient Ă©tĂ© Ă  la charge de chaque assureur s’il avait Ă©tĂ© seul. L’article L. 121-3, alinĂ©a 2 du Code des assurances dispose que S’il n’y a eu ni dol ni fraude, le contrat est valable, mais seulement jusqu’à concurrence de la valeur rĂ©elle des objets assurĂ©s et l’assureur n’a pas droit aux primes pour l’excĂ©dent. Seules les primes Ă©chues lui restent dĂ©finitivement acquises, ainsi que la prime de l’annĂ©e courante quand elle est Ă  terme Ă©chu. Sur le cumul d’assurances frauduleux L’article L. 121-4, alinĂ©a 3 du Code des assurances dispose que Quand plusieurs assurances contre un mĂȘme risque sont contractĂ©es de maniĂšre dolosive ou frauduleuse, les sanctions prĂ©vues Ă  l’article L. 121-3, premier alinĂ©a, sont applicables. L’article L. 121-3, alinĂ©a 1 disposant que Lorsqu’un contrat d’assurance a Ă©tĂ© consenti pour une somme supĂ©rieure Ă  la valeur de la chose assurĂ©e, s’il y a eu dol ou fraude de l’une des parties, l’autre partie peut en demander la nullitĂ© et rĂ©clamer, en outre, des dommages et intĂ©rĂȘts. Cumul d’assurances Ă  conseiller Pennec & Michau conseille Aux assurĂ©s de recenser l’ensemble des garanties d’assurance cachĂ©es », ou accessoires Ă  d’autres services comme les contrats de cartes bancaires, les conventions bancaires 
 et de voir laquelle ou lesquelles sont susceptibles de s’appliquer de demander la mobilisation de la police d’assurance qui offre la meilleure indemnisation, en cas de cumul d’assurances de ne pas les faire jouer cumulativement, au risque de se trouver en fraude et de s’exposer Ă  la nullitĂ© du contrat d’assurance et Ă  une demande de dommages intĂ©rĂȘts de la part du ou des assureurs trompĂ©s d’informer les assureurs concernĂ©s dĂ©s lors qu’ils ont connaissance d’une situation de cumul. Aux assureurs d’ĂȘtre particuliĂšrement vigilants de rappeler systĂ©matiquement Ă  leurs assurĂ©s le non cumul d’assurance et de les inviter Ă  vĂ©rifier s’ils n’ont pas souscrit d’autres polices auprĂšs d’un ou plusieurs autres assureurs, couvrant le mĂȘme intĂ©rĂȘt et le mĂȘme risque et, dans l’affirmative, de leur donner les coordonnĂ©es et rĂ©fĂ©rences de ces autres assureurs en cas d’indemnisation par leurs soins, d’interroger systĂ©matiquement l’assurĂ© sur une ou plusieurs autres assurances qu’il aurait pu souscrire pour le mĂȘme intĂ©rĂȘt et le mĂȘme risque et de lui rĂ©clamer le nom de l’assureur ou des assureurs et les rĂ©fĂ©rences de la ou leur police de recourir contre l’autre ou les autres assureurs – dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 121-4, alinĂ©a 5 du Code des assurances rappelĂ© supra – s’ils ont indemnisĂ© l’assurĂ© pour le tout en matiĂšre d’assurance de responsabilitĂ© civile, dans le cadre de la quittance subrogatoire qu’ils feraient rĂ©gulariser Ă  leur assurĂ©, de rappeler les dispositions de l’article L. 121-4, alinĂ©as 1 et 2 du Code des assurances et d’exiger de l’assurĂ© qu’il s’engage Ă  ne toucher aucune autre somme d’aucun autre assureur pour ce mĂȘme sinistre ou, Ă  tout le moins, qu’il lui dĂ©clare toute autre somme qu’il viendrait Ă  toucher pour ce mĂȘme sinistre.

Larticle L. 121-20-4 du code de la consommation est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Les dispositions des articles L. 121-18 et L. 121-19 sont toutefois applicables aux contrats conclus par voie électronique lorsqu'ils ont pour objet la prestation des services mentionnés au

RĂ©silier > Contrat d'assurance RĂ©silier votre contrat d'assurance Vous souhaitez rĂ©silier votre assurance ? Les contrats sont en gĂ©nĂ©ral Ă  reconduction automatique, et vous devrez respecter des rĂ©gles strictes pour bien rĂ©silier. DĂ©couvrez dans ce guide ces informations claires et concises, des liens vers nos guides de rĂ©siliation pour la plupart des types d'assurances, et des outils pratiques modĂšle gratuit de lettre, adresses, service de rĂ©siliation en ligne. Comment rĂ©silier votre contrat d'assurance ? - Le droit de renonciation - RĂ©silier Ă  l'Ă©chĂ©ance du contrat - RĂ©silier aprĂšs 12 mois d'engagement Ă  tout moment loi Hamon - RĂ©silier son contrat avant l'Ă©chĂ©ance pour un motif lĂ©gitime ModĂšles gratuit de lettres Nos guides de rĂ©siliation Service de rĂ©siliation en ligne Liste assureurs et courtiers Questions/RĂ©ponses Comment rĂ©silier votre contrat d'assurance ? Les contrats d'assurances de biens et de personnes auto, habitation, multimedia, santĂ©, prĂ©voyance... comportent en gĂ©nĂ©ral une pĂ©riode d'engagement de 12 mois et sont Ă  reconduction tacite si vous ne faites rien, ils sont renouvelĂ©s automatiquement Ă  leur Ă©chĂ©ance. Plusieurs cas de figure peuvent se prĂ©senter suivant votre situation. Tout d'abord vous pourrez dans certains cas exercer votre droit de renonciation pour annuler votre contrat et ĂȘtre remboursĂ©. Dans le cas gĂ©nĂ©ral vous ne pourrez ensuite rĂ©silier qu'Ă  l'Ă©chĂ©ance de votre contrat. Dans des situations particuliĂšres dĂ©mĂ©nagement, vente de votre vĂ©hicule pour une assurance auto, changement de situation... vous pourrez parfois rĂ©silier votre contrat sans attendre cette Ă©chĂ©ance. Une fois votre pĂ©riode d'engagement de 12 mois terminĂ©e, vous pourrez invoquer la Loi Hamon pour rĂ©silier certains contrats d'assurance auto, habitation, complĂ©mentaire santĂ©, affinitaire. ConformĂ©ment Ă  l'article L113-12 du code des assurances votre lettre devra ĂȘtre envoyĂ©e en courrier recommandĂ©. Le droit de renonciation ou droit de rĂ©tractation Droit de renonciation suite Ă  un dĂ©marchage ConformĂ©ment Ă  l'article L112-9 du code des assurances, si vous avez souscrit votre contrat suite Ă  un dĂ©marchage Ă  domicile ou Ă  votre lieu de travail, vous disposez d'un dĂ©lai 14 jours calendaires Ă  partir de la date de souscription pour l'annuler. Droit de renonciation suite Ă  une souscription Ă  distance internet, fax, tĂ©lĂ©phone ConformĂ©ment Ă  l'article L112-2-1 du code des assurances vous bĂ©nĂ©ficiez Ă©galement d'un droit de renonciation pour une souscription effectuĂ©e Ă  distance. Cependant ce dernier article ne s'applique pas aux assurances autos vous ne pouvez donc pas annuler une assurance auto souscrite par internet en gĂ©nĂ©ral, sauf si vous avez Ă©tĂ© dĂ©marchĂ© avant, via une newsletter commerciale ou un appel tĂ©lĂ©phonique par exemple. Cas particulier des assurances vie, assurances dĂ©cĂšs, assurance emprunteur et assurances obsĂšques ConformĂ©ment Ă  l'article L132-5-1 du code des assurances, vous pouvez renoncer Ă  un contrat d'assurance vie, une assurance dĂ©cĂšs, une assurance emprunteur et certaines assurances obsĂšques dans un dĂ©lai de 30 jours suivant la souscription. Ce droit de renonciation est valable quelque soit le canal de distribution. Exemples Le droit de renonciation s'applique dans les cas ci-dessous - souscription d'un contrat d'assurance habitation, de santĂ©, de prĂ©voyance par internet - souscription suite au passage d'un vendeur chez vous, ou Ă  votre travail - souscription suite Ă  un appel tĂ©lĂ©phonique - souscription suite Ă  la rĂ©ception d'un email commercial Le droit de renonciation ne s'applique pas dans les cas suivants - souscription en agence sauf assurance vie ou assurance capital dĂ©cĂšs - souscription d'un contrat pour un professionnel ou une sociĂ©tĂ© - vous avez dĂ©jĂ  sollicitĂ© une garantie du contrat - souscription d'une assurance auto par internet de votre propre initiative - souscription assurance voyage ou bagage pour une durĂ©e infĂ©rieure Ă  1 mois Comment exercer son droit de renonciation Si le dernier jour tombe un week-end, le dĂ©lai est prolongĂ© au lundi suivant. S'il tombe un jour fĂ©riĂ©, il est prolongĂ© au jour d'aprĂšs. Votre renonciation devra ĂȘtre effectuĂ©e par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception, et c'est la preuve de dĂ©pĂŽt, attestant de la date d'envoi, qui fait foi pour le respect du dĂ©lai. L'assureur dispose de 30 jours, Ă  compter de la rĂ©ception de votre lettre recommandĂ©e papier ou Ă©lectronique, pour vous rembourser. RĂ©siliation Ă  l'Ă©chĂ©ance du contrat ConformĂ©ment Ă  l'article L113-12 du code des assurances, l'assurĂ© peut rĂ©silier son contrat Ă  chaque Ă©chĂ©ance en respectant un prĂ©avis de 2 mois. Notez que l'Ă©chĂ©ance de votre contrat pourra ĂȘtre la date anniversaire de la souscription du contrat, mais aussi une date fixe dans l'annĂ©e, par exemple le 31 dĂ©cembre ou le 31 mai pour une mutuelle. Vous avez peur d'oublier de rĂ©silier ? ConformĂ©ment Ă  la loi Chatel article L113-15-1 l'assureur est obligĂ© de vous informer de cette possibilitĂ© de rĂ©silier au moins 15 jours avant la date limite de rĂ©siliation. Si vous avez reçu l'avis d'Ă©chĂ©ance en retard, le cachet de la Poste faisant foi, alors vous avez 20 jours pour rĂ©silier votre contrat Ă  son Ă©chĂ©ance. Si vous n'avez pas reçu d'avis d'Ă©chĂ©ance, vous pouvez rĂ©silier alors Ă  tout moment, la date effective de rĂ©siliation de votre contrat d'assurance sera le lendemain de la rĂ©ception de votre lettre. Mr Dupont a souscrit un contrat d'assurance d'habitation le 1er juin 2008. Alors qu'il souhaite rĂ©silier, il oublie d'envoyer une lettre de rĂ©siliation Ă  l'Ă©chĂ©ance en respectant le dĂ©lai de prĂ©avis de 2 mois, soit avant le 1er avril date d'envoi faisant foi. Toutefois Il reçoit le 10 mai 2009 un courrier de son assureur indiquant la prime pour l'annĂ©e Ă  venir. Mr Dupont connait ses droits et est devenu un homme vigilant, il lit donc le courrier avec attention et dĂ©couvre en petit caractĂšre, en bas de la page, une mention indiquant qu'il peut rĂ©silier son contrat dans les 20 jours suivant la date d'expĂ©dition du courrier. Il envoie donc un courrier recommandĂ© le 12 mai voir ici modĂšle de lettre de rĂ©siliation. La rĂ©siliation effective de son contrat sera donc le 1er juin. L'avis d'Ă©chĂ©ance pourra ĂȘtre notifiĂ© en petits caractĂšres, au bas de votre courrier indiquant le montant de la prime pour l'annĂ©e Ă  venir. Il faut ĂȘtre vigilant quand vous recevez un courrier de la part de votre assureur, et conserver prĂ©cieusement le courrier qui vous a Ă©tĂ© envoyĂ©, la date prise en considĂ©ration etant celle du cachet de la poste figurant sur la lettre. Sources - article L113-15-1 du code des assurances - article L221-10-1 du code de la mutualitĂ© - article L932-21-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale RĂ©silier Ă  tout moment aprĂšs le premier anniversaire ConformĂ©ment Ă  la loi Hamon, vous pouvez rĂ©silier certains contrats d'assurance Ă  tout moment 12 mois aprĂšs la premiĂšre souscription. Contrats d'assurances concernĂ©s - Assurances habitation - Assurances auto - complĂ©mentaires santĂ© - assurances affinitaires et notamment les assurances mobiles et multimedia. La rĂ©siliation de votre contrat d'assurance sera effective 1 mois aprĂšs la rĂ©ception de la notification par l'assureur. Pour les assurances obligatoires assurance auto, assurance habitation pour les locataires, c'est le nouvel assureur qui se charge de la rĂ©siliation. Vous pouvez donc, en rĂ©alitĂ©, non pas rĂ©silier mais changer d'assureur Ă  tout moment. A titre d'exemple les contrats ci-dessous n'entrent pas le pĂ©rimĂštre de la loi Hamon - protection juridique - assurances de prĂ©voyance dĂ©cĂšs, dĂ©pendance, obsĂšque, garantie accidents de la vie - assurance voyage - assurance multimedia non affinitaire il peut s'agir par exemple d'une assurance proposĂ©e par votre banque pour couvrir les dommages de vos appareils multimedia. Ce n'est pas une assurance affinitaire car elle n'est pas proposĂ©e en lien avec la vente d'un produit par un distributeur - contrat d'assistance article 113-15-12 du code des assurances loi Hamon RĂ©silier son contrat avant l'Ă©chĂ©ance pour un motif lĂ©gitime ConformĂ©ment Ă  l'article L113-16 du code des assurances, en cas de dĂ©mĂ©nagement, mariage, divorce, changement de profession, retraite, et Ă  condition que ce changement implique une modification du risque garanti Ă  vĂ©rifier avec l'assureur, vous pouvez rĂ©silier votre contrat dans les 3 mois suivant l'Ă©vĂšnement et sans pĂ©nalitĂ©. Il vous faudra fournir Ă  votre assureur les piĂšces justificatives. Le dĂ©lai de rĂ©siliation est de 1 mois aprĂšs rĂ©ception du courrier. Vous serez remboursĂ© au prorata de la cotisation dĂ©jĂ  acquittĂ©e. Perte du bien assurĂ© La perte de l'objet que vous avez assurĂ©, par exemple dans le cadre d'une assurance couvrant un tĂ©lĂ©phone mobile, un appareil multimedia, est un motif de rĂ©siliation lĂ©gitime Ă  condition qu'elle ne soit pas couverte par l'assurance Article L121-9 du code des assurances. En pratique ce motif peut ĂȘtre utilisĂ© surtout pour les assurances mobiles et multimedia, les assurances affinitaires, les assurances de biens et d'Ă©quipement, et les mutuelles animaux en cas de fugue de votre animal par exemple. Si vous l'avez payĂ©e par avance, L'assureur est tenu de vous rembourser la portion de cotisation pour la pĂ©riode ou le risque n'a pas couru, c'est Ă  dire entre le jour de la perte du bien ou de l'animal, et la date d'Ă©chĂ©ance du contrat. Vente, donation, ou destruction d'un vĂ©hicule ou bateau ConformĂ©ment Ă  l'article du Code des Assurances, en cas de vente, donation, ou destruction de votre auto, moto, camion scooter et autres vĂ©hicules, ou bateau, l'assurance est suspendue Ă  minuit. Le dĂ©lai de rĂ©siliation est de 10 jours aprĂšs rĂ©ception de la lettre. Vous serez remboursĂ© au prorata de la cotisation dĂ©jĂ  acquittĂ©e. Vous pouvez consultez notre guide sur la rĂ©siliation d'une assurance auto pour plus de prĂ©cisions et des exemples. Cession du bien assurĂ© sauf vĂ©hicule ou bateau Dans le cas de la vente ou le don cession Ă  titre gratuit d'un bien assurĂ© tĂ©lĂ©phone mobile, ordinateur, animal de compagnie, l'assurance est maintenue et transfĂ©rĂ©e au nouveau propriĂ©taire. Afin de ne plus payer les cotisations Ă  venir ou ĂȘtre remboursĂ©, vous devez prĂ©venir votre assureur dĂšs que possible, en joignant Ă  votre lettre une attestation de cession. Si vous avez dĂ©jĂ  payĂ© la cotisation, vous devez ĂȘtre remboursĂ© pour la pĂ©riode allant de la date de rĂ©ception de votre lettre Ă  la date d'Ă©chĂ©ance du contrat. Article L121-10 du code des assurances "... En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă  Ă©choir, Ă  partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre..." Augmentation de la cotisation non justifiĂ©e Une augmentation de votre prime d'assurance non justifiĂ©e hors indexation sur indice de rĂ©fĂ©rence, modification du bonus-malus pour une assurance auto/moto, augmentation des taxes pourra ĂȘtre un motif de rĂ©siliation anticipĂ©e de votre contrat. Modification du risque ConformĂ©ment Ă  l'article du code des Assurances, vous pouvez rĂ©silier votre contrat dans les situations ci-dessous Ă  condition que le risque assurĂ© soit modifiĂ© - changement de domicile dĂ©mĂ©nagement - changement de situation matrimoniale PACS, mariage, divorce - changement de rĂ©gime matrimonial sĂ©paration de biens, communautĂ© de biens... - retraite professionnelle - cessation dĂ©finitive des activitĂ©s professionnelles - changement de profession Notez que vous devrez informer votre assureur dans un dĂ©lai de 3 mois suivant l'Ă©vĂšnement. La rĂ©siliation prend effet 1 mois aprĂšs la rĂ©ception de votre lettre recommandĂ©e, l'accusĂ© de rĂ©ception faisant foi. L'assureur devra vous rembourser, si vous les avez payĂ© par avance, les cotisations pour la pĂ©riode courant entre la date effective de rĂ©siliation et la date d'Ă©chĂ©ance initiale. DĂ©cĂšs du titulaire du contrat En cas de dĂ©cĂšs du titulaire du contrat, le contrat est automatiquement transfĂ©rĂ© Ă  ou aux hĂ©ritiers qui peuvent le rĂ©silier Ă  tout moment, ou dĂ©cider de le conserver en accord avec l'assureur. Il faudra joindre par exemple un acte de dĂ©cĂšs Article L121-10 du code des assurances La rĂ©siliation de votre contrat devra ĂȘtre effectuĂ©e par l'assureur Ă  la date d'envoi de votre lettre ou autre notification, le preuve de dĂ©pĂŽt faisant foi. Vous devrez fournir un acte de dĂ©cĂšs. Vous serez remboursĂ© pour la pĂ©riode de cotisation allant de la date effective de rĂ©siliation Ă  la date d'Ă©chĂ©ance initiale du contrat. ModĂšle de lettre de rĂ©siliation de votre contrat d'assurance ExpĂ©diteur Fait Ă  le Adresse Destinataire Adresse SiĂšge Social Contrat NumĂ©ro Type d'assurance Lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Madame, Monsieur, J'ai l'honneur de vous informer que par la prĂ©sente lettre recommandĂ©e, j'entends faire cesser les effets de la Police d'Assurance dont les rĂ©fĂ©rences sont portĂ©es ci-dessus [choisissez la situation qui vous concerne] - - > A l'Ă©chĂ©ance annuelle de mon contrat, soit le ..../..../.... - - > Ă  compter du ..../..../.... suite Ă  l'absence d'information relative Ă  la date limite d'exercice par l'assurĂ© du droit Ă  renonciation du contrat selon les dispositions du premier alinĂ©a de l'article L'113-15-1 du Code des Assurances. - - > Le ..../..../.... pour vente, donation, destruction de mon vĂ©hicule article du Code des Assurances - - > ConformĂ©ment Ă  la loi Hamon un mois suivant la rĂ©ception de cette notification, ayant souscrit mon contrat il y a plus de 12 mois article 113-15-12 du code des assurances - - > Dans un dĂ©lai de 1 mois, Ă  compter de la prĂ©sente notification en application des dispositions de l'article du code des Assurances, pour le motif suivant - - > changement de domicile * - - > changement de rĂ©gime matrimonial * - - > changement de situation matrimonial * - - > retraite professionnelle * - - > cessation dĂ©finitive des activitĂ©s professionnelles * - - > changement de profession * - - > A dater de ce jour, conformĂ©ment aux dispositions de l'article du Code des Assurances appliquĂ©es Ă  ma qualitĂ© de propriĂ©taire des biens assurĂ©s, rĂ©sultant - - > d'un achat - - > d'une succession - - > Par suite de l'augmentation de votre tarif, dans un dĂ©lai de 30 jours Ă  compter de ce jour, soit le ..../..../.... Je vous remercie de m'adresser dans les plus brefs dĂ©lais un relevĂ© d'informations. Veuillez agrĂ©er l'expression de mes salutations distinguĂ©es. * joindre les justificatifs RĂ©siliation en ligne Nous mettons Ă  votre disposition un service de rĂ©siliation en ligne de votre assurance vous personnalisez votre lettre via un formulaire de rĂ©siliation prĂ©-rempli avec un modĂšle de lettre et l'adresse postale de l'assureur. Votre lettre sera imprimĂ©e dans la journĂ©e, envoyĂ©e par la Poste en courrier recommandĂ© avec accuĂ© de rĂ©ception, et distribuĂ©e dans un dĂ©lai moyen de 72h par la Poste contre signature. Vous pouvez choisir Ă©galement de l'envoyer en LRE lettre recommandĂ©e Ă©lectronique. 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ConformĂ©ment Ă  l'article L113-14 du code des assurances votre lettre de rĂ©siliation doit ĂȘtre envoyĂ©e au siĂšge social de l'assureur ou chez son reprĂ©sentant. "Dans tous les cas oĂč l'assurĂ© a la facultĂ© de demander la rĂ©siliation, il peut le faire Ă  son choix, soit par une dĂ©claration faite contre rĂ©cĂ©pissĂ© au siĂšge social ou chez le reprĂ©sentant de l'assureur dans la localitĂ©, soit par acte extrajudiciaire, soit par lettre recommandĂ©e ou par envoi recommandĂ© Ă©lectronique, soit par tout autre moyen indiquĂ© dans la police." Est-la date d'envoi ou la date de rĂ©ception qui compte pour le respect du dĂ©lai de prĂ©avis ? L’article L113-12 prĂ©cise que c’est la date d’envoi qui compte "Toutefois, l'assurĂ© a le droit de rĂ©silier le contrat Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an, en adressant une lettre recommandĂ©e ou un envoi recommandĂ© Ă©lectronique Ă  l'assureur au moins deux mois avant la date d'Ă©chĂ©ance de ce contrat. »De plus, cette information est confirmĂ©e par cet article de l'INC. Le 17 dĂ©cembre, ma mĂšre 81 ans a Ă©tĂ© contactĂ©e au tĂ©lĂ©phone par une sociĂ©tĂ©. Elle ne se souvient de pas grand chose Ă  part que cela allait ĂȘtre moins cher. Elle a donnĂ© numĂ©ro Iban numĂ©ro secu, sa mutuelle, son assurance. Elle n’a pas ouvert les 4 sms, elle ne sait pas le faire. Elle n’a pas Pu communiquer les codes pour signatures des contrats. On est le 28 dĂ©cembre et pas de nouvelles. Que faire pour se rĂ©tracter quand on a aucune info ? Bertrand D. le 29 dĂ©cembre 2021 Depuis le 9 avril 2021 LOI n° 2021-402 du 8 avril 2021 un simple accord verbal ne suffit plus pour souscrire une assurance via un dĂ©marchage tĂ©lĂ©phonique. Une signature manuscrite ou Ă©lectronique est obligatoire. Pour votre mĂšre le fait qu’elle n’a pas ouvert les sms et communiquĂ© le code confidentiel qui Ă©tait probablement indiquĂ© implique qu’elle n’a pas signĂ© le contrat par ce moyen. Il faudrait vĂ©rifier Ă©galement avec elle qu’elle n’a pas signĂ© via internet mais c’est peu probable. Il ne sera alors pas nĂ©cessaire de se rĂ©tracter, vu que le contrat n’est pas souscrit. Je vous conseille nĂ©anmoins de surveiller les relevĂ©s bancaire pour identifier tout prĂ©lĂšvement frauduleux et prĂ©venir votre banque si nĂ©cessaire pour un remboursement. Est-ce que je peux, pour rĂ©silier mon assurance, simplement ne plus payer les cotisations en faisant opposition sur les prĂ©lĂšvements ? Nous ne pouvons que vous dĂ©conseiller cet option, car mĂȘme si votre contrat est rĂ©siliĂ© par l'assureur et que vous n'ĂȘtes plus assurĂ©, vous devrez quand mĂȘme payer les cotisations dues pour la nouvelle pĂ©riode. En effet, si vous ne payer pas la cotisation due dans les 10 jours suivant la date d'Ă©chĂ©ance de votre contrat, votre assureur vous enverra une lettre de rappel par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Vous avez dĂšs lors 30 jours pour payer, sinon votre contrat sera suspendu. L'assureur peut ensuite rĂ©silier votre contrat 10 jours aprĂšs ces 30 jours, soit 40 jours aprĂšs la date figurant sur l'accusĂ© de rĂ©ception article 113-3 du code des assurances DerniĂšre mise Ă  jour le mardi 14 juin 2022 RevuegĂ©nĂ©rale du droit des assurances. N°07 du 1 juillet 2014. Les consĂ©quences de l'application de l'article L. 121-12 du Code des assurances dans les rapports de l'assurĂ© avec l'acquĂ©reur. RĂ©initialiser Retour. Filtres ( ) Filtres avancĂ©s. 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RĂ©silier > Assurances & services Darty RĂ©silier une assurance Darty Vous souhaitez rĂ©silier votre assurance mobile ou Multimedia Darty ? Ce contrat comportent en gĂ©nĂ©ral une pĂ©riode d'engagement de 12 mois, suite Ă  laquelle vous pouvez rĂ©silier Ă  tout moment conformĂ©ment Ă  la loi Hamon. DĂ©couvrez nos conseils et informations utiles adresse de rĂ©siliation, modĂšle de lettre gratuit et service de rĂ©siliation en ligne par courrier recommandĂ©. Comment rĂ©silier une assurance mobile ou multimedia Darty ? RĂ©silier sans frais avec le droit de rĂ©tractation ou un motif lĂ©gitime La garantie de rĂ©paration Darty Max Le Pack SĂ©rĂ©nitĂ© RĂ©siliation en ligne ModĂšles de lettre de rĂ©siliation en ligne Adresse de rĂ©siliation Darty Questions/RĂ©ponses Comment rĂ©silier une assurance Darty ? L'enseigne Darty vous propose des contrats d'assurance pour vos smartphones et vos appareils multimĂ©dia pour couvrire les risques de vol et dommages. Les vendeurs Darty proposent depuis le 20 aout 2018 les contrats suivants - l'assurance Mobile pour les smartphone et tĂ©lĂ©phones portables - les assurances MultimĂ©dia Foyer et Mono Produit formule essentielle ou premium. ConformĂ©ment aux conditions gĂ©nĂ©rales de vente de l'assurance Mobile et de l'assurance MultimĂ©dia les contrats comportent une durĂ©e d'engagement de 12 mois et sont renouvelĂ©s automatiquement Ă  leur Ă©chĂ©ance. Vous pourrez tout d'abord si vous avez souscrit votre Ă  distance annuler votre contrat en utilisant votre droit de rĂ©tractation. Votre contrat peut comporter une pĂ©riode d'essai vous permettant Ă©galement d'annuler Ă  tout moment. Pendant la prĂ©miĂšre annĂ©e vous pourrez rĂ©silier ensuite qu'en justifiant d'un motif lĂ©gitime perte ou vente de l'appareil, dĂ©cĂšs... Une fois la pĂ©riode de 12 mois terminĂ©e les contrats peuvent ĂȘtre rĂ©siliĂ©s Ă  tout moment ensuite avec un prĂ©avis de 1 mois. La lettre de rĂ©siliation doit ĂȘtre envoyĂ©e au service clientĂšle de Darty. Comment rĂ©silier votre assurance sans frais Droit de rĂ©tractation Pour les assurances mobiles et multimedia vous disposez souvent d'un dĂ©lai de rĂ©tractation ou renonciation de 15 jours quelque soit la façon dont vous avez souscrit le contrat Ă  distance ou en magasin et sans justification dĂ©fini dans les conditions gĂ©nĂ©rales. Ce droit de renonciation est plus large que celui dĂ©fini par loi article L 121-21 du code de la consommation qui ne concerne que les achats Ă  distance. VĂ©rifiez bien dans vos conditions gĂ©nĂ©rales que vous avez cette possibilitĂ©, sinon, le droit de rĂ©tractation ne s'applique que pour les achats Ă  distance et dans un dĂ©lai de 14 jours. Pour annuler votre contrat sans frais, contactez votre assureur par tĂ©lĂ©phone< ou par courrier. Les contrats souscrits en formule premium par prĂ©lĂšvement mensuel donnent droit Ă  un dĂ©lai de rĂ©tractation de 30 jours. RĂ©siliation pendant la premiĂšre annĂ©e Les contrats d'assurance mobile ou multimĂ©dia Darty vous engagent pour une pĂ©riode minimale d'un an pendant laquelle vous ne pouvez pas rĂ©silier votre contrat sans justifier d'un motif lĂ©gitime. ConformĂ©ment Ă  l'Article L. 121-9 du Code des assurances en cas de perte ou destruction du tĂ©lĂ©phone ou de l'appareil multimĂ©dia assurĂ©, Ă  conditions que ne soit pas couvert par votre assurance, vous pouvez rĂ©silier votre contrat de façon anticipĂ©e. En cas de vente ou don de votre smartphone, ordinateur ou autre appareil multimedia il suffit de prĂ©venir votre assureur que vous n'ĂȘtes plus propriĂ©taire. Pensez Ă  joindre un certificat de cession. Par ailleurs, nous vous indiquons que les motifs suivants sont reconnus par la jurisprudence française comme lĂ©gitimes - dĂ©cĂšs du propriĂ©taire - maladie de longue durĂ©e - surendettement - perte d'emploi en CDI Votre demande sera envoyĂ©e par courrier recommandĂ© avec avis de rĂ©ception en joignant un justificatif dans les 3 mois suivant l'Ă©vĂšnement. La rĂ©siliation prendra effet 30 jours aprĂšs la rĂ©ception de votre lettre. L'assureur devra vous rembourser pour la pĂ©riode comprise entre la prise d'effet de la rĂ©siliation et l'Ă©chĂ©ance initialement prĂ©vue. Sophia n'a pas eu de chance avec son tĂ©lĂ©phone, qui a Ă©tĂ© volĂ© une premiĂšre fois, puis cassĂ©. Les deux fois, elle a fait jouer son assurance. Malheureusement, son petit frĂšre a fait tomber le tĂ©lĂ©phone qui ne fonctionne plus. Son assureur lui indique qu'il ne couvre pas plus de 2 sinistres par an et qu'elle ne sera pas indemnisĂ©e. Elle peut donc rĂ©silier son assurance. RĂ©siliation aprĂšs la premiĂšre annĂ©e Votre assurance Darty est conclue pour une durĂ©e de 12 mois et est reconduit automatiquement. Notez que ce n'Ă©tait pas le cas pour d'anciens contrats ex conditions gĂ©nĂ©rales sans reconduction mais la reconduction automatique est bien prĂ©cisĂ©e dans les contrats rĂ©cents conformĂ©ment aux conditions gĂ©nĂ©rales. Sachez que la loi Hamon vous permet de rĂ©silier votre contrat Ă  tout moment aprĂšs une premiĂšre annĂ©e d'engagement en respectant un prĂ©avis de 1 mois. Cette dĂ©marche s'effectuera de prĂ©fĂ©rence par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception, vous pouvez pour ce faire utiliser notre modĂšle de lettre gratuit et l'adresse de rĂ©siliation qui sont Ă  votre libre disposition. RĂ©siliation en ligne Suivant les conditions gĂ©nĂ©rales de votre contrat, la rĂ©siliation pourra ĂȘtre effectuĂ©e par email, tĂ©lĂ©phone, ou par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Vous pouvez Ă©galement utiliser le service de rĂ©siliation en ligne, consistant en l'envoi de votre lettre personnalisĂ©e par courrier recommandĂ© Ă©lectronique. ModĂšles de lettre de rĂ©siliation Darty en ligne [PrĂ©nom - NOM] [Votre adresse ] [NumĂ©ro de votre police d'assurance] Destinataire [Lieu, Date] Objet RĂ©siliation contrat assurance Lettre RecommandĂ©e avec AccusĂ© de RĂ©ception Madame, Monsieur, Par ce courrier je vous fais part de ma volontĂ© immĂ©diate de rĂ©silier mon contrat d'assurance mobile / multimĂ©dia Darty. Je vous prie de me confirmer par retour de courrier la date effective de fin de contrat et de m'octroyer le cas Ă©chĂ©ant le remboursement des sommes trop versĂ©es. Veuillez accepter, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations sincĂšres. Lettre de rĂ©tractation [PrĂ©nom - NOM] [Votre adresse ] [NumĂ©ro de contrat d'assurance] Destinataire [Lieu, Date] Objet RĂ©siliation contrat assurance Lettre RecommandĂ©e avec AccusĂ© de RĂ©ception Madame, Monsieur, Je souhaite renoncer Ă  mon adhĂ©sion au contrat d'assurance [entourez votre contrat] - assurance mobile - assurance multimedia Foyer - assurance multimedia Mono Produit - assurance Darty Max - autre Je vous prie de me confirmer par retour de courrier la date effective de fin de contrat et de me rembourser Ă©ventuellement la cotisation dĂ©jĂ  versĂ©e. Veuillez accepter, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations sincĂšres. Adresses de rĂ©siliation Darty Service Abonnement DARTY TSA 10507 94858 IVRY SUR SEINE CEDEX mail NumĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du service client Darty Max 0978 970 970 prix d’un appel local 24h/24h et 7j/7j Questions/RĂ©ponses J'ai pris une assurance Darty pour mon nouveau Smartphone, mais dans quels cas suis-je vraiment couvert ? Les formules essentielles proposent des garanties en cas de dommage et d'oxydation, les formules premium ajoutent des garanties en cas de vol. Cependant, vĂ©rifiez bien vos conditions gĂ©nĂ©rales de vente pour dĂ©cider si les clauses correspondent Ă  vos besoins. Cet article du vous Ă©clairera sans doute sur les points Ă  vĂ©rifier. Je suis bien assurĂ© si je fais tomber mon tĂ©lĂ©phone ? Non, pour que la garantie fonctionne, le dommage accidentel doit ĂȘtre provoquĂ© par un tiers, et ne doit pas ĂȘtre dĂ» Ă  une nĂ©gligence de votre part ni survenu Ă  votre domicile. Par exemple vous serez dĂ©dommagĂ© si votre appareil se brise au cours d’une bousculade provoquĂ©e par autrui joignez une dĂ©claration sur l’honneur Ă  votre assureur. J'ai le droit de mettre un terme Ă  mon assurance si je ne possĂšde plus le tĂ©lĂ©phone assurĂ© ? Oui Ă  condition que ce ne soit pas couvert par votre assurance. Pour cela, vous devez Ă©mettre une dĂ©claration de vente / don / perte / destruction / vol de votre tĂ©lĂ©phone. On me propose un smartphone reconditionnĂ© d'une marque diffĂ©rente pour remplacer le mien aprĂšs un sinistre. Est-ce lĂ©gal ? Oui, cela est mentionnĂ© dans les conditions gĂ©nĂ©rales de votre contrat, pour la formule Premium uniquement. J'ai souscrit sans m'en rendre compte un contrat d'Ă©lectricitĂ© Engie en achetant une machine Ă  coudre, que faire ? Darty distribue des offres Engie dans ses magasins AJUST 3 ANS, ElectricitĂ©, Gaz Naturel ou Duo d'ENGIE. Des internautes se sont plaint dans les forums de Que Choisir de pratique de vente forcĂ©e. Consultez notre page sur la rĂ©siliation d'un abonnement Energie Engie pour plus de prĂ©cisions. Dois-je ĂȘtre vigilant avec la promotion "1 mois offert" ? Des internautes indiquent avoir Ă©tĂ© incitĂ©s Ă  souscrire une assurance ont donnĂ© leur RIB pour profiter d'une une promotion "1 mois offert" sous la forme d'un remboursement. Si vous ne souhaitez pas souscrire, pensez Ă  utiliser votre droit de rĂ©tractation sinon vous serez engagĂ© pour une pĂ©riode de 1 an. N'oubliez pas Ă©galement que dĂ©clarer un sinistre pendant cette pĂ©riode met fin automatiquement au dĂ©lai de rĂ©tractation. RĂ©siliation du contrat par Darty pour non paiement des cotisations J'ai souscrit une assurance Darty le Vol/Casse Darty pour ma trotinette Ă©lectrique le 16 septembre 2021. Mon contrat a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© en janvier car je n'ai pas pu payer les cotisations mensuelles pendant plusieurs mois, j'ai reçu un mail de rĂ©siliation, mais est-ce normal que je doive continuer Ă  payer les cotisations ?Maurin G., le 7 mars 2022. En effet, que votre contrat ait Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© par l'assureur pour non paiement de la cotisation ne vous empĂȘche pas de devoir payer les cotisations mensuelles jusqu’à la prochaine date d’échĂ©ance, soit le 16 septembre 2022 article 113-3 du code des assurances Souscription d'une assurance mobile Darty par un mineur Mon fils a achetĂ© un Mac book il y a quelques mois et il a pris une assurance de 14 euros mais je viens de me rendre compte que Darty lui prĂ©lĂšve aussi un antivirus 13 euro 90 qu'il n a jamais demandĂ©. Sachant que mon fils est mineur et que c'est prĂ©levĂ© sur son compte puis-je rĂ©silier ? Nathalie B., le 23 juin 2022. Votre fils Ă©tant mineur il n’a pas le droit de faire des achats sans votre accord, Ă  l’exception d’achats de faibles montant ticket de bus, CD... Si le contrat est Ă  son nom et qu’il a Ă©tĂ© effectuĂ© sans votre consentement vous pouvez donc demander Ă  Darty d’annuler le contrat de vente, conformĂ©ment Ă  l’article 1146 du code civil. Je vous conseille d'essayer d'abord de rĂ©gler cette affaire Ă  l'amiable en faisant une rĂ©clamation auprĂšs de Darty, et de vous faire aider par une association de consommateurs si besoin. DerniĂšre mise Ă  jour le jeudi 23 juin 2022
Contenude la loi Hamon. La loi Hamon, ou loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, a grandement facilité les conditions pour résilier une assurance. Jusqu'en 2014, les contrats d'assurance, et notamment les assurances auto et les assurances habitation, étaient le plus souvent renouvelés automatiquement chaque année.
L’assurance sert Ă  vous protĂ©ger dans votre vie quotidienne, par exemple, contre des dommages que vous auriez provoquĂ©s ou que vous auriez rencontrĂ©s. Comme tous les contrats conclus entre particuliers, les contrats d’assurance obĂ©issent aux principes gĂ©nĂ©raux Ă©noncĂ©s dans le Code civil. S’agissant par exemple des contrats d’assurance de dommages, ceux-ci font l’objet, en outre, d’une rĂ©glementation particuliĂšre, ils sont rĂ©gis par le Code des assurances. Soyez vigilant, lisez bien les garanties de votre contrat avant de vous engager. CrĂ©dit photo ©Pixabay Assurance - PDF, 636 Ko Le contrat d’assurance est rĂ©gi par le Code des assurances s'il a Ă©tĂ© conclu par une sociĂ©tĂ© d'assurance, par le Code de la mutualitĂ© s'il a Ă©tĂ© conclu par une mutuelle, ou par le Code de la SĂ©curitĂ© sociale s'il a Ă©tĂ© conclu par une institution de prĂ©voyance. Le contrat d'assurance est une convention par laquelle l'assureur s'engage Ă  verser Ă  l'assurĂ© une somme d'argent rĂ©parant le prĂ©judice subi en cas de survenance d'un sinistre, dĂ©fini en Ă©change du paiement d'une somme versĂ©e, soit Ă  l'origine, soit pĂ©riodiquement. Les caractĂ©ristiques du contrat d'assurance Le contrat d'assurance prĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes il est consensuel rĂ©sultant d'un accord de volontĂ©, alĂ©atoire sa rĂ©alisation est subordonnĂ©e Ă  la survenance d'un Ă©vĂ©nement incertain, synallagmatique faisant naĂźtre des obligations rĂ©ciproques entre l'assureur et l'assurĂ©, d'adhĂ©sion rĂ©digĂ© par l'assureur, Ă  titre onĂ©reux souscrit en contrepartie d'une prime, successif il s'Ă©chelonne dans le temps, rĂ©glementĂ© soumis au Code des assurances. Le risque qui est couvert est dĂ©fini par les parties, gĂ©nĂ©ralement par des conditions gĂ©nĂ©rales et des conditions particuliĂšres. Le risque doit ĂȘtre indĂ©pendant de la volontĂ© des parties. Les Ă©vĂ©nements certains, impossibles ou dĂ©pendants de la volontĂ© de l'assurĂ© ne sont pas assurables. Les assurances peuvent ĂȘtre de deux natures assurances de dommages ou assurances de personnes. Les assurances de dommages couvrent Ă  la fois les dommages que subissent les biens, et les paiements auxquels l’assurĂ© est tenu lorsque sa responsabilitĂ© est engagĂ©e pour avoir causĂ© un dommage. Les assurances de personnes couvrent des Ă©vĂ©nements qui touchent l’assurĂ© lui-mĂȘme ou le bĂ©nĂ©ficiaire la santĂ©, le dĂ©cĂšs, l’invaliditĂ©, le chĂŽmage, etc.. Un contrat d'assurance peut ĂȘtre individuel souscrit par un assurĂ© ou collectif souscrit par un tiers pour couvrir un groupe d'assurĂ©s, intuitu personae portant sur une personne ou non assurance de chose, de droit privĂ© ou de droit public lorsqu'il est conclu dans le cadre d'un marchĂ© public, civil, commercial ou mixte selon la qualitĂ© des parties. La formation du contrat d'assurance La formation du contrat d'assurance est gĂ©nĂ©ralement prĂ©cĂ©dĂ©e de dĂ©marches et d'Ă©changes entre la personne qui veut s'assurer et l'assureur ou des intermĂ©diaires. Aussi, est-il important pour l'assurĂ© de connaĂźtre le moment exact Ă  partir duquel il est engagĂ© car si le contrat est formĂ©, l'assurĂ© est engagĂ©, il doit ses primes et ne peut se dĂ©gager qu'en respectant les rĂšgles de rĂ©siliation du contrat c'est-Ă -dire pas dans l'immĂ©diat, gĂ©nĂ©ralement ; si le contrat n'est pas formĂ© alors que l'assurĂ© croit l'inverse, il n'est pas protĂ©gĂ© en cas de sinistre. L'information rĂ©ciproque des parties L'information de l'assureur L'assureur, avant de souscrire, a besoin d'informations sur le risque pour savoir s'il est assurable et pour fixer le tarif. Pour cela, il fait remplir au demandeur un questionnaire intitulĂ© proposition d'assurance. La proposition n'engage ni l'assureur ni l'assurĂ©. L'assurĂ© peut Ă  tout moment la retirer tant que l'assureur ne l'a pas acceptĂ©e. Si la proposition d'assurance n'engage pas l'assurĂ©, en revanche, les rĂ©ponses aux questions doivent ĂȘtre exactes car lorsque le contrat sera formĂ©, ce sera sur cette base que seront apprĂ©ciĂ©es les Ă©ventuelles fausses dĂ©clarations qui entraĂźnent des sanctions. Si vous contactez un assureur pour obtenir simplement des informations sur par exemple ses tarifs et ses garanties, il est souhaitable de l’en informer au prĂ©alable afin d’éviter tout malentendu. L'information de l'assurĂ© L'assureur est tenu de fournir une fiche d'information sur le prix et les garanties de l'assurĂ©. Lorsqu'il s'agit d'un contrat de responsabilitĂ© civile, cette fiche d'information doit expliquer le fonctionnement dans le temps des garanties. L'Ă©change des consentements Comme tout contrat consensuel, le contrat d'assurance se forme par le seul accord des parties, mĂȘme verbal. NĂ©anmoins, dans la pratique, la formation du contrat est soumise contractuellement Ă  une formalitĂ© comme la signature de la police. La note de couverture L'assureur peut ĂȘtre amenĂ© Ă  Ă©tablir un contrat provisoire, soit en attendant d'Ă©tudier le risque de façon plus approfondie, soit en attendant l'Ă©tablissement d'un contrat dĂ©finitif. Il dĂ©livre alors un document appelĂ© note de couverture. Il y est mis fin par l'Ă©tablissement du contrat dĂ©finitif. Si le contrat n'est pas conclu, elle cesse ses effets Ă  la date prĂ©vue. La prise d'effet des garanties En l'absence de toute indication contraire, le contrat prend effet dĂšs sa formation. Le contrat peut ĂȘtre formĂ© mais la prise d'effet des garanties peut ĂȘtre reportĂ©e soit Ă  une date convenue, soit Ă  une formalitĂ© signature de la police, ou souvent, paiement de la premiĂšre prime, car l'assureur veut ĂȘtre sĂ»r d'avoir Ă©tĂ© payĂ© avant de garantir. La police d’assurance Le contrat est le lien juridique qui unit les parties. La police d'assurance est l'Ă©crit qui constitue la preuve du contrat d'assurance. Le contrat d'assurance, dans son acceptation courante, est composĂ© de conditions gĂ©nĂ©rales qui dĂ©crivent les droits et obligations des parties et les garanties. Ce sont des conditions communes Ă  l'ensemble des contrats d'une sociĂ©tĂ© qui couvrent les mĂȘmes risques. S'y ajoutent des conditions particuliĂšres qui reprennent les donnĂ©es propres Ă  un assurĂ©. Il peut aussi comprendre des conventions spĂ©ciales, ou autres annexes dont la dĂ©nomination varie, qui se rapportent aux risques couverts. L'attestation d'assurance S'agissant de certaines assurances obligatoires, notamment la responsabilitĂ© civile automobile, l'assureur doit dĂ©livrer une attestation d'assurance qui prouve que l'assurĂ© a respectĂ© l'obligation d'assurance. La cotisation d'assurance La rĂ©munĂ©ration Ă  verser Ă  l'assureur en contrepartie du risque pris en charge est appelĂ©e cotisation ou prime. L'avis d'Ă©chĂ©ance L'avis d'Ă©chĂ©ance ou appel de cotisation est un imprimĂ© par lequel l'assureur prĂ©cise le montant de la somme Ă  verser cotisation nette et accessoires et la date Ă  partir de laquelle vous devez la payer date d'Ă©chĂ©ance. Les Ă©lĂ©ments de la cotisation La cotisation nette La cotisation nette somme permettant de payer les sinistres et les frais de fonctionnement de la sociĂ©tĂ© y compris, le cas Ă©chĂ©ant, les commissions des intermĂ©diaires agents gĂ©nĂ©raux et courtiers. Les accessoires Les accessoires ou frais somme couvrant certains frais de gestion comme l'Ă©tablissement des avis d'Ă©chĂ©ance. Si la sociĂ©tĂ© d'assurances Ă©tablit un avenant pour modifier le contrat, elle peut percevoir des accessoires supplĂ©mentaires. L'indice Si le contrat souscrit est indexĂ©, l'avis d'Ă©chĂ©ance comporte probablement le montant de l'indice. L'indice choisi est gĂ©nĂ©ralement un indice extĂ©rieur Ă  l'assurance, mais il reste liĂ© au risque indice du coĂ»t du bĂątiment pour les assurances de l'habitation, prix de la journĂ©e d'hospitalisation pour l'assurance maladie... L'indexation permet de rĂ©ajuster automatiquement dans la mĂȘme proportion le montant des cotisations et celui des garanties. Elle est souhaitable, notamment pour l'assurance de biens dont la valeur augmente au cours des annĂ©es. Sans indexation, trĂšs vite les capitaux assurĂ©s ne correspondraient plus Ă  la valeur des biens garantis en raison de la dĂ©prĂ©ciation de la monnaie et de la hausse des prix. L'indemnitĂ© versĂ©e Ă  l'assurĂ© serait alors rĂ©duite. Les taxes Les taxes sont des sommes reversĂ©es par les assureurs au TrĂ©sor public. Elles varient suivant les risques pris en charge 30% pour le risque incendie des particuliers, 9% pour le dĂ©gĂąt d'eau, etc. La taxe de l'assurance obligatoire automobile 18% est majorĂ©e de certaines contributions Ă  la SĂ©curitĂ© sociale, au Fonds de garantie. Toutes les taxes sont calculĂ©es sur la base de la cotisation nette, des frais ou accessoires compris. L'Ă©volution de la cotisation Si l'augmentation est liĂ©e Ă  l'indice, le principe de cette majoration a Ă©tĂ© acceptĂ© en signant un contrat indexĂ©. Pour vĂ©rifier que l'augmentation ne dĂ©passe pas la majoration de l'indice, il suffit d'effectuer l'opĂ©ration suivante cotisation de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente X nouvel indice de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Si l'augmentation est liĂ©e Ă  l'application d'un malus assurance automobile, l'augmentation rĂ©sulte de la clause de bonus-malus prĂ©vue dans le contrat. Elle ne constitue pas Ă  elle seule une cause de rĂ©siliation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  une modification des taxes, celles-ci peuvent varier par dĂ©cision lĂ©gale ou rĂ©glementaire. Cette augmentation s'impose Ă  tous et ne donne pas lieu Ă  rĂ©siliation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  l'adjonction de nouvelles garanties obligatoires, l'augmentation qui accompagne parfois celle-ci s'impose d'elle-mĂȘme exemple, la garantie catastrophes naturelles. De mĂȘme, depuis la loi du 9 septembre 1986, tous les contrats de biens comportent automatiquement la garantie des dommages matĂ©riels rĂ©sultant d'actes de terrorisme et d'attentats. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  une variation des tarifs de l'assureur, deux hypothĂšses sont envisageables le contrat comporte une clause "rĂ©vision des cotisations" ou "adaptation des cotisations" cette clause autorise la sociĂ©tĂ© d'assurance Ă  majorer ses tarifs. L'assurĂ© dispose de quinze jours ou un mois Ă  partir du moment oĂč il a connaissance de l'augmentation, pour demander la rĂ©siliation du contrat par lettre recommandĂ©e. Certains contrats prĂ©cisent le taux minimal d'augmentation au-dessous duquel l'assurĂ© ne bĂ©nĂ©ficie pas de cette facultĂ© de rĂ©siliation. Dans ce cas, l'assureur rĂ©clamera la partie de cotisation comprise entre la date d'Ă©chĂ©ance et de rĂ©siliation, calculĂ©e selon l'ancien tarif. Mais il est possible que la sociĂ©tĂ© d'assurance ne rĂ©silie le contrat qu'Ă  l'Ă©chĂ©ance annuelle suivante. L'assurĂ© n'est pas davantage tenu d'accepter une hausse des frais ou accessoires. Celle-ci peut ĂȘtre refusĂ©e dans les mĂȘmes conditions ; le contrat ne comporte pas de clause de rĂ©vision de cotisation l'assureur n'a pas le droit de modifier la cotisation sans l'accord de l'assurĂ©. Il est donc permis de refuser l'augmentation et de demander de recalculer la cotisation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  un rappel de cotisation, seules les sociĂ©tĂ©s mutuelles d'assurance Ă  cotisations variables ont le droit d'envoyer des rappels de cotisation Ă  leurs adhĂ©rents. La forme juridique d'une sociĂ©tĂ© d'assurances est indiquĂ©e dans l'en-tĂȘte des documents remis aux assurĂ©s, au-dessous du nom de la sociĂ©tĂ©, avec la mention " cotisations variables " ou " cotisations fixes ". Les rappels de cotisations sont dĂ©cidĂ©s par le conseil d'administration de la sociĂ©tĂ©. Ils s'appliquent Ă  un exercice donnĂ©. Toutes les personnes qui ont cotisĂ© cette annĂ©e-lĂ  doivent payer le rappel, mĂȘme si, depuis, elles ne sont plus sociĂ©taires. Le paiement de la cotisation L'assurĂ© est obligĂ© de payer ses cotisations aux dates convenues, et dispose de dix jours aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance pour le faire. Si la cotisation n'est pas rĂ©glĂ©e dans les dĂ©lais, la sociĂ©tĂ© d'assurance enverra une lettre recommandĂ©e dite de mise en demeure. Trente jours aprĂšs, la garantie s'arrĂȘtera. Ce dĂ©lai est calculĂ© Ă  partir du jour du dĂ©pĂŽt Ă  la poste de la lettre recommandĂ©e. La sociĂ©tĂ© d'assurance peut poursuivre l'assurĂ© en justice pour obtenir le paiement de la cotisation, mĂȘme si elle rĂ©silie le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours, comme la loi l'y autorise. Si le rĂšglement de la cotisation a Ă©tĂ© effectuĂ© plus de trente jours aprĂšs l'envoi de la lettre de mise en demeure soit le contrat n'a pas Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©, et la garantie repart alors le lendemain Ă  midi du jour oĂč la cotisation a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e ; soit l'assureur a mis fin au contrat, et la garantie cesse au plus tĂŽt le 41Ăšme jour aprĂšs l'envoi de la lettre de mise en demeure. Dans ce cas, le paiement de la cotisation, qui reste due intĂ©gralement, ne remettra pas le contrat en vigueur. L'indemnitĂ© d'assurance L'assurĂ© est libre d'utiliser l'indemnitĂ© versĂ©e par l'assureur comme bon lui semble, sauf disposition contraire prĂ©vue dans le contrat. Ce principe est validĂ© par une jurisprudence constante en la matiĂšre. Contrairement Ă  ce que l'on croit, l'assurĂ© n'a aucune obligation de l'employer pour remplacer le bien ou pour rĂ©parer le dommage objet du sinistre. Toutefois, si la rĂšgle veut que l'assurĂ© soit le seul Ă  dĂ©cider de l'usage qui doit ĂȘtre fait de l'indemnitĂ©, le contrat ou la loi peuvent prĂ©voir le contraire. Ainsi, pour l'assurance dommage construction, l'article du Code des assurances prĂ©voit que l'indemnitĂ© doit ĂȘtre affectĂ©e Ă  la rĂ©paration de l'immeuble. Cette exception est impĂ©rative en cas de catastrophe naturelle. L'article du Code des assurances prĂ©voit expressĂ©ment que les indemnitĂ©s versĂ©es en rĂ©paration d'un dommage causĂ© Ă  un immeuble doivent ĂȘtre utilisĂ©es pour sa remise en Ă©tat. La modification du contrat d'assurance En cours de contrat, des modifications peuvent ĂȘtre proposĂ©es par l'assurĂ© ou l'assureur qui souhaite changer les termes de l'accord initial, ou bien rĂ©sulter de circonstances nouvelles qui affectent le risque dĂ©clarĂ© Ă  l'origine. Dans tous les cas, les modalitĂ©s de modification du contrat d'assurance sont rĂ©glementĂ©es par la loi. Les modifications non liĂ©es Ă  un changement de risque L'assureur est Ă  l'origine d'une proposition de modification Lorsque l'assureur propose de revoir les dispositions du contrat initial, il doit dans tous les cas recueillir l'accord de l'assurĂ©. Cet accord est matĂ©rialisĂ© par un avenant. L'assurĂ© peut toutefois refuser les modifications proposĂ©es. L'assureur doit alors maintenir les conditions de garantie initiales. En revanche, il garde la facultĂ© de rĂ©silier le contrat Ă  l'Ă©chĂ©ance annuelle suivante. L'assurĂ© est Ă  l'origine d'une demande de modification La demande de modification doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e. Le Code des assurances prĂ©voit des rĂšgles particuliĂšres concernant l'acceptation de l'assureur. Dans la mesure oĂč sa demande ne concerne pas un contrat d'assurance sur la vie, l'assurĂ© pourra la considĂ©rer comme acceptĂ©e si l'assureur ne la refuse pas dans le dĂ©lai de dix jours. Autrement dit, le silence de l'assureur signifie son acceptation. Les modifications liĂ©es Ă  l'Ă©volution du risque L'aggravation du risque Lorsque le risque dĂ©crit au moment de la souscription du contrat Ă©volue dans le temps, cette Ă©volution peut se traduire par une aggravation du risque. Or, le Code des assurances fait obligation Ă  l'assurĂ© de dĂ©clarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour consĂ©quence, soit d'aggraver les risques, soit d'en crĂ©er de nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les rĂ©ponses faites Ă  l'assureur dans le formulaire de dĂ©claration du risque lors de la conclusion du contrat. L'assurĂ© doit dĂ©clarer ces circonstances nouvelles Ă  l'assureur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  partir du moment oĂč il en a eu connaissance. Suite Ă  cette dĂ©claration, l'assureur doit dire, dans les dix jours, s'il envisage de rĂ©silier ou de maintenir la garantie avec une majoration de la cotisation. En cas de rĂ©siliation, celle-ci intervient alors dix jours aprĂšs notification. En cas de proposition avec majoration de la cotisation, deux cas se prĂ©sentent l'assurĂ© ne donne pas suite Ă  la proposition de l'assureur, ou refuse expressĂ©ment le nouveau montant dans le dĂ©lai de trente jours Ă  compter de la proposition, l'assureur peut alors rĂ©silier le contrat au terme de ce dĂ©lai ; l'assurĂ© accepte les nouvelles conditions, un avenant ou un nouveau contrat est Ă©tabli. Ces dispositions ne privent pas l'assureur de proposer d'autres solutions. Ainsi, lorsque la modification du risque apparaĂźt mineure au regard des critĂšres de tarification retenus Ă  la souscription, l'assureur peut enregistrer par voie d'avenant la situation nouvelle sans majorer la cotisation. Dans le cas d’une assurance garantissant le remboursement d’un emprunt assurance-emprunteur, l’assureur ne peut en revanche pas rĂ©silier le contrat pour cause d’aggravation du risque, sauf dans des conditions particuliĂšres, rĂ©sultant d’un changement de comportement volontaire de l’assurĂ© exemple, pratique d’une nouvelle activitĂ© sportive particuliĂšrement risquĂ©e. La diminution du risque MĂȘme lorsque la situation nouvelle ne constitue pas une aggravation de risque, l'assurĂ© conserve la possibilitĂ© de la dĂ©clarer Ă  son assureur. Dans le cas oĂč, pour le calcul de la cotisation, l'assureur a tenu compte de certaines circonstances mentionnĂ©es dans le contrat et que celles-ci viennent Ă  disparaĂźtre, le montant de la cotisation doit ĂȘtre rĂ©duit. Un refus de l'assureur de rĂ©duire le montant de la cotisation autorise l'assurĂ© Ă  rĂ©silier le contrat. La rĂ©siliation prend effet trente jours aprĂšs la dĂ©nonciation faite par l'assurĂ©. A noter que ces dispositions ne sont pas applicables aux assurances sur la vie, et Ă  l'assurance maladie lorsque l'Ă©tat de santĂ© de l'assurĂ© se trouve modifiĂ©. Les modifications imposĂ©es par la loi De nouvelles garanties sont parfois imposĂ©es par la loi. Dans cette hypothĂšse, les assurĂ©s ne peuvent pas les refuser exemple, la garantie catastrophes naturelles, la garantie des dommages matĂ©riels rĂ©sultant d'actes de terrorismes et d'attentats. La rĂ©siliation du contrat d'assurance La rĂ©siliation du contrat souscrit par l'assurĂ© La rĂ©siliation Ă  l’échĂ©ance A l'exception des contrats souscrits pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e, les contrats d'assurance sont automatiquement reconduits. ConformĂ©ment aux dispositions du Code des assurances, l'assurĂ© peut demander la rĂ©siliation de son contrat au plus tard deux mois avant sa date d'Ă©chĂ©ance, sauf pour les contrats d'assurance maladie, pour lesquels ce dĂ©lai peut ĂȘtre diffĂ©rent. Pour faciliter la rĂ©siliation des contrats tacitement reconductibles, le Code des assurances prĂ©voit que l'assureur est tenu de rappeler, avec l'avis d'Ă©chĂ©ance, la date limite Ă  laquelle l'assurĂ© Ă  la possibilitĂ© de dĂ©noncer la reconduction automatique de son contrat. Ce rappel peut figurer sur l'avis d'Ă©chĂ©ance ou sur un document distinct transmis avec l'avis d'Ă©chĂ©ance. Si l'envoi de l'avis d'Ă©chĂ©ance et de cette information lui sont envoyĂ©s moins de quinze jours avant la date limite Ă  laquelle il peut demander la rĂ©siliation de son contrat, l'assurĂ© dispose d'un dĂ©lai de vingt jours Ă  compter de la date d'envoi de l'avis pour mettre fin Ă  son contrat. Enfin, si l'assurĂ© ne reçoit aucune information Ă  ce sujet, il peut rĂ©silier le contrat Ă  tout moment, sans prĂ©avis ni pĂ©nalitĂ©. Ces dispositions ne concernent que les contrats garantissant les particuliers en dehors de leur activitĂ© professionnelle. Elles ne sont en outre applicables ni aux assurances sur la vie, ni aux contrats de groupe. La rĂ©siliation en cours d’annĂ©e de certains contrats d’assurance Depuis le 1er janvier 2015, certains contrats d’assurance automobile, moto, habitation ainsi que les assurances complĂ©mentaires d’un voyage ou d’un bien comme un tĂ©lĂ©phone portable sont rĂ©siliables librement Ă  tout moment aprĂšs un an d’engagement. La rĂ©siliation prend effet un mois aprĂšs que l’assureur en a reçu la notification. L’assureur est tenu de rembourser la prime correspondant Ă  la pĂ©riode qui n’est plus assurĂ©e dans un dĂ©lai de trente jours Ă  compter de la date de rĂ©siliation du contrat. Comment rĂ©silier ? Deux cas de figure peuvent se prĂ©senter pour les assurances obligatoires, c’est le nouvel assureur choisi qui procĂ©dera Ă  la demande de rĂ©siliation auprĂšs de l’ancien assureur. Le nouvel assureur doit veiller Ă  la continuitĂ© de la couverture pendant cette opĂ©ration. Sont concernĂ©es l’assurance automobile, moto ainsi que l’assurance habitation pour un locataire ; pour les autres assurances cas de l’assurance habitation pour un propriĂ©taire par exemple, l’assurĂ© qui souhaite rĂ©silier son contrat d’assurance devra en aviser son assureur par courrier simple, fax ou courrier Ă©lectronique. Les contrats souscrits par les professionnels Les contrats d'assurances maladie et professionnels peuvent ne pas ĂȘtre rĂ©siliables chaque annĂ©e une autre pĂ©riodicitĂ© de rĂ©siliation est alors indiquĂ©e par le contrat. Pour rĂ©silier, l'assurĂ© doit envoyer une demande par lettre recommandĂ©e avant le dĂ©but du prĂ©avis de rĂ©siliation qui figure dans son contrat. L'accusĂ© de rĂ©ception n'est pas obligatoire, mais c'est le seul moyen d'ĂȘtre sĂ»r que la sociĂ©tĂ© d'assurances a reçu la demande de rĂ©siliation. Si le contrat a Ă©tĂ© remplacĂ© lors d'une demande de modification, la date d'Ă©chĂ©ance et le prĂ©avis Ă  prendre en compte sont inscrits sur le dernier contrat. Si les dĂ©lais n'ont pas Ă©tĂ© respectĂ©s, le contrat n'est pas rĂ©siliĂ© et la cotisation pour l'annĂ©e Ă  venir reste due. L'assurance sur la vie L'assureur ne peut pas obliger l'assurĂ© Ă  payer sa cotisation. En revanche, pour les contrats Ă  cotisations pĂ©riodiques, il doit adresser une lettre recommandĂ©e, au plus tĂŽt dans les dix jours, aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance, pour indiquer que, Ă  dĂ©faut de paiement dans les quarante jours, le contrat sera rĂ©duit ou rĂ©siliĂ©. Un contrat rĂ©duit se poursuit jusqu'Ă  son terme avec des garanties plus faibles. DĂ©mĂ©nagement, mariage, retraite Quelle que soit sa durĂ©e, le contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© Ă  l'occasion d'un dĂ©mĂ©nagement multirisque habitation ; d'un changement rĂ©gime ou de situation matrimoniale mariage, divorce, veuvage, ou encore Ă  la suite d'une modification du contrat de mariage ; d'un changement de profession ; de la cessation des activitĂ©s professionnelles ; Ă  condition que le changement soit en rapport avec le risque couvert. La demande de rĂ©siliation, qui doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'Ă©vĂ©nement et prend effet un mois aprĂšs la rĂ©ception par l'autre partie de la notification. L'assureur doit restituer la partie de la cotisation pour la pĂ©riode ou le risque n'est plus couvert. Vente, achat, hĂ©ritage Ces circonstances ne permettent pas de mettre fin au contrat dĂšs la survenance de l'Ă©vĂ©nement. Sauf en cas de vente d'un vĂ©hicule Ă  moteur ou d'un bateau, le contrat est automatiquement transfĂ©rĂ© au nouveau propriĂ©taire. A celui-ci de la faire mettre Ă  son nom, de demander d'Ă©ventuelles modifications ou de la rĂ©silier. Il est possible de rĂ©silier le contrat dans les trois mois Ă  partir du jour ou l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert du contrat Ă  son nom. En cas de vente ou de donation d'un vĂ©hicule ou d'un bateau, l'assurance est suspendue Ă  minuit, le jour de la vente de la voiture ou du bateau. La rĂ©siliation du contrat peut ĂȘtre demandĂ©e Ă  l'assureur. Celle-ci devient effective dix jours aprĂšs rĂ©ception de la lettre par l'assureur. Le prorata de la cotisation pour la pĂ©riode de non-assurance est remboursĂ©. A dĂ©faut de remise en vigueur ou de rĂ©siliation par l'assurĂ© ou par l'assureur, la rĂ©siliation intervient de plein droit dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la vente. La suspension du contrat En dehors des cas de suspension automatique prĂ©vus par le Code des assurances vente du vĂ©hicule, non-paiement de la cotisation, etc., l'assureur n'est pas tenu de rĂ©pondre favorablement Ă  une demande de suspension de contrat. Perte totale de la chose assurĂ©e En cas de perte totale de la chose assurĂ©e rĂ©sultant d'un Ă©vĂ©nement non couvert par le contrat, l'assurance prend fin de plein droit. L'assureur doit alors rembourser la partie de cotisation pour la pĂ©riode oĂč le risque n'est plus couvert. La rĂ©siliation du contrat par l'assureur L'assureur, comme l'assurĂ©, peut gĂ©nĂ©ralement rĂ©silier un contrat d’assurance Ă  l’expiration d’un dĂ©lai d’un an. Il n'a pas Ă  justifier sa dĂ©cision. En outre, la loi permet gĂ©nĂ©ralement aux sociĂ©tĂ©s d'assurances de rĂ©silier un contrat aprĂšs un sinistre ou en cas de non-paiement de la cotisation par l'assurĂ©. Elles doivent respecter les modalitĂ©s prĂ©vues par le Code des assurances. L'assureur rĂ©silie Ă  l'Ă©chĂ©ance L’assureur doit respecter un prĂ©avis de deux mois pour les contrats souscrits par les particuliers et envoyer sa lettre en recommandĂ©. Il doit indiquer Ă  l’assurĂ© le motif de la rĂ©siliation unilatĂ©rale de son contrat. L'assureur rĂ©silie aprĂšs un sinistre Pour qu'un contrat puisse ĂȘtre rĂ©siliĂ© aprĂšs un sinistre, la mention de cette possibilitĂ© doit figurer dans le chapitre rĂ©siliation des conditions gĂ©nĂ©rales. La survenance du sinistre suffit. Il n'est pas nĂ©cessaire que l'assureur doive indemniser ou que l'assurĂ© porte la responsabilitĂ© des dommages. L'assureur ne peut plus rĂ©silier aprĂšs avoir acceptĂ© le rĂšglement d'une cotisation Ă©chue aprĂšs le sinistre plus d'un mois aprĂšs avoir eu connaissance du sinistre. Dans le cas d'une rĂ©siliation aprĂšs un sinistre, le contrat se termine un mois aprĂšs la notification de la rĂ©siliation Ă  l'assurĂ©. La lettre recommandĂ©e est valable, mĂȘme si l'assurĂ© a dĂ©mĂ©nagĂ© ou n'est pas allĂ© la chercher Ă  la poste. L'assureur doit rembourser la partie de la cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pour laquelle les risques ne sont plus garantis. Si l'assurĂ© a souscrit d'autres contrats auprĂšs de la mĂȘme sociĂ©tĂ©, il peut demander leur rĂ©siliation par lettre recommandĂ©e dans le mois qui suit la notification de la rĂ©siliation par l'assureur. Ces contrats prendront fin un mois aprĂšs la demande. L'assureur rĂ©silie pour non-paiement des cotisations L'assurĂ© dispose de dix jours aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance pour rĂ©gler sa cotisation. Si ce dĂ©lai est dĂ©passĂ©, la sociĂ©tĂ© d'assurances envoie une lettre recommandĂ©e. Trente jours aprĂšs, le contrat est suspendu et l'assurĂ© n'est plus garanti. Ce dĂ©lai est calculĂ© Ă  partir du jour du dĂ©pĂŽt Ă  la poste de la lettre recommandĂ©e. L'assureur a le droit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours si la cotisation n'a toujours pas Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e. La cotisation impayĂ©e reste intĂ©gralement due Ă  l'assureur, mĂȘme quand le contrat est rĂ©siliĂ©, et son paiement ne remettra pas le contrat en vigueur. Si le contrat n'a pas Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©, la garantie repart le lendemain Ă  midi du jour du paiement de la cotisation. L'assureur n'indemnisera pas les sinistres Ă©ventuellement survenus entre la date de suspension du contrat et celle de sa remise en vigueur. La souscription d'un nouveau contrat auprĂšs d'un autre assureur L'assurĂ© est obligĂ© de dĂ©clarer au nouvel assureur que le contrat prĂ©cĂ©dent a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© pour sinistre ou pour non-paiement des cotisations. A dĂ©faut, il pourrait ĂȘtre sanctionnĂ© pour fausse dĂ©claration rĂ©duction de l'indemnisation Ă  l'occasion d'un sinistre, ou non-paiement si l'assureur prouve la mauvaise foi de l'assurĂ© et invoque la nullitĂ© du contrat. Comment trouver un assureur ? Vous pouvez vous adresser Ă  un intermĂ©diaire d'assurance agent gĂ©nĂ©ral ou courtier, au guichet d'une entreprise d'assurance ou d'un organisme financier ou utiliser un site comparateur d’assurance. En cas de difficultĂ© Ă  trouver un assureur, certaines associations de handicapĂ©s, de malades, etc. peuvent Ă©ventuellement vous orienter vers des entreprises d'assurances auprĂšs desquelles elles ont passĂ© un accord. S’agissant de la souscription d’une assurance obligatoire de responsabilitĂ© civile automobile ou de responsabilitĂ© civile locative, vous pouvez saisir le Bureau central de tarification si vous avez fait auparavant l’objet d’un refus. Cette instance a pour rĂŽle de fixer la prime moyennant laquelle l’entreprise d’assurance que vous aurez dĂ©signĂ©e sera tenue de vous assurer. Les Ă©lĂ©ments ci-dessus sont donnĂ©s Ă  titre d'information. Ils ne sont pas forcĂ©ment exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes officiels. Vous avez rencontrĂ© un problĂšme en tant que consommateur ? Signalez-le sur le site de la DGCCRF Larticle L. 121-12 du Code des assurances visĂ© par l’arrĂȘt prĂ©voit une subrogation lĂ©gale spĂ©ciale Ă  l’assurance en vertu de laquelle l’assureur ayant versĂ© une indemnitĂ© Ă  son assurĂ© est subrogĂ© dans les droits et actions de celui-ci. Cette situation se rencontre trĂšs frĂ©quemment, soit que l’assureur de dommages ait indemnisĂ© son assurĂ© et agisse contre le LES DECHEANCES Les dĂ©chĂ©ances et nullitĂ©s constituent des sanctions contre une nĂ©gligence ou une faute de l’assurĂ©. Elles doivent remplir des conditions de forme et de fond. Condition de forme Tout d’abord la loi du 31 dĂ©cembre 1989 a prĂ©vu Ă  l’article L 112-4 du code des assurances » Les clauses des polices Ă©dictant des nullitĂ©s, des dĂ©chĂ©ances ou des exclusions ne sont valables que si elles sont mentionnĂ©es en caractĂšres trĂšs apparents. » Par consĂ©quent pour ĂȘtre valablement opposĂ©es Ă  l’assurĂ© il faut tout d’abord que l’assureur ait expressĂ©ment prĂ©vu une clause de dĂ©chĂ©ance pour le motif ou l’évĂ©nement qu’il invoque. Au surplus la clause doit ĂȘtre rĂ©digĂ©e dans des caractĂšres diffĂ©rents du reste du contrat. La typographie de la clause doit ressortir nettement du reste du contrat et attirer particuliĂšrement l’attention du lecteur. A dĂ©faut la clause sera inopposable Ă  l’assurĂ©. Conditions de fond La dĂ©chĂ©ance constitue la sanction du comportement de l’assurĂ© aprĂšs le sinistre. Lorsqu’il s’agit d’écarter une garantie ou de sanctionner la violation d’une obligation inexĂ©cutĂ©e avant le sinistre, l’origine ne peut ĂȘtre qu’une exclusion ou une condition de garantie. Ces 2 moyens sont soumis Ă  leurs rĂ©gimes propres, qui sont diffĂ©rents des dĂ©chĂ©ances. Les 2 dĂ©chĂ©ances les plus frĂ©quemment rencontrĂ©es, sont la dĂ©claration tardive de sinistre et l’exagĂ©ration frauduleuse des dommages. La dĂ©claration tardive La dĂ©claration tardive ressort des obligations dĂ©finies dans le contrat d’assurance imposant par exemple de dĂ©clarer tout vol ou tentative dans les 48heures de leur dĂ©couverte. Mais ici pas d’inquiĂ©tude l’article L 113-2 du code des assurances protĂšge l’assurĂ© de tour retard ou nĂ©gligence L’assurĂ© est obligĂ© 4Âș De donner avis Ă  l’assureur, dĂšs qu’il en a eu connaissance et au plus tard dans le dĂ©lai fixĂ© par le contrat, de tout sinistre de nature Ă  entraĂźner la garantie de l’assureur. Ce dĂ©lai ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  cinq jours ouvrĂ©s. Ce dĂ©lai minimal est ramenĂ© Ă  deux jours ouvrĂ©s en cas de vol et Ă  vingt-quatre heures en cas de mortalitĂ© du bĂ©tail. Les dĂ©lais ci-dessus peuvent ĂȘtre prolongĂ©s d’un commun accord entre les parties contractantes. Lorsqu’elle est prĂ©vue par une clause du contrat, la dĂ©chĂ©ance pour dĂ©claration tardive au regard des dĂ©lais prĂ©vus au 3Âș et au 4Âș ci-dessus ne peut ĂȘtre opposĂ©e Ă  l’assurĂ© que si l’assureur Ă©tablit que le retard dans la dĂ©claration lui a causĂ© un prĂ©judice. Elle ne peut Ă©galement ĂȘtre opposĂ©e dans tous les cas oĂč le retard est dĂ» Ă  un cas fortuit ou de force majeure. La simple lecture de cet article permet de comprendre qu’en cas de retard, pour qu’une dĂ©chĂ©ance puisse ĂȘtre valablement opposĂ©e Ă  l’assurĂ©, l’assureur doit faire la dĂ©monstration que ce retard a provoquĂ© un prĂ©judice. Il est clair Ă©galement que le prĂ©judice rĂ©sultant du retard doit prĂ©senter une importance suffisante pour ĂȘtre pris en compte. Les hypothĂšses sont rares et lorsque les assureurs invoquent cet argument le simple rappel de l’article L 113-2 suffit gĂ©nĂ©ralement pour le ramener Ă  la raison. L’exagĂ©ration frauduleuse Ce motif de refus de garantie est au contraire du prĂ©cĂ©dant frĂ©quemment invoquĂ© par les assureurs. Le rĂ©gime de cette dĂ©chĂ©ance ne prĂ©sente pas d’originalitĂ©, l’assureur se doit de dĂ©montrer que son client-assurĂ© a procĂ©dĂ© Ă  une rĂ©clamation exagĂ©rĂ©e, par l’usage de fausse factures, de factures de complaisance, par l’invocation de biens faussement endommagĂ©s ou faussement disparus. Ce qui est reprochĂ© c’est ici l’exagĂ©ration, et non pas le sinistre lui-mĂȘme, sur lequel l’assureur peut avoir un doute. Il ne faut pas le confondre avec le faux sinistre qui lui constitue une vĂ©ritable escroquerie Ă  l’assurance et qui relĂšve des juridictions pĂ©nales. L’évolution des sinistres vol Depuis plusieurs dizaines d’annĂ©es, la mauvaise indemnisation des sinistres vol a provoquĂ© des effets pervers que les assureurs ont mis bien longtemps Ă  comprendre avant de prendre les mesures appropriĂ©es. A force de s’entendre rĂ©pondre que tel bien n’est pas garanti, que les espĂšces ne se trouvaient pas dans un coffre fermĂ© Ă  clĂ©, que tel bien acquis 3 ans plus tĂŽt a une valeur d’usage de 40% de sa valeur d’achat, bref Ă  force d’avoir le sentiment de payer des primes et d’ĂȘtre si mal indemnisĂ©s, les assurĂ©s ont rĂ©agi. Ils ont rĂ©agi de la pire maniĂšre, dĂ©sormais chacun n’hĂ©site plus Ă  tricher et exagĂ©rer la rĂ©alitĂ© de ses dommages, par des factures de complaisances, des dĂ©clarations de pertes d’objets jamais disparus, et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale par tous les moyens, pour parvenir vaguement au sentiment d’en avoir pour son argent. Ainsi Ă  force vouloir rĂ©duire le coĂ»t des sinistres vol, les assureurs ont subi une augmentation phĂ©nomĂ©nale des dommages pour constater qu’au lieu d’amĂ©liorer leur rentabilitĂ© leur politique a provoquĂ© une inflation insupportable. Les rĂ©actions des compagnies d’assurances Leur premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de rĂ©duire encore plus les garanties en maniĂšre de vol, d’imposer des mesures de sĂ©curitĂ© de plus en plus lourdes, mais surtout ils n’hĂ©sitent plus dĂ©sormais Ă  lancer des enquĂȘtes privĂ©es pour rechercher les preuves des fraudes dont ils sont victimes. Pour cela ils ont recours Ă  des entreprises privĂ©es d’enquĂȘte et un organisme spĂ©cial dĂ©nommĂ© ALFA Association de Lutte contre la Fraude Ă  l’Assurance. Ces entreprises et cette association ALFA sont dirigĂ©es et emploient le plus souvent d’anciens policiers, parfois Ă  la retraite. Ces enquĂȘteurs vĂ©rifient l’origine des factures produites, recueille les tĂ©moignages des employĂ©s, des voisins et de tous ceux qui peuvent leur fournir des informations tendant le plus souvent Ă  mettre en doute l’honnĂȘtetĂ© des assurĂ©s et/ou des documents remis pour justifier de leur prĂ©judice. Les assureurs Ă©tablissent des statistiques sur les fraudes dont ils se croient victimes, mais fondĂ©es sur leurs propres critĂšres totalement invĂ©rifiables, et empruntes d’une paranoĂŻa inquiĂ©tante. Toutefois si vous ĂȘtes soumis Ă  une telle enquĂȘte il vaut mieux y rĂ©pondre favorablement, car dans le cas contraire l’assureur risque de refuser la prise en charge du sinistre, mais il convient d’ĂȘtre toujours extrĂȘmement vigilent sur les dĂ©clarations et tĂ©moignages. Le mieux est toujours de se faire assister lors de ces tĂ©moignages, soit par l’expert d’assurĂ© soit par un conseil. La gestion des sinistres vol a donc Ă©voluĂ© vers cette situation dĂ©lirante dans laquelle les assurĂ©s ne cessent de tricher dans l’évaluation de leurs dommages, et l’assureur ne vit que dans la suspicion d’ĂȘtre escroquĂ© par ses assurĂ©s-clients voire pseudo-victimes. Il faut savoir que la paranoĂŻa des assureurs et de leurs enquĂȘteurs va parfois trĂšs loin, au point de rendre suspect mĂȘme certains comportement ou certains documents dĂšs qu’ils prĂ©sentent la moindre singularitĂ© ou anomalie. Fort heureusement certains assureurs ont compris qu’ils dĂ©tenaient le moyen de sortir de ce rapport de soupçon et de tricherie. Pour cela les nouveaux contrats prĂ©voient dĂ©sormais l’indemnisation des biens de consommation en valeur Ă  neuf. Fini les dĂ©cotes et vĂ©tustĂ©s rĂ©duisant les indemnitĂ©s de la victime, laquelle est beaucoup moins tentĂ©e de mentir et tricher lors de l’établissement de ses pertes et dommages. Certes le problĂšme n’est pas dĂ©finitivement rĂ©glĂ©, mais cette approche constitue indiscutablement la meilleure façon de l’aborder. Une fois que les experts des compagnies d’assurances auront reçu des consignes plus souples, et que les contrats contiendront moins d’exclusions, les sinistres vol pourront voir leur traitement assaini et la relation assureurs-assurĂ©s nettement amĂ©liorĂ©e. – La dĂ©chĂ©ance de l’article L 121-12 du code des assurances L’article L 121-12 qui institue la subrogation de l’assureur, lui permettant de se retourner vers le responsable d’un sinistre, pour ĂȘtre remboursĂ© des indemnitĂ©s versĂ©es Ă  son assurĂ©, comporte une disposition spĂ©ciale, qui prĂ©voit qu’en cas de faute de l’assurĂ© dans l’exercice de cette subrogation, ce dernier peut ĂȘtre dĂ©chu de son droit Ă  indemnitĂ©s. L’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance est subrogĂ©, jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l’assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur. L’assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l’assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l’assurĂ©, s’opĂ©rer en faveur de l’assureur. Si vous en ĂȘtes Ă  la lecture de cet article, c’est que vous rencontrĂ© un problĂšme rare, mais dont il faut immĂ©diatement modĂ©rer la gravitĂ©. En effet, les assureurs invoquent peu cet article, mais les rares fois oĂč ils l’invoquent c’est le plus souvent de maniĂšre dilatoire pour ne pas payer un sinistre. En effet les hypothĂšses dans lesquelles cette dĂ©chĂ©ance a vocation Ă  s’appliquer sont exceptionnelles. Les deux seules hypothĂšses dans lesquels la Cour de Cassation a admis cette sanction concernent une clause de renonciation Ă  recours, et une espĂšce oĂč l’assurĂ© a laissĂ© l’action contre le responsable se prescrire par son inaction. PrĂ©cis Dalloz Edition 1992 Lambert Faivre – droit des assurances n°606 Ă  603, ResponsabilitĂ© Civile et Assurances mars 1996 n°106 Plus prĂ©cisĂ©ment, cet article tant Ă  sanctionner l’assurĂ© qui par son silence ou son inaction a fait obstacle Ă  la subrogation. La premiĂšre hypothĂšse est celle ou un assurĂ© a signĂ© un contrat comportant une clause normalement exceptionnelle il a renoncĂ© Ă  recourir contre son cocontractant, et n’en a pas averti son assureur, qui ne l’a dĂ©couvert qu’au moment d’exercer ce recours. Il convient d’indiquer que cette solution est critiquable, car elle relĂšve en fait de l’application de l’obligation de dĂ©claration de l’assurĂ© au moment de la souscription du contrat, soit l’article L 113-2 du code des assurances. En effet, si l’assureur veut connaĂźtre l’existence d’une renonciation Ă  recours il lui appartient de poser la question Ă  son client assurĂ©. La seconde hypothĂšse est elle plus logique. Il s’agit de celle ou un assurĂ© nĂ©glige d’exercer un recours contre le responsable du sinistre, de sorte qu’au moment de l’intervention de l’assureur celui-ci ne peut plus intervenir car l’action est alors prescrite. Attention toutefois, les assureurs invoquent parfois un peu vite cet article, car avant de reprocher une telle nĂ©gligence Ă  son assurĂ© il convient de s’interroger sur les moyens dont l’assureur a disposĂ© lui-mĂȘme pour agir, et notamment s’il ne cherche pas en dĂ©finitive Ă  faire supporter par son assurĂ© sa propre nĂ©gligence. Si tel est le cas, bien Ă©videmment la dĂ©chĂ©ance est radicalement inexistante.

Dela juste application de l'article L. 121-12 du Code des assurances (garantie de la faute commise par une des personnes dont l'assuré est civilement responsable) Sabine Abravanel-Jolly 1 Axelle Astegiano-La Rizza 1 Détails. 1 CLJ - Centre Louis Josserand

Si l’un de ces contrats a moins de douze mois ou si vous souhaitez rĂ©silier une police d’assurance non concernĂ©e par la loi Hamon une assurance santĂ© par exemple, il est toutefois possible de mettre un terme Ă  votre contrat hors date d’échĂ©ance dans les cas suivants Votre assureur ne respecte pas les dispositions de la loi ChatelVotre assureur vous refuse une rĂ©duction de primeVotre assureur dĂ©cide d’une augmentation de primeVotre situation personnelle comme professionnelle Ă©volueVotre assureur rĂ©silie un des contrats qui vous lie Ă  luiVous avez procĂ©dĂ© Ă  la vente d’un bien couvert Depuis le 1er janvier 2015, vous n’ĂȘtes plus systĂ©matiquement obligĂ© d’attendre la date d’échĂ©ance de la plupart de vos contrats d’assurances pour les interrompre. GrĂące Ă  la loi Hamon, vous pouvez rĂ©silier vos contrats d’assurance auto, moto et habitation Ă  tout moment, sans motif et sans frais, une fois la premiĂšre date d’anniversaire de votre contrat dĂ©passĂ©e. La loi Hamon facilite Ă©galement la rĂ©siliation des contrats d’assurance prĂȘt immobilier avec nĂ©anmoins une diffĂ©rence de taille la rĂ©siliation doit intervenir avant le premier anniversaire. Mais rassurez-vous, passĂ©e cette date, vous pourrez toujours mettre un terme Ă  votre contrat Ă  son Ă©chĂ©ance annuelle, grĂące Ă  l’amendement Bourquin. Enfin, si vous souhaitez rĂ©silier un contrat d’assurance santĂ©, vous devrez Ă©galement attendre sa date d’anniversaire. Sachez toutefois que certains cas spĂ©cifiques vous permettent de rĂ©silier vos polices d’assurances auto, moto, habitation et santĂ© souscrites il y a moins d’un an ;ou vos contrats d’assurances santĂ© et emprunteur de plus d’un an hors dates d’échĂ©ance. Pour cela, il vous suffit de faire valoir l’une des six raisons lĂ©gitimes et de respecter dans tous les cas un dĂ©lai de prĂ©avis variant gĂ©nĂ©ralement de un Ă  trois mois. Ce dĂ©lai de prĂ©avis est obligatoirement prĂ©cisĂ© dans votre contrat. Votre assureur ne respecte pas les dispositions de la loi Chatel Depuis l’entrĂ©e en vigueur de la loi Chatel, votre compagnie d’assurance est tenue de vous informer par courrier de la date limite de rĂ©siliation de votre contrat. Objectif ne plus soumettre les particuliers au principe de la reconduction tacite et automatique de leur contrat. Mais leur laisser au contraire le choix de le rĂ©silier et d’en souscrire un autre moins cher ou plus couvrant s’ils le souhaitent. Si ce courrier ne vous est pas parvenu au minimum 15 jours avant la fin de la pĂ©riode de rĂ©siliation ou aprĂšs cette date, votre assureur doit vous informer que vous disposez de 20 jours supplĂ©mentaires pour mettre un terme Ă  votre contrat si vous le souhaitez. Ce dĂ©lai dĂ©bute Ă  la date d’envoi de l’avis. Si votre compagnie d’assurance ne respecte pas ces dispositions ou que vous n’avez toujours pas reçu de courrier Ă  la date d’anniversaire de votre contrat, vous pourrez alors librement le rĂ©silier Ă  tout moment, et ce, sans risque de subir des pĂ©nalitĂ©s. Il vous suffit pour cela d’envoyer une lettre recommandĂ©e Ă  votre assureur, la rĂ©siliation prenant effet dĂšs le lendemain de la date indiquĂ©e sur le cachet de la Poste. Si vous avez dĂ©jĂ  avancĂ© une partie des cotisations pour la pĂ©riode durant laquelle vous ne serez plus couvert, l’assureur est dans l’obligation de procĂ©der Ă  leur remboursement sous 30 jours. Ce que dit la loi article L 113-12 du Code des Assurances L’assurĂ© a le droit de rĂ©silier le contrat Ă  l’expiration d’un dĂ©lai d’un an, en envoyant une lettre recommandĂ©e Ă  l’assureur au moins deux mois avant la date d’échĂ©ance. [
] Le droit de rĂ©silier le contrat tous les ans doit ĂȘtre rappelĂ© dans chaque police. Le dĂ©lai de rĂ©siliation court Ă  partir de la date figurant sur le cachet de la Poste. » Votre assureur vous refuse une rĂ©duction de prime En assurance, le montant de vos cotisations est calculĂ© en fonction du risque de sinistre potentiel. Plus ce risque est important, plus la prime sera Ă©levĂ©e. Or, il peut arriver que depuis votre souscription, certains facteurs de risques aient diminuĂ©. C’est par exemple le cas en assurance auto si vous aviez indiquĂ© que vous parcouriez plus de 20 000 kms par an alors que vous en faites finalement moins de 5000 ; ou si vous aviez ajoutĂ© un conducteur secondaire mais que vous ĂȘtes dĂ©sormais seul Ă  prendre le volant. DĂšs que vous en informez votre assureur, celui-ci doit vous proposer une baisse de prime. S’il refuse, vous pouvez mettre un terme Ă  votre contrat en lui adressant une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception on parle ici d’une dĂ©nonciation de contrat ». Dans ce cas, la rĂ©siliation prend effet 30 jours aprĂšs l’envoi de votre courrier. Votre compagnie devra lĂ  encore vous rembourser en cas d’éventuelles primes perçues pour la pĂ©riode durant laquelle vous ne serez plus couvert. Ce que dit la loi article L 113-12 – alinĂ©a 4 du Code des Assurances L’assurĂ© a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat Ă  une diminution du montant de la prime. Si l’assureur n’y consent pas, l’assurĂ© peut dĂ©noncer le contrat. La rĂ©siliation prend alors effet trente jours aprĂšs la dĂ©nonciation. L’assureur doit alors rembourser Ă  l’assurĂ© la portion de prime ou cotisation affĂ©rente Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n’a pas couru. » Votre assureur dĂ©cide d’une augmentation de prime Dans ce cas, les possibilitĂ©s de rĂ©siliation sont tĂ©nues puisqu’elles dĂ©pendent de chaque compagnie. En effet, le Code des Assurances reste muet sur ce sujet. Vous devez vous reporter au chapitre RĂ©siliation » de votre contrat pour voir s’il prĂ©cise votre droit de rĂ©siliation en cas d’augmentation du montant de la prime. Dans certains contrats, vous trouverez mĂȘme un pourcentage d’augmentation Ă  partir duquel vous pouvez exiger une rĂ©siliation. Toutefois, notez qu’une augmentation de la prime rĂ©sultant de l’application d’un malus n’ouvre pas le droit Ă  rĂ©siliation en assurance auto. Vous souhaitez changer d’assurance ? Nous mettons Ă  votre disposition des offres parmi les plus compĂ©titives du marchĂ© tout en Ă©tant en accord avec vos besoins actuels. Comparez les offres Marre de payer trop cher ? Assurer son logement Ă  moindre coĂ»t, c’est possible en comparant les devis. JeChange travaille avec plusieurs assureurs partenaires et vous aide Ă  trouver la meilleure offre pour protĂ©ger votre logement. A la clĂ© de grosses Ă©conomies ! Je compare Votre situation personnelle ou professionnelle Ă©volue Certains Ă©vĂ©nements personnels comme professionnels peuvent constituer des motifs de rĂ©siliation de votre contrat d’assurance tels que un changement de domicile ;une Ă©volution de votre situation matrimoniale ;une Ă©volution de votre rĂ©gime matrimonial ;un changement de profession ;une prise de retraite professionnelle ;une cessation dĂ©finitive d’activitĂ© professionnelle. Sachez que dans tous les cas, vous devez mentionner un tel changement de situation Ă  votre compagnie d’assurance lorsqu’il survient. Bon Ă  savoirSi vous venez d’ĂȘtre embauchĂ© dans une sociĂ©tĂ© qui vous impose de souscrire son contrat d’assurance santĂ© collectif mutuelle d’entreprise obligatoire », vous pouvez rĂ©silier votre mutuelle santĂ© individuelle. L’envoi de la lettre de rĂ©siliation ne pourra en revanche se faire qu’une fois que vous aurez adhĂ©rĂ© Ă  votre nouveau assurĂ© ayant mis fin Ă  la location de son logement peut Ă©galement rĂ©silier son contrat d’assurance habitation selon la mĂȘme procĂ©dure envoi de courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception.Le contrat touchera alors Ă  son terme 10 jours aprĂšs l’envoi de sa demande. En revanche, si vous dĂ©sirez l’invoquer comme motif de rĂ©siliation, il convient de rester prudent. Cet argument n’est en effet recevable que si l’évĂ©nement a une incidence sur le risque garanti. Autrement dit, le motif invoquĂ© doit directement amplifier ou rĂ©duire le risque assurĂ© par votre contrat. La maniĂšre la plus simple de vĂ©rifier si cet Ă©vĂ©nement a une incidence sur le risque garanti est de demander un devis Ă  votre assureur pour une couverture assortie de garanties et franchises similaires Ă  votre contrat en cours mais en tenant compte de votre nouvelle situation. Ce que dit la loi article L 113-16 du Code des Assurances En cas de survenance d’un des Ă©vĂ©nements suivants changement de domicile ; changement de situation matrimoniale ; changement de rĂ©gime matrimonial ; changement de profession ; retraite professionnelle ou cessation dĂ©finitive d’activitĂ© professionnelle, le contrat d’assurance peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© par chacune des parties lorsqu’il a pour objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antĂ©rieure et qui ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle. » Votre assureur rĂ©silie l’un des contrats qui vous lie Ă  lui suite Ă  un sinistre Suite Ă  un sinistre, votre assureur peut dĂ©cider unilatĂ©ralement de rĂ©silier le contrat en question. Si vous avez opĂ©rĂ© le regroupement de plusieurs contrats d’assurance chez ce mĂȘme assureur, vous pouvez librement les rĂ©silier dans leur ensemble. Il vous suffit pour cela d’envoyer une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception dans un dĂ©lai maximum d’un mois suivant la notification de rĂ©siliation que vous avez reçu. Tous vos autres contrats prendront alors fin un mois aprĂšs l’envoi de votre lettre, le cachet de la Poste faisant foi. Ce que dit la loi articles A 211-1-1-2 et R 113-10 du Code des Assurances [
] Les polices doivent reconnaĂźtre Ă  l’assurĂ© le droit, dans le dĂ©lai d’un mois de la notification de la rĂ©siliation de la police sinistrĂ©e, de rĂ©silier les autres contrats d’assurance qu’il peut avoir souscrits Ă  l’assureur, la rĂ©siliation prenant effet un mois Ă  dater de la notification Ă  l’assureur. » Vous avez procĂ©dĂ© Ă  la vente d’un bien couvert Si vous vendez un bien pour lequel vous ĂȘtes assurĂ© voiture, bien immobilier
, vous pouvez rĂ©silier le contrat d’assurance qui le couvrait en cas de vente de votre bien immobilier, vous devez en informer votre compagnie d’assurance par courrier recommandĂ© et lui demander de rĂ©silier le contrat ou de le transfĂ©rer Ă  l’acquĂ©reur. En cas de rĂ©siliation, votre contrat sera interrompu sous 10 jours Ă  rĂ©ception de votre courrier ;en cas de vente de votre vĂ©hicule, votre assurance sera automatiquement suspendue le lendemain Ă  minuit. Mais pour interrompre le contrat, vous devez en informer votre assureur dĂšs que possible par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Votre contrat prendra alors fin sous 10 jours. Si vous n’effectuez pas ces dĂ©marches, il ne sera interrompu que dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la vente. Ce que dit la loi article L 121-11 du Code des Assurances [
] Le contrat d’assurance est suspendu de plein droit Ă  partir du lendemain, Ă  zĂ©ro heure, du jour de l’aliĂ©nation ; il peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, moyennant prĂ©avis de dix jours, par chacune des parties. À dĂ©faut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de rĂ©siliation par l’une d’elles, la rĂ©siliation intervient de plein droit Ă  l’expiration d’un dĂ©lai de six mois Ă  compter de l’aliĂ©nation. » Marre de payer trop cher ? Assurer son logement Ă  moindre coĂ»t, c’est possible en comparant les devis. JeChange travaille avec plusieurs assureurs partenaires et vous aide Ă  trouver la meilleure offre pour protĂ©ger votre logement. A la clĂ© de grosses Ă©conomies ! Je compare
Dansun arrĂȘt publiĂ© au Bulletin le 16 dĂ©cembre dernier, la Cour de cassation rappelle qu’en matiĂšre de subrogation lĂ©gale rĂ©alisĂ©e sur le fondement de l’article L.121-12 du Code des assurances, les paiements peuvent ĂȘtre la consĂ©quence de dĂ©cisions de justice ou de protocoles transactionnels, dĂšs lors que l’indemnitĂ© est versĂ©e Ă  l’assurĂ© en vertu d’une Les restaurateurs ont eu l’occasion de s’intĂ©resser Ă  la gestion de leur contrat d’assurance avec l’affaire largement commentĂ©e dans la presse d’un restaurant parisien face Ă  AXA. Cela aura eu au moins le mĂ©rite de faire prendre conscience aux assurĂ©s que leur contrat reste essentiellement un contrat d’adhĂ©sion avec leur compagnie d’assurances. La discussion des clauses est importante pour couvrir un risque. Pour ĂȘtre indemnisable, il faut au moins que le risque pertes d’exploitation soit prĂ©vu au contrat sans lien avec un dommage matĂ©riel prĂ©existant et non exclu spĂ©cifiquement par une autre disposition sans exclusion expresse de l’épidĂ©mie. Le tribunal de commerce de Paris a rendu, le 22 mai 20201, une dĂ©cision aux termes de laquelle l’assureur AXA doit dĂ©dommager un restaurateur dont le contrat d’assurance prĂ©voyait une indemnisation en cas de fermeture administrative. Celle-ci est gĂ©nĂ©rale, en lien avec la pandĂ©mie du Covid-19 et l’urgence sanitaire dĂ©crĂ©tĂ©e par les pouvoirs publics. La dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue en rĂ©fĂ©rĂ© et AXA a dĂ©cidĂ© de faire appel. Cette dĂ©cision de justice mĂ©rite un examen plus approfondi que celui fait par les mĂ©dias pour savoir si les restaurateurs ayant un contrat du mĂȘme type peuvent invoquer le motif de la perte d’exploitation avec un espoir de succĂšs. I – Le pĂ©rimĂštre de la dĂ©cision judiciaire L’ordonnance du tribunal est nĂ©e dans un contexte Ă©conomique difficile amenant la colĂšre des entrepreneurs A face Ă  un assureur qui veut aller de l’avant B Ă©tant donnĂ© son propre risque. A – Le motif de la colĂšre On connaĂźt l’empressement des compagnies d’assurances Ă  rĂ©clamer les primes dues par leurs clients et la lenteur avec laquelle elles indemnisent et chicanent sur les clauses du contrat. On comprend donc la colĂšre de l’assurĂ© qui signe une clause spĂ©ciale relative Ă  la perte d’exploitation pour fermeture administrative et Ă  qui la compagnie explique que l’hypothĂšse prĂ©vue au contrat n’est pas exactement celle de la situation oĂč il se trouve. Le dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la communication d’AXA dĂ©veloppe l’idĂ©e selon laquelle une indemnisation ruinerait la compagnie2. Cet argument est particuliĂšrement choquant avec les profits rĂ©els ou supposĂ©s que les assurĂ©s imaginent. Cette erreur de communication traduit la mĂ©sestime dans laquelle les compagnies d’assurances tiennent leurs clients qui savent pourtant au moins trois choses. D’abord, si une compagnie continue d’exister, c’est que les indemnisations qu’elle rĂ©alise sont par dĂ©finition infĂ©rieures au montant des primes reçues. On note avec intĂ©rĂȘt cette remarque des sĂ©nateurs Ă  propos du dĂ©pĂŽt d’une proposition de loi3 Les rĂ©serves des compagnies d’assurances, dĂ©passant largement le ratio de solvabilitĂ© auxquelles elles sont tenues, leur ouvrent mĂȘme une “marge de solidaritĂ©â€ supplĂ©mentaire Ă  l’égard des assurĂ©s qui leur permet d’aller au-delĂ  d’une contribution calculĂ©e sur la base des seules dĂ©penses non engagĂ©es du fait de la baisse actuelle de sinistralitĂ© ». Ensuite, les primes reçues gĂ©nĂšrent des produits financiers en termes de placements avec intĂ©rĂȘts et enfin, le mĂ©canisme de la rĂ©assurance4 dommage leur Ă©pargne bien des infortunes. Ce mĂ©canisme de la rĂ©assurance connaĂźt pourtant sa limite avec les risques majeurs Ă  grande Ă©chelle dĂ©terminant des coĂ»ts Ă©normes pour l’ensemble du systĂšme assurantiel. Outre les catastrophes naturelles de grande ampleur ou les actes terroristes d’envergure, les pandĂ©mies sont particuliĂšrement redoutĂ©es. Nul doute que le lobby de l’assurance va se mettre en campagne pour dĂ©montrer que la jurisprudence parisienne porte gravement atteinte Ă  la solvabilitĂ© de toute une pyramide assurantielle et qu’il existe plus de risque Ă©conomique gĂ©nĂ©ral Ă  la faire prospĂ©rer qu’à la limiter. Un auteur5 remarque fort justement que le lobby de l’assurance se mobilise pour tenter de prendre en charge seulement une partie forfaitaire rĂ©duite de l’indemnisation tout en laissant Ă  l’État le soin de rĂ©gler le solde de la facture. B – Une dĂ©cision d’attente La dĂ©cision du tribunal de commerce de Paris est une dĂ©cision en rĂ©fĂ©rĂ©. Elle s’inscrit donc dans un contexte d’urgence oĂč il n’est pas contestable que la dĂ©cision des pouvoirs publics quant Ă  l’arrĂȘt de l’activitĂ© du restaurant depuis la mi-mars 2020 l’amĂšne inĂ©luctablement Ă  la faillite. Une intervention rapide du juge est donc nĂ©cessaire sous peine de dommages irrĂ©versibles ou graves, lorsqu’une partie est exposĂ©e Ă  un prĂ©judice imminent, qui pourrait ĂȘtre irrĂ©parable »6. À noter toutefois que les mesures gouvernementales prises pour les entreprises ont pour vocation de diminuer le prĂ©judice avec la mise en Ɠuvre des dispositifs de chĂŽmage partiel, le prĂȘt aidĂ© et le non-paiement de charges sociales et fiscales. La possibilitĂ© pour les restaurants de faire de la vente Ă  emporter constitue aussi une attĂ©nuation du dommage qui joue en faveur de la thĂšse des assureurs. À tout cela s’ajoutent encore la remise possible d’impĂŽts directs, le rééchelonnement des crĂ©dits bancaires et le report des loyers7. Le juge du rĂ©fĂ©rĂ© est souvent compris dans l’inconscient collectif comme le juge de l’évidence qui se doit de se prononcer sans attendre qu’un dĂ©bat contradictoire plus chronophage ne s’installe selon la procĂ©dure ordinaire. L’évidence permettrait l’urgence en quelque sorte et la tentation devient alors grande d’accroĂźtre le domaine de compĂ©tence du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. AXA a d’ailleurs relevĂ© que le juge du rĂ©fĂ©rĂ© n’est pas le juge de l’interprĂ©tation du contrat d’assurance. Il faut se mĂ©fier de cette idĂ©e commune, car le juge du rĂ©fĂ©rĂ© est un juge du provisoire dont les dĂ©cisions sont dĂ©pourvues d’autoritĂ© de la chose jugĂ©e au principal8. Dans une affaire de mĂȘme type que celle de Paris et jugĂ©e Ă  Lyon9, le juge s’est dĂ©clarĂ© incompĂ©tent pour traiter du dossier au fond. L’argumentation suivie montre surtout une certaine prudence du juge tout en s’abritant derriĂšre la passerelle que l’article 873-1 du Code de procĂ©dure civile CPC permet en renvoyant l’affaire. Au cas particulier, un contrat d’assurance pertes d’exploitation » pour fermeture administrative liĂ©e Ă  une Ă©pidĂ©mie10 contenait une clause restrictive. Celle-ci Ă©tait ainsi rĂ©digĂ©e les pertes d’exploitation, lorsque, Ă  la date de la dĂ©cision de fermeture, au moins un autre Ă©tablissement, quelle que soit sa nature et son activitĂ©, fait l’objet, sur le mĂȘme territoire dĂ©partemental, que celui de l’établissement assurĂ©, d’une mesure administrative, pour une cause identique ». Le demandeur entendait faire valoir une application concomitante des articles 117011 du Code civil et 873, alinĂ©a 2, du CPC en considĂ©rant que, la clause d’exclusion Ă©tant rĂ©putĂ©e non Ă©crite car abusive, l’obligation de rĂšglement est non sĂ©rieusement contestable. Le juge estime Attendu cependant que l’exclusion n’étant pas totale et illimitĂ©e, il convient d’analyser si l’essentiel de l’obligation a Ă©tĂ© retirĂ© ; que ce pouvoir n’appartient pas au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s mais au juge du fond ». La garantie pertes d’exploitation » peut couvrir les effets du confinement de l’activitĂ© Ă©conomique en tant qu’il y a dĂ©fense d’accueil au public et activitĂ© rĂ©duite due aux mesures de confinement mais l’assurĂ© doit aussi vĂ©rifier que la garantie ne fait pas l’objet d’une exclusion formelle et limitĂ©e. En effet, l’article L. 113-1, alinĂ©a 1er, du Code des assurances dispose que les pertes et les dommages occasionnĂ©s par des cas fortuits ou causĂ©s par la faute de l’assurĂ© sont Ă  la charge de l’assureur, sauf exclusion formelle et limitĂ©e contenue dans la police ». Pour la Cour de cassation, une exclusion n’est ni formelle ni limitĂ©e lorsqu’elle doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e12. Le tribunal de commerce de Paris ordonne donc Ă  l’assureur de verser Ă  titre de provision » 45 000 € au plaignant et 5 000 € pour compenser les frais d’avocat engagĂ©s par la sociĂ©tĂ© dans le cadre de la procĂ©dure. Les magistrats ont aussi nommĂ© un expert judiciaire pour Ă©valuer le montant des dommages constituĂ©s. L’objet de l’assurance pertes d’exploitation est de replacer l’assurĂ© dans la situation financiĂšre qui aurait Ă©tĂ© la sienne en l’absence de sinistre. L’indemnisation est ainsi soumise au principe indemnitaire dĂ©fini par l’article L. 121-1 du Code des assurances elle ne peut ĂȘtre une cause d’enrichissement. L’indemnitĂ© versĂ©e correspondra Ă  la marge13 effectivement perdue et aux frais rĂ©ellement supportĂ©s, mĂȘme si ces montants sont infĂ©rieurs aux capitaux ayant servi d’assiette au calcul de la prime. Alliance / AdobeStock II – La dĂ©cision elle-mĂȘme Les conditions gĂ©nĂ©rales dans lesquelles sont indemnisĂ©es les pertes d’exploitation A ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©es par le tribunal de commerce de Paris dans l’affaire Rostang B. Peut-on considĂ©rer qu’à circonstances exceptionnelles liĂ©es Ă  l’épidĂ©mie, le tribunal a rendu une dĂ©cision exceptionnelle dont, faut-il le souligner, l’impact va au-delĂ  du cas d’espĂšce pour influencer la dĂ©cision politique en contraignant le secteur de l’assurance Ă  s’engager dans une cause Ă©conomique d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? A – Le sujet sensible des pertes d’exploitation Au cas particulier de l’affaire Rostang, la perte d’exploitation invoquĂ©e tenait uniquement aux consĂ©quences de la fermeture administrative des restaurants dĂ©terminant un manque Ă  gagner en termes de chiffre d’affaires et donc de marge brute. Il est Ă  noter qu’en raison de l’épidĂ©mie, une perte d’exploitation a pu survenir dans certaines entreprises en raison de la disparition du chef d’entreprise ou de son invaliditĂ©. Une instruction administrative de la DGFiP14 renseigne sur le rĂ©gime de l’assurance homme clĂ© » en ce domaine. Cette assurance, qui peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă  une assurance perte d’exploitation, ne profite pas directement Ă  la famille du dirigeant mais peut permettre Ă  l’entreprise de faire face aux difficultĂ©s consĂ©cutives Ă  sa disparition ou Ă  son incapacitĂ©. La gravitĂ© de l’épidĂ©mie et l’hypothĂšse d’une deuxiĂšme vague qu’évoque le corps mĂ©dical peuvent donner Ă  rĂ©flĂ©chir sur la souscription de ce type de contrat. Un autre cas de figure rĂ©side dans l’assurance contre les pertes financiĂšres subies du fait de la grĂšve, par le biais de l’assurance perte d’exploitation. Comme la grĂšve, l’épidĂ©mie est un Ă©vĂšnement externe15 Ă  la volontĂ© de l’entrepreneur et s’impose Ă  lui. Certains contrats mentionnent la grĂšve dans la garantie, au mĂȘme titre que d’autres Ă©vĂ©nements, alors que d’autres prĂ©voient expressĂ©ment ce type d’évĂšnements. Dans l’affaire Rostang, c’est une extension spĂ©cifique au contrat qui peut laisser Ă  penser que l’épidĂ©mie dĂ©terminant une perte de chiffre d’affaires Ă  la suite d’une dĂ©cision administrative est couverte par l’assurance. L’ambiguĂŻtĂ© soulevĂ©e par AXA tient au fait qu’elle entendait dĂ©cision administrative individuelle » imposĂ©e au seul restaurant Le Flaubert, alors que la rĂ©daction du contrat laisse place Ă  une interprĂ©tation extensive visant une dĂ©cision administrative collective » imposĂ©e de maniĂšre gĂ©nĂ©rale par les pouvoirs publics. Une autre difficultĂ© soulevĂ©e par le tribunal, qui y rĂ©pond par anticipation, tient au fait que s’il n’y a pas d’interdiction de principe Ă  l’assurance perte d’exploitation pour coronavirus, la compagnie d’assurances, qui entend l’exclure des garanties, doit le prĂ©ciser16. La cause d’indemnisation liĂ©e Ă  l’épidĂ©mie relĂšve d’une nature particuliĂšre, certes due Ă  son caractĂšre inattendu et son ampleur, mais aussi au fait que l’assureur, comme son client, sont plutĂŽt habituĂ©s Ă  des dommages matĂ©riels incendie, dĂ©gĂąts des eaux, bris de machines par ex. ou liĂ©s aux risques crĂ©dit des clients17. Les dommages immatĂ©riels sont suivis la plupart du temps comme des pertes d’exploitation lorsque des machines ou des bĂątiments ont Ă©tĂ© endommagĂ©s. L’entreprise se met alors Ă  l’abri en souscrivant une garantie complĂ©mentaire des pertes occasionnĂ©es par la destruction des bĂątiments, des stocks ou des machines. Or dans l’affaire Rostang, la perte est une perte de clientĂšle, c’est-Ă -dire apprĂ©ciable non pas en termes de coĂ»ts mais de revenus et de nature incorporelle. Cette perte s’apprĂ©cie non pas en rĂ©sultante d’un dommage18 incendie par ex. mais d’un manque Ă  gagner. Cependant, il s’agit toujours de rĂ©pondre au problĂšme de l’entreprise confrontĂ©e au principe comptable de continuitĂ© d’exploitation. La dĂ©cision administrative de fermeture des restaurants est un alĂ©a comme les autres sur lequel repose l’assurance qu’AXA semble difficilement accepter car il n’entrait pas dans ses calculs de probabilitĂ©s, autre grand principe de l’assurance. Reste Ă  savoir si l’arrĂȘtĂ© du 14 mars 2020 constitue une dĂ©cision de nature administrative, Ă©lĂ©ment contestĂ© par AXA qui indique que le restaurant n’était pas contraint par cet arrĂȘtĂ©. Bien Ă©videmment, l’arrĂȘtĂ© est une dĂ©cision administrative par nature quand elle est prise par le ministre et l’interdiction de recevoir du public est une fermeture administrative. B – L’indemnisation dans l’affaire Rostang Le tribunal de commerce Ă©carte l’argumentation d’AXA qui repose sur l’idĂ©e que l’extension de garantie visait Ă  couvrir le cas oĂč le restaurant aurait Ă©tĂ© contraint de fermer pour n’avoir pas respectĂ© la rĂ©glementation hygiĂšne et sĂ©curitĂ©. Cette dĂ©cision individuelle traduit un lien personnel entre l’assureur et son client alors que le confinement imposĂ© est une mesure impersonnelle et gĂ©nĂ©rale. AXA soutient d’ailleurs que le restaurant pouvait maintenir une activitĂ© de livraison de plats ou Ă  emporter. Certes, le restaurateur Ă©tait dans cette possibilitĂ© mais Ă©videmment le manque Ă  gagner entre restauration sur place et Ă  emporter est prĂ©gnant. Aux dĂ©bats est surtout produite une attestation de l’expert-comptable Ă©tablissant le dĂ©ficit de trĂ©sorerie de Rostang. AXA soutient l’argument que le contrat d’assurance lui est inopposable car l’épidĂ©mie n’a Ă©tĂ© anticipĂ©e par personne. L’argument Ă©conomique vise Ă  persuader le juge que faute de prĂ©vision dans le calcul des cotisations, l’indemnisation des pertes d’exploitation subies par les entreprises depuis le dĂ©but de la crise mettrait le secteur en difficultĂ©. Les magistrats rĂ©pondent par une fin de non-recevoir. AXA France IARD explique le caractĂšre inassurable du risque pandĂ©mique tant [sur le] plan Ă©conomique que juridique. Ce dĂ©bat, pour intĂ©ressant qu’il puisse ĂȘtre et sur lequel les avis divergent, ne nous concerne pas », peut-on lire dans la dĂ©cision. Il incombait [donc] Ă  AXA d’exclure conventionnellement ce risque. Or ce risque pandĂ©mique n’est pas exclu du contrat signĂ© entre les parties ». Autrement dit, si un secteur Ă©conomique doit prĂ©voir les Ă©vĂšnements pour assurer sa gestion, le secteur de l’assurance est bien celui-lĂ . Au demeurant, AXA oublie volontairement de prĂ©ciser que parmi d’autres principes de l’assurance, il y a la compensation des primes et la compensation des risques19, qui est de nature Ă  prĂ©server ses avoirs. Conclusion Les contrats d’assurance des pertes d’exploitation sans dommage du type de celui de Maison Rostang sont assez peu rĂ©pandus mais il appartient Ă  chacun de faire lire son contrat par un conseil de son choix pour Ă©viter un manque Ă  gagner. L’AutoritĂ©20 de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution sera par ailleurs amenĂ©e Ă  prendre position sur le problĂšme, avant ou aprĂšs l’appel en justice ? Sans attendre, les parlementaires sont Ă  l’origine de propositions de loi. Elles sont favorables aux assurĂ©s. La premiĂšre vise Ă  intĂ©grer dans le Code des assurances le concept d’état de catastrophe sanitaire21, sur le modĂšle de l’état de catastrophe naturelle. La proposition de loi a pour objet de dĂ©finir les risques des catastrophes sanitaires en termes de pertes Ă©conomiques directes ayant eu pour cause dĂ©terminante la prĂ©sence d’agent pathogĂšne indĂ©pendant de toute action humaine dĂ©libĂ©rĂ©e, et pour lequel les mesures habituelles Ă  prendre pour prĂ©venir ces dommages n’ont pu empĂȘcher leur survenance ou n’ont pu ĂȘtre prises ». La seconde vise Ă  crĂ©er un mĂ©canisme d’assurance des pertes d’exploitation liĂ©es Ă  des menaces ou crises sanitaires graves22. La proposition offre l’ajout d’un nouveau chapitre dans le Code des assurances prĂ©voyant le calcul de l’indemnisation et les conditions de fixation de la prime notamment. L’indemnisation correspondrait Ă  la baisse du rĂ©sultat brut d’exploitation due aux mesures prises en raison des menaces et crises sanitaires graves. La baisse serait ainsi estimĂ©e en comparant le rĂ©sultat brut d’exploitation de l’assurĂ© au cours de la pĂ©riode durant laquelle ces mesures ont un impact, et le rĂ©sultat brut d’exploitation moyen au cours de la mĂȘme pĂ©riode sur les trois derniers exercices clos. 15 Conditions Ă  remplir par l’assureur pour bĂ©nĂ©ficier de la subrogation lĂ©gale prĂ©vue Ă  l’article L. 121-12 du Code des assurances 1.6 A dĂ©faut de mettre en Ɠuvre des moyens matĂ©riels et humains pour assurer son exploitation Ă©conomique, les dĂ©penses d’entretien d’un brevet ne caractĂ©risent pas une activitĂ© professionnelle au sens de l’article 1447 du Code gĂ©nĂ©ral des

Cass, 3Ăšme civ, 21 mars 2019, n° 17-28021 » Vu l’article 455 du code de procĂ©dure civile ; Attendu que, pour condamner la sociĂ©tĂ© Allianz, in solidum avec d’autres intervenants, Ă  garantir les assureurs dommages-ouvrage des condamnations prononcĂ©es contre eux, Ă  l’exception du doublement des intĂ©rĂȘts moratoires, l’arrĂȘt retient que l’effet interruptif de l’action initiale, ayant abouti Ă  la dĂ©signation d’un expert et jointe Ă  la seconde en extension des mesures d’expertise, lesquelles tendent aux mĂȘmes fins et au mĂȘme but, doit s’étendre Ă  toutes les parties assignĂ©es en extension de ces mĂȘmes opĂ©rations d’expertise ; Qu’en statuant ainsi, sans rĂ©pondre aux conclusions de la sociĂ©tĂ© Allianz qui soutenait que les assureurs n’avaient pas qualitĂ© pour agir Ă  la date de leur assignation en rĂ©fĂ©rĂ© dĂ©livrĂ©e le 17 mars 2003, dĂšs lors qu’ils n’étaient pas, Ă  cette date, subrogĂ©s dans les droits du syndicat des copropriĂ©taires au titre des dĂ©sordres d’étanchĂ©itĂ© des seuils de portes-fenĂȘtres, pas plus qu’ils ne l’étaient lorsque le juge du fond a statuĂ©, la cour d’appel n’a pas satisfait aux exigences du texte susvisĂ© ; Le cabinet ANTARIUS AVOCATS consacre exclusivement ses activitĂ©s au droit immobilier, droit de la construction, droit de l’urbanisme, droit des marchĂ©s publics et droit des assurances, avec une Ă©quipe d’avocats et de juristes expĂ©rimentĂ©s et enthousiastes. Voir tous les articles de Antarius Avocats.

Vul'article L. 121-12, alinéa 1er, du code des assurances : 10. Il résulte de ce texte que la subrogation légale qu'il institue a lieu dans la mesure de ce qui a été payé et dans la limite de la créance détenue par l'assuré contre le responsable.

ModĂšle de lettre pour rĂ©silier un contrat d’assurance Ci-dessous le modĂšle type de lettre de rĂ©siliation possible, pour rĂ©silier un contrat d’assurance pour tous types de contrats auto, moto ou assurance habitation. Selon la date ou la situation, comme l’explique le code des assurances, vous avez plusieurs possibilitĂ©s de rĂ©siliation. Toutefois, vous ne pouvez pas annuler une assurance auto rĂ©siliĂ© si votre assureur vous a dĂ©jĂ  envoyĂ© une lettre de rĂ©siliation, le fait que vous remplissiez une lettre de rĂ©siliation pour que votre assureur annule sa rĂ©siliation, cela ne fonctionnera type Ă  complĂ©ter Nom PrĂ©nom Adresse Mes rĂ©fĂ©rences N° contrat Madame, Monsieur, Je vous informe par la prĂ©sente lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception que je souhaite rĂ©silier mon contrat d’assurance rĂ©fĂ©rencĂ© ci-dessus, pour la raison suivante RĂ©siliation Ă  Ă©chĂ©ance avec prĂ©avis de 2 mois ÉchĂ©ance de mon contrat, le RĂ©siliation suite Ă  augmentation de prix Augmentation de votre tarif. Sauf accord de votre part sur une rĂ©siliation anticipĂ©e, cette rĂ©siliation prendra effet 30 jours aprĂšs l’envoi de la prĂ©sente, soit le RĂ©siliation suite Ă  changement de situation Application de l’article du Code des Assurances Changement de domicile Changement de rĂ©gime matrimonial Changement de situation matrimoniale Changement de profession Retraite professionnelle Cessation d’activitĂ© professionnelle La rĂ©siliation prendra effet un mois aprĂšs la rĂ©ception de la prĂ©sente loi HAMON En application de l’article L113-15-2 du Code des Assurances Loi HAMON Cette rĂ©siliation prendra effet dans un mois soit le 23/01/2021 Ă  0 h. À compter de cette date, le bien couvert par ce contrat sera assurĂ© auprĂšs de la compagnie d’assurance par contrat n° .RĂ©siliation suite Ă  dĂ©cĂšs Application de l’article du Code des Assurances dĂ©cĂšs de l’assurĂ© ou vente d’un bien autre qu’un vĂ©hicule. Cette rĂ©siliation prend effet dĂšs la rĂ©ception de la prĂ©sente suite Ă  vente Application de l’article du Code des Assurances vente d’un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur. Cette rĂ©siliation prend effet 10 jours aprĂšs la rĂ©ception de la prĂ©sente loi CHATEL Application de l’article du Code des Assurances Loi ChĂątel. Cette rĂ©siliation prendra effet Ă  l’échĂ©ance principale du contrat. Je vous prie d’agrĂ©er, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguĂ©es. Signature 2 Pour l'application du 2° du I de l'article 150-0 B ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, les contribuables joignent, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  la formule prĂ©vue au 1 une copie des attestations mentionnĂ©es Ă  l'article 41 quatervicies A de l'annexe III Ă  ce mĂȘme code. Liens relatifs. Quelle lettre de rĂ©siliation pour une assurance auto aprĂšs la vente d’un vĂ©hicule ? Mise Ă  jour le 17/02/2022 - Par Camille Gayral Sommaire 1. Quand rĂ©silier son assurance auto suite Ă  la vente d’un vĂ©hicule ? 2. Comment se dĂ©roule la rĂ©siliation d'un contrat auto en cas de vente ? 3. Quelle lettre de rĂ©siliation choisir suite Ă  la vente d’une voiture ? La vente de votre voiture ou moto entraĂźne automatiquement la suspension puis la rĂ©siliation de votre assurance auto. Que vous dĂ©cidiez de remplacer ou non votre vĂ©hicule, la dĂ©marche est toujours similaire et facilitĂ©e par la loi. Nos experts vous guident dans cette rupture de contrat pour connaĂźtre les dĂ©lais Ă  respecter et quelle lettre de rĂ©siliation envoyer. 1. Quand rĂ©silier son assurance auto suite Ă  la vente d’un vĂ©hicule ? Quel est le prĂ©avis de rĂ©siliation lors d’une vente de vĂ©hicule ? Le prĂ©avis de rĂ©siliation dĂ©signe le dĂ©lai maximum d’annulation d’assurance. C’est au cours de cette pĂ©riode que vous devrez avertir votre assureur de la rupture de votre contrat. Le prĂ©avis de rĂ©siliation est de 10 jours suite Ă  la vente d’un vĂ©hicule. Il vous faudra donc envoyer une lettre de rĂ©siliation Ă  l'assurance durant ce dĂ©lai. Si le contrat de la voiture vendue n’est pas supprimĂ© par l’assureur ou vous-mĂȘme, il sera ensuite rĂ©siliĂ© 6 mois aprĂšs la vente. Si la rĂ©siliation est systĂ©matique 6 mois aprĂšs la vente, mieux vaut quand mĂȘme entreprendre cette annulation avant, lors de la signature de la cession de l’auto. Comme le contrat est rompu, vous pourriez en effet rencontrer des difficultĂ©s en cas de sinistre du nouveau propriĂ©taire. La compagnie d’assurance ne pourrait alors pas vous verser des sommes qui vous sont dues. À quel moment la rĂ©siliation est-elle effective suite Ă  la cession d’une auto ? Lorsque vous vendez votre vĂ©hicule, votre assurance auto est suspendue dĂšs le lendemain de la vente Ă  minuit. Pour la rĂ©silier, vous devez envoyer en recommandĂ© votre demande de rĂ©siliation Ă  votre assureur dĂšs ce moment-lĂ . L’annulation de votre contrat prendra ensuite effet 10 jours aprĂšs l’envoi du courrier d’annulation. A noter que votre auto ou moto sera couverte jusqu’à la fin de la journĂ©e oĂč vous la vendez, le temps que vous rentriez chez vous. Idem si vous achetez une nouvelle voiture, celle-ci sera couverte par l’assurance du garage jusqu’au moment oĂč vous serez chez vous. La vente d’un vĂ©hicule fait partie des cas particuliers en matiĂšre de rĂ©siliation, qui est alors facilitĂ©e par la loi. La dĂ©marche d’annulation est par consĂ©quent plus rapide. 2. Comment se dĂ©roule la rĂ©siliation d’une assurance auto en cas de vente d’une auto ? Que prĂ©voit la loi pour la rĂ©siliation en cas de vente de vĂ©hicule ? GrĂące au Code des Assurances, vous pouvez rĂ©silier votre contrat avant l’échĂ©ance annuelle en cas de vente d’auto. Vous n’avez donc pas Ă  attendre la date anniversaire de votre souscription pour entreprendre les dĂ©marches d’annulation. Figurant parmi les motifs spĂ©cifiques de rĂ©siliation de contrat d'assurance auto, la vente d’une voiture est encadrĂ©e par l’article L121-11 stipulant qu’”En cas d’aliĂ©nation d’un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le vĂ©hicule aliĂ©nĂ©, le contrat d’assurance est suspendu de plein droit Ă  partir du lendemain, Ă  zĂ©ro heure, du jour de l’aliĂ©nation ; il peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, moyennant prĂ©avis de dix jours, par chacune des parties. A dĂ©faut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de rĂ©siliation par l’une d’elles, la rĂ©siliation intervient de plein droit Ă  l’expiration d’un dĂ©lai de six mois Ă  compter de l’aliĂ©nation. ». À noter que si vous souhaitez affilier votre assurance Ă  un nouveau vĂ©hicule ou un nouvel assurĂ©, la compagnie d’assurance peut refuser ce transfert s’il redoute une aggravation des risques. Cette situation a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©vue par le Code des Assurances si vous ne souhaitez pas racheter de nouveau vĂ©hicule suite Ă  la vente. Comment rĂ©silier lorsqu’on ne remplace pas son vĂ©hicule vendu ? Si vous n’achetez pas d’autre vĂ©hicule pour remplacer celui que vous venez de vendre, il vous suffit de suspendre temporairement le contrat auprĂšs de l’assureur. Ce dernier procĂ©dera au remboursement de la prime correspondant au montant entre la rĂ©siliation du contrat et la fin de pĂ©riode que vous aviez payĂ©e. Votre contrat sera de nouveau actif lorsque vous aurez un nouveau vĂ©hicule et que vous aurez signĂ© l’avenant comprenant les nouvelles conditions d’assurances de l’assureur. MĂȘme si vous ne remplacez votre vĂ©hicule juste aprĂšs la vente de l’ancien, vous devez quand mĂȘme envoyer un courrier de rĂ©siliation en recommandĂ© pour avertir votre assureur de la vente. 3. Quelle lettre de rĂ©siliation choisir suite Ă  la vente d’une voiture ? Comment envoyer sa demande de rĂ©siliation d'un contrat auto ? Pour rĂ©silier votre assurance auto aprĂšs la vente d’un vĂ©hicule, il vous faudra envoyer une lettre de rĂ©siliation en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Ce courrier devra comprendre vos coordonnĂ©es complĂštes nom, adresse et votre numĂ©ro de contrat d’assurance, auxquels vous devrez joindre une copie de l’acte de cession du vĂ©hicule. Sur cet acte de cession figurent la marque du vĂ©hicule, son numĂ©ro d’immatriculation, et la date de vente de votre voiture. Certaines assurances imposent une forme prĂ©cise de lettre selon leurs conditions gĂ©nĂ©rales de vente. Vous pouvez Ă©galement choisir une remise en main propre Ă  l’agence de votre assureur la plus proche. Un exemple de lettre de rĂ©siliation d'une assurance auto aprĂšs la cession du vĂ©hicule Voici une lettre type de rĂ©siliation d'un contrat auto aprĂšs la vente du vĂ©hicule Le modĂšle de lettre de rĂ©siliation d’une assurance emprunteur Objet RĂ©siliation de l'assurance auto Lettre de rĂ©siliation en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception Madame, Monsieur, Je vous avertis via cette lettre de rĂ©siliation recommandĂ©e de mon souhait de rĂ©silier mon assurance auto n° que j'ai souscrit auprĂšs de votre Ă©tablissement, Ă  la suite de l'aliĂ©nation de mon vĂ©hicule. Comme le stipule l'article L121-11 du Code des Assurances, "en cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le vĂ©hicule aliĂ©nĂ©, le contrat d'assurance est suspendu de plein droit Ă  partir du lendemain, Ă  zĂ©ro heure, du jour de l'aliĂ©nation ; il peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, moyennant prĂ©avis de dix jours, par chacune des parties." J'invoque donc mon droit Ă  rĂ©silier mon contrat sans frais. Veuillez-trouver ci-joint un document, justifiant l'aliĂ©nation de mon vĂ©hicule. Je vous remercie de prendre en compte ma demande dans un dĂ©lai de dix jours aprĂšs la rĂ©ception de ce courrier recommandĂ©, et de me rembourser "la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru", comme le prĂ©cise l’article L113-16 du Code des Assurances. Dans cette attente, je vous prie d’agrĂ©er, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguĂ©es. Signature La lettre de rĂ©siliation lors d’un transfert de contrat d’assurance Vous pouvez d’abord choisir de transfĂ©rer votre contrat auto aprĂšs la vente d’un vĂ©hicule, deux options sont alors possibles Si vous avez vendu votre vĂ©hicule et que vous souhaitez transfĂ©rer l’assurance sur une autre auto ou moto, vous devez envoyer rapidement une lettre recommandĂ©e. Il vous faudra y ajouter en plus des Ă©lĂ©ments Ă©numĂ©rĂ©s ci-dessus les informations concernant le nouveau vĂ©hicule marque et numĂ©ro d’immatriculation. En cas de transfert du contrat d’assurance Ă  un autre assurĂ©, cette lettre devra comprendre en plus des informations citĂ©es plus haut les coordonnĂ©es du nouveau propriĂ©taire du vĂ©hicule qui rĂ©cupĂ©rera l’assurance. Le courrier de rĂ©siliation pour une suspension temporaire Si vous avez vendu votre vĂ©hicule et que ne l’avez pas encore remplacĂ©, vous pouvez faire une demande de suspension temporaire de contrat Ă  votre assureur. MĂȘme si vous n’avez plus besoin d’une assurance auto-moto, il est nĂ©anmoins obligatoire de dĂ©clarer la vente de votre vĂ©hicule Ă  votre assureur par lettre recommandĂ©e. Le contenu du courrier de rĂ©siliation est le mĂȘme que le modĂšle type dĂ©taillĂ© prĂ©cĂ©demment, auquel vous pourrez ajouter votre souhait de rompre le contrat pendant une pĂ©riode donnĂ©e et quelle sera la durĂ©e de cette pĂ©riode. Le contrat sera de nouveau effectif aprĂšs l’acquisition d’un nouveau vĂ©hicule et la signature de l’avenant prĂ©cisant les nouvelles conditions gĂ©nĂ©rales de l’assurance. Cet avenant permet une extension de garantie. Envoyez votre lettre de rĂ©siliation en recommandĂ©, sans vous dĂ©placer En partenariat avec La poste Service disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 Fini les dĂ©placements, vous gagnez du temps ! J'envoie mon recommandĂ©
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Actions sur le document Article L121-11 En cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le vĂ©hicule aliĂ©nĂ©, le contrat d'assurance est suspendu de plein droit Ă  partir du lendemain, Ă  zĂ©ro heure, du jour de l'aliĂ©nation ; il peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, moyennant prĂ©avis de dix jours, par chacune des parties. A dĂ©faut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de rĂ©siliation par l'une d'elles, la rĂ©siliation intervient de plein droit Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de l'aliĂ©nation. L'assurĂ© doit informer l'assureur, par lettre recommandĂ©e, de la date d'aliĂ©nation. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur, dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. L'ensemble des dispositions du prĂ©sent article est applicable en cas d'aliĂ©nation de navires ou de bateaux de plaisance quel que soit le mode de dĂ©placement ou de propulsion utilisĂ©. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012
lasubrogation lĂ©gale dĂ©coule du principe indemnitaire d’ordre public de l’article 121-1 du code des assurances, qui s’oppose Ă  ce que le contrat d’assurance puisse ĂȘtre une source d’enrichissement par l’assurĂ© lĂ©sĂ© dans la mesure oĂč il pourrait rĂ©clamer son indemnisation Ă  la fois Ă  son assureur de dommage, en exĂ©cution du contrat, et Ă  l’auteur
Le mĂ©canisme juridique de la subrogation est un mĂ©canisme de transmission de crĂ©ances utilisĂ© systĂ©matiquement en droit des assurances. Cela permet Ă  l’assureur de pouvoir se retourner contre le responsable du dommage, subi par son principale de l'assureur est de rĂ©gler la prestation due en cas de sinistre Ă  son assurĂ©. L'article du Code des assurances dispose que lors de la rĂ©siliation du risque ou Ă  l'Ă©chĂ©ance du contrat, l'assureur doit exĂ©cuter dans le dĂ©lai convenu la prestation dĂ©terminĂ©e par le contrat ». La prestation de l'assureur prend donc la forme d'un versement d'une somme d'argent. On parle alors d'indemnitĂ© dans les contrats d'assurances dommages. Lorsque l'assurĂ© obtient cette indemnisation, l'assureur est en mesure de se retourner contre l'auteur du dommage pour rĂ©cupĂ©rer le montant des indemnitĂ©s versĂ©es Ă  l'assurĂ© la subrogation. >> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES < NnR2I5.