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Codede la consommation DerniÚre modification: 2022-08-18 Edition : 2022-08-18 Production de droit.org. Ces codes ne contiennent que du droit positif, les articles et éléments abrogés ne sont pas inclus. 2083 articles avec 2947 liens Permet de voir l'article sur legifrance Permet de retrouver l'article dans le plan Permet de lancer une recherche de jurisprudence judiciaire sur legifrance
Toutes les entreprises sont tenues de conserver pendant un certain dĂ©lai divers documents, justificatifs, registres, factures, etc. Cette obligation vise Ă la fois les documents comptables, commerciaux, fiscaux et sociaux. Les dĂ©lais de conservation diffĂšrent selon la nature des documents. Ce document prĂ©sente un rĂ©capitulatif des durĂ©es lĂ©gales de conservation des principaux documents de l'entreprise. Des durĂ©es variables de conservation selon les documents La durĂ©e de conservation est variable selon la nature du document. La durĂ©e indiquĂ©e ci-aprĂšs est une durĂ©e minimale, l'entreprise peut dĂ©cider de les conserver au-delĂ si elle le juge nĂ©cessaire. L'intĂ©rĂȘt pour l'entreprise L'entreprise doit respecter les rĂšgles en vigueur afin de ne pas se mettre en contravention avec la loi. La conservation de certains documents lui permettra par ailleurs de - prĂ©server ses droits car c'est au moyen d'Ă©crits que l'on prouve le plus facilement la rĂ©alitĂ© et l'Ă©tendue de ses droits, - prouver qu'elle a bien rempli ses obligations, notamment vis-Ă -vis de l'administration fiscale, des caisses sociales ou encore Ă l'Ă©gard d'un co-contractant. - prouver la date de rĂšglement d'une dette un justificatif Ă©crit de paiement donne "date certaine" au rĂšglement, - prĂ©senter "un commencement de preuve par Ă©crit" en cas de diffĂ©rend tout document Ă©crit peut constituer un commencement de preuve par Ă©crit s'il rend vraisemblable le fait que l'on veut prouver; par exemple, un relevĂ© de banque oĂč apparaĂźt le versement d'une somme peut constituer le commencement de preuve par Ă©crit d'une dette qui n'a pas fait l'objet d'un engagement Ă©crit. A noter en l'absence d'Ă©crits clairs, pour des dossiers qui peuvent ĂȘtre sources de diffĂ©rends, il peut ĂȘtre utile de garder les tĂ©lĂ©copies, e-mails, ...car ces documents seront des commencements de preuve par Ă©crit. Le lien entre durĂ©e lĂ©gale de conservation et prescription Le plus souvent, la durĂ©e obligatoire de conservation d'un document correspond Ă la prescription au-delĂ de laquelle il ne peut plus y avoir de contestation la prescription correspond au principe selon lequel l'Ă©coulement d'un dĂ©lai entraĂźne l'extinction d'un droit, ce qui rend toute poursuite impossible. A noter la prescription commence Ă courir au jour oĂč le titulaire du droit ou de l'action a eu connaissance des faits lui permettant de l'exercer Article 2224 du code civil. La forme de conservation des documents de l'entreprise Original ou copie ? Dans le cadre d'une procĂ©dure judiciaire, il arrive qu'une partie ait perdu son document original. Dans ce cas, la loi accepte qu'elle fournisse une copie du document pour prouver l'existence d'un acte, Ă condition que cette copie soit une reproduction "fidĂšle et durable indĂ©lĂ©bile" de l'original. Il faut ensuite que les juges reconnaissent la force probante de cette copie. A noter en dehors des copies de lettres et des factures Ă©tablies par l'entreprise Ă l'appui de ses ventes, tous les documents qui doivent ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s Ă toute rĂ©quisition des agents des finances publiques doivent ĂȘtre conservĂ©s dans leur forme originale. Format papier ou format Ă©lectronique ? Le support du document conservĂ© peut ĂȘtre le papier ou la forme Ă©lectronique, pourvu que la personne qui a Ă©tabli cet Ă©crit puisse ĂȘtre identifiĂ©e, et que le document Ă©lectronique soit Ă©tabli et conservĂ© dans des conditions de nature Ă en garantir son intĂ©gritĂ© article 1316-1 du code civil. L'Ă©crit Ă©lectronique est admis comme preuve au mĂȘme titre que l'Ă©crit sur support papier sous rĂ©serve que l'on puisse identifier la personne dont il Ă©mane, et qu'il soit Ă©tabli et conservĂ© dans des conditions de nature Ă en garantir l'intĂ©gritĂ©. D'ailleurs, le code de commerce autorise le commerçant Ă tenir son livre-journal et son livre d'inventaire sous forme Ă©lectronique, Ă condition qu'ils soient identifiĂ©s, numĂ©rotĂ©s et datĂ©s dĂšs leur Ă©tablissement par des moyens offrant toute garantie en matiĂšre de preuve. La durĂ©e de conservation d'un document sur support informatique Les documents Ă©tablis ou reçus sur support informatique doivent ĂȘtre obligatoirement conservĂ©s sous la forme Ă©lectronique pendant au moins 3 ans, dĂ©lai pendant lequel l'administration fiscale peut exercer un droit de reprise. L'entreprise n'est pas tenue de constituer d'archivage supplĂ©mentaire sur papier. PassĂ© ce dĂ©lai, ils doivent ĂȘtre conservĂ©s sur tout support, au choix, pendant un dĂ©lai de 3 ans. Les sanctions encourues Il n'existe pas de sanction spĂ©cifique Ă la non-conservation de documents, toutefois, des sanctions peuvent ĂȘtre encourues notamment en matiĂšre fiscale. Les documents Ă conserver Documents et piĂšces comptables Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Livre-journal, Grand-livre,Livre d'inventaires, Bilan, compte de rĂ©sultat, annexeLivre de caisse, Balances, ... 10 ans Article L 123-22 du code du commerce Le dĂ©lai court Ă compter de la date de clĂŽture de l'exercice social. Les documents comptables peuvent ĂȘtre demandĂ©s en consultation par les associĂ©s ou actionnaires. L'entreprise peut ĂȘtre tenue de les communiquer en justice dans des affaires de succession, communautĂ©, partage de sociĂ©tĂ©, litige sur le prix de parts cĂ©dĂ©es, et en cas de redressement ou liquidation judiciaires. Enfin, l'administration fiscale a un droit de communication, d'enquĂȘte et de contrĂŽle sur les livres, registres, documents pendant 6 ans Ă compter de la date de la derniĂšre opĂ©ration, ou de la date Ă laquelle ils ont Ă©tĂ© Ă©tablis. article L102 B du LPF. Les entreprises qui tiennent leur comptabilitĂ© au moyen de systĂšmes informatisĂ©s, doivent, en cas de contrĂŽle, prĂ©senter leur comptabilitĂ© sous une forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e selon les normes fixĂ©es par l'article A 47 A-1 du LPF. Le dĂ©faut de prĂ©sentation de la comptabilitĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues est passible d'une amende article 1729 D du CGI. Toutes piĂšces comptables justificatives factures, bons de commande, bons de livraison ou de rĂ©ception, contrats de prĂȘt/emprunt/avance, contrats d'assurance, de leasing, ... 10 ans Article L 123-22 du code du commerce Documents fiscaux Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Justificatifs du paiement de - l'impĂŽt sur le revenu IR ou sur les sociĂ©tĂ©s IS, - la CFE, la CVAE, - la taxe sur le chiffre d'affaires, - la TVA, - ... 6 ans Article L 102B du livre des procĂ©dures fiscales DĂ©lai de reprise de l'administration Pour l'impĂŽt sur le revenu et l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, le droit de reprise de l'administration des impĂŽts s'exerce jusqu'Ă la fin de la troisiĂšme annĂ©e qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due. Article L169 du livre des procĂ©dures fiscales. Attention, en cas d'activitĂ© occulte pas de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration de revenus dans le dĂ©lai lĂ©gal, pas d'immatriculation de l'entreprise ou illicite, l'administration fiscale peut contrĂŽler les comptes sur une pĂ©riode de 10 ans en arriĂšre. Taxe fonciĂšre 1 an + l'annĂ©e en cours Article L 173 du livre des procĂ©dures fiscales Documents sociaux Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Contrats de travail, lettres d'engagement, de dĂ©mission, de sanction disciplinaire, de licenciement et fiche individuelle concernant l'intĂ©ressement et la participation 5 ans Article 2224 du Code Civil Registre unique du personnel 5 ans Ă partir du dĂ©part du salariĂ© Article R 1221-26 du code du travail Bulletins de paie remis sous forme papier ou Ă©lectronique 5 ans Article L 3243-4 du code du travail En pratique, l'entreprise conserve souvent un double Ă vie, dans le cas oĂč les salariĂ©s en auraient besoin pour faire valoir leurs droits Ă la retraite. Documents justifiant la comptabilisation des horaires de travail des salariĂ©s, des heures d'astreinte et leur compensation 1 an Article D 3171-16 du code du travail Ces documents peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s par l'Inspection du travail Documents justifiant la comptabilisation des jours de travail des salariĂ©s sous convention de forfait 3 ans Article D 3171-16 du code du travail Ces documents peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s par l'Inspection du travail Documents relatifs aux charges sociales 3 ans + l'annĂ©e en cours Article L 244-3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale En cas d'infraction constatĂ©e pour travail illĂ©gal, ce dĂ©lai passe Ă 5 ans + l'annĂ©e en cours Documents relatifs Ă la taxe sur les salaires 3 ans + l'annĂ©e en cours Article L 169 A du livre des procĂ©dures fiscales DĂ©clarations et autres documents en rapport avec un accident du travail 5 ans Article D 4711-3 du code du travail Il est prĂ©fĂ©rable de conserver indĂ©finiment tous les documents liĂ©s Ă un accident de travail, en cas de rechute ou d'aggravation de l'Ă©tat de santĂ© du salariĂ©. Documents Ă©manant de l'inspection du travail observation, mise en demeure VĂ©rification et contrĂŽle du CHSCT 5 ans Article D 4711-3 du code du travail Documents bancaires Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Remises de chĂšque Talons de chĂšques, relevĂ©s de comptes bancaires ou postaux, ordres de virement, ... 5 ans Article L110-4 du code de commerce Lorsqu'ils contiennent des informations sur des crĂ©ances dont la nature fait courir une prescription plus longue, les talons de chĂšque et relevĂ©s de compte doivent ĂȘtre conservĂ©s plus longtemps. Documents relatifs Ă l'assurance Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Quittances, avis d'Ă©chĂ©ance, courriers de rĂ©siliation, preuves du rĂšglement 2 ans Article L114-1 du code des assurances Contrats DurĂ©e du contrat + 2 ans Article L114-1 du code des assurances Attention, le contrat d'assurance est Ă©galement une piĂšce comptable et Ă ce titre doit ĂȘtre conservĂ© pendant 10 ans Dossier de sinistre corporel factures, expertises, certificats mĂ©dicaux, 10 ans aprĂšs la fin de l'indemnisation Article 2226 du code civil Ces documents doivent ĂȘtre gardĂ©s plus longtemps si des sĂ©quelles sont prĂ©visibles. Documents liĂ©s au fonctionnement d'une sociĂ©tĂ© Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Statuts de la sociĂ©tĂ© et piĂšces modificatives 5 ans Ă compter de la radiation de la sociĂ©tĂ© du RCS Article 2224 du code civil Registre des procĂšs-verbaux d'assemblĂ©es et de conseils d'administration 5 ans Ă compter du dernier PV enregistrĂ© Article 2224 du code civil Feuilles de prĂ©sence et pouvoirs 3 ans Article L225-117 du code de commerce Tout associĂ© ou actionnaire a le droit d'obtenir communication des comptes annuels, rapports du conseil d'administration ou directoire, des commissaires aux comptes, soumis Ă l'assemblĂ©e qui concernent les 3 derniers exercices. Rapports du gĂ©rant ou du conseil d'administration, Rapport du commissaire aux comptes 3 ans Article L225-117 du code de commerce Conventions rĂ©glementĂ©es 3 ans Article L225-42 du code de commerce Contrats Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Contrats conclus dans le cadre d'une relation commerciale 5 ans Article L110-4 du code de commerce Les obligations nĂ©es Ă l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par 5 ans si elles ne sont pas soumises Ă des prescriptions spĂ©ciales plus courtes. Contrats d'acquisition et de cession de biens immobiliers et fonciers 30 ans Article 2227 du code civil Contrats conclus par voie Ă©lectronique d'un montant Ă©gal ou supĂ©rieur Ă 120⏠10 ans Article L134-2 du code de la consommation Cette obligation vise Ă protĂ©ger le consommateur qui a le droit de demander communication du contrat Ă©lectronique. Divers Nature du document DĂ©lai lĂ©gal de conservation Textes de rĂ©fĂ©rence Commentaires Jugements ou ordonnances concernant l'entreprise, Actes de transaction amiable homologuĂ©s A conserver sans limitation dans le temps Avez-vous créé votre Pass Entrepreneur ? CODEDE COMMERCE (PromulguĂ© le 5 novembre 1867 et dĂ©clarĂ© exĂ©cutoire Ă dater du 1er janvier 1878) Livre - I DU COMMERCE EN GĂNĂRAL. Titre - IV DES SOCIĂTĂS (1) Note . Voir l' ordonnance n° 993 du 16 fĂ©vrier 2007 . â NDLR. (Titre modifiĂ© par la loi n° 1.331 du 8 janvier 2007 ) Chapitre - III Des dispositions particuliĂšres aux sociĂ©tĂ©s Ă responsabilitĂ© limitĂ©e. Article VĂ©rifiĂ© le 15 mai 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministrePlan sur les indĂ©pendants nouvelles mesures concernant les EIRLDepuis le 16 fĂ©vrier 2022, il n'est plus possible de choisir le statut d'entrepreneur individuel Ă responsabilitĂ© limitĂ©e EIRL.Les EIRL existants continuent cependant d'exercer leurs activitĂ©s dans les mĂȘmes ce que prĂ©voit la loi du 14 fĂ©vrier 2022 sur les indĂ©pendants .Une entreprise doit conserver tout document Ă©mis ou reçu dans l'exercice de son activitĂ© pendant une durĂ©e minimale. Ce dĂ©lai varie selon la nature des papiers et les obligations lĂ©gales. L'entreprise peut aussi archiver les documents plus longtemps, sauf s'ils contiennent des donnĂ©es personnelles. Pendant ce dĂ©lai, l'administration peut mener des civil et commercialType de documentDurĂ©e de conservationContrat ou convention conclu dans le cadre d'une relation commerciale, correspondance commerciale5 ansGarantie pour les biens ou services fournis au consommateur2 ansContrat conclu par voie Ă©lectronique Ă partir de 120 âŹ10 ans Ă partir de la livraison ou de la prestationContrat d'acquisition ou de cession de biens immobiliers et fonciers30 ansDocument bancaire talon de chĂšque, relevĂ© bancaire...5 ansDocument de transport de marchandises5 ansDĂ©claration en douane3 ansPolice d'assurance2 ans Ă partir de la rĂ©siliation du contratDocument relatif Ă la propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©pĂŽt de brevet, marque, dessin et modĂšle5 ans Ă partir de la fin de la protectionDossier d'un avocat5 ans Ă partir de la fin du mandatPiĂšce comptableType de documentDurĂ©e de conservationLivre et registre comptable livre journal, grand livre, livre d'inventaire, ans Ă partir de la clĂŽture de l'exercicePiĂšce justificative bon de commande, de livraison ou de rĂ©ception, facture client et fournisseur, ans Ă partir de la clĂŽture de l'exerciceLes livres, registres, documents ou piĂšces sur lesquels peuvent s'exercer les droits de communication, d'enquĂȘte et de contrĂŽle de l'administration doivent ĂȘtre conservĂ©s pendant un dĂ©lai de 6 dĂ©lai commence Ă partir de la derniĂšre opĂ©ration mentionnĂ©e sur les livres ou registres,ou de la date Ă laquelle les documents ou piĂšces ont Ă©tĂ© les Ă©lĂ©ments concernant les revenus de 2015, dĂ©clarĂ©s en 2016, doivent ĂȘtre conservĂ©s jusqu'Ă fin fiscalType d'impĂŽtDurĂ©e de conservationImpĂŽt sur le revenu et sur les sociĂ©tĂ©s6 ansBĂ©nĂ©fices industriels et commerciaux BIC, bĂ©nĂ©fices non commerciaux BNC et bĂ©nĂ©fices agricoles BA en rĂ©gime rĂ©el6 ansImpĂŽts sur les sociĂ©tĂ©s pour les entreprises individuelles, les sociĂ©tĂ©s Ă responsabilitĂ© limitĂ©e exploitations agricoles, sociĂ©tĂ©s d'exercice libĂ©ral6 ansImpĂŽts directs locaux taxes fonciĂšres ...6 ansCotisation fonciĂšre des entreprises CFE titleContent et CVAE titleContent6 ansTaxes sur le chiffre d'affaires TVA titleContent et taxes assimilĂ©es, impĂŽt sur les spectacles, taxe sur les conventions d'assurance...6 ansAttention les dĂ©lais sont portĂ©s Ă 10 ans en cas d'activitĂ© occulte fraude fiscale, travail dissimulĂ©, absence de dĂ©claration, activitĂ© illicite, par exemple.Document socialType de documentDurĂ©e de conservationStatuts d'une sociĂ©tĂ©, d'un GIE titleContent ou d'une association si nĂ©cessaire, piĂšce modificative de statuts5 ans Ă partir de la perte de personnalitĂ© morale ou radiation du RCS titleContentCompte annuel bilan, compte de rĂ©sultat, annexe...10 ans Ă partir de la clĂŽture de l'exerciceTraitĂ© de fusion et autre acte liĂ© au fonctionnement de la sociĂ©tĂ© + documents de la sociĂ©tĂ© absorbĂ©e5 ans- Registre de titres nominatifs- Registre des mouvements de titres- Ordre de mouvement- Registre des procĂšs-verbaux d'assemblĂ©es et de conseils d'administration5 ans Ă partir de la fin de leur utilisationFeuille de prĂ©sence et pouvoirs3 derniers exercicesRapport du gĂ©rant ou du conseil d'administration3 derniers exercicesRapport des commissaires aux comptes3 derniers exercicesGestion du personnelType de documentDurĂ©e de conservationBulletin de paie double papier ou sous forme Ă©lectronique5 ansRegistre unique du personnel5 ans Ă partir du dĂ©part du salariĂ©Document concernant les contrats de travail, salaires, primes, indemnitĂ©s, soldes de tout compte, rĂ©gimes de ansDocument relatif aux charges sociales et Ă la taxe sur les salaires3 ansComptabilisation des jours de travail des salariĂ©s sous convention de forfait3 ansComptabilisation des horaires des salariĂ©s, des heures d'astreinte et de leur compensation1 an- Observation ou mise en demeure de l'inspection du travail- VĂ©rification et contrĂŽle du comitĂ© social et Ă©conomique - CSE ex-CHSCT5 ansDĂ©claration d'accident du travail auprĂšs de la caisse primaire d'assurance maladie5 ansCette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ? DĂ©plierTITRE Ier : De l'acte de commerce. (Articles L110-1 Ă L110-4) Article L110-1 Article L110-2 Article L110-3 Article L110-4 Naviguer dans le sommaire du code Article L110-3 Version en vigueur depuis le 21 septembre 2000. A l'Ă©gard des commerçants, les actes de commerce peuvent se prouver par tous moyens Ă moins qu'il n'en soit autrement disposĂ© par la CompĂ©tences Energies renouvelables Evaluation Environnementale Installations ClassĂ©es Risques Naturels et Technologiques DĂ©chets Urbanisme Construction Commande publique et DomanialitĂ© LâĂ©quipe Barreau de Lille Barreau de Lyon Contact Formations Blog de Green Law Droit des Ă©nergies LĂ©gislation installations classĂ©es Droit de lâurbanisme Droit de lâĂ©olien Solaire Droit de la biomasse et du biogaz Pollution et nuisances LĂ©gislation eau RĂ©glementation des dĂ©chets Risques Naturels Blog de Public Law Droit des Ă©trangers Fonction publique MarchĂ©s publics ResponsabilitĂ© administrative DomanialitĂ© IntercommunalitĂ© PĂ©nal juillet 2018 BRĂVE DE CONTENTIEUX ADMINISTRATIFPar MaĂźtre Thomas RICHET Green Law Avocats Contestation dâun refus de transmission dâune QPC, recours pour excĂšs de pouvoir contre une dĂ©libĂ©ration ayant un caractĂšre prĂ©paratoire » et prescription dans le contentieux de lâexĂ©cution des marchĂ©s publics, telles sont les actualitĂ©s que nous vous proposons de dĂ©couvrir dans cette deuxiĂšme brĂšve dĂ©diĂ©e au contentieux administratif que⊠Par CatĂ©gories BrĂšvesTags 15 juin 2018, 16 mai 2018, 7 juin 2018, acte prĂ©paratoire, acte prĂ©paratoire et dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral, conseil d'etat, contentieux administratif, dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral, DĂ©partement du Haut-Rhin, L. 110-4 du Code de commerce, M. et Mme BâŠAâŠ, marchĂ© public, n° 406984, n° 411630, n° 416535, prescription de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce, qpc, SociĂ©tĂ© FPT Powertrain et autres Ala date du 25/08/2022 Description de l'entreprise Entreprise active depuis le 18/10/2012 Identifiant SIREN 789 034 782 Identifiant SIRET du siĂšge 789 034 782 00019 DĂ©nomination PHARMACIE 65 PRADO CatĂ©gorie juridique 5485 - SociĂ©tĂ© d'exercice libĂ©ral Ă responsabilitĂ© limitĂ©e ActivitĂ© Principale ExercĂ©e (APE) 47.73Z - Commerce de dĂ©tail de produits obligations nĂ©es Ă l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas soumises Ă des prescriptions spĂ©ciales plus courtes. prescrites toutes actions en paiement 1° Pour nourriture fournie aux matelots par l'ordre du capitaine, un an aprĂšs la livraison ; 2° Pour fourniture de matĂ©riaux et autres choses nĂ©cessaires aux constructions, Ă©quipements et avitaillements du navire, un an aprĂšs ces fournitures faites ; 3° Pour ouvrages faits, un an aprĂšs la rĂ©ception des ouvrages. actions en paiement des salaires des officiers, matelots et autres membres de l'Ă©quipage se prescrivent par cinq ans . 36 Conventions et engagements visĂ©s aux articles L. 225-38 et suivants et L. 225-42-1 du Code de commerce .. 162 3.7 OpĂ©rations effectuĂ©es par les mandataires sociaux sur les actions de la SociĂ©tĂ© .. 163 3.8 Rapport spĂ©cial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagementsLes actions entre commerçants sont soumises Ă la prescription quinquennale de lâarticle du code de commerce, selon lequel les obligations nĂ©es Ă lâoccasion de leur commerce entre commerçant ou entre commerçant et non-commerçant se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas soumises Ă des prescriptions spĂ©ciales plus courtes ». MalgrĂ© la rĂ©serve relative aux prescription spĂ©ciales plus courtes », il est admis que la garantie lĂ©gale contre les vices cachĂ©s est soumise Ă une double prescription lâaction de lâacheteur doit ĂȘtre intentĂ©e dans les deux ans de la dĂ©couverte du vice cachĂ©, selon lâarticle 1648 du code civil, et dans le dĂ©lai de 5 ans de lâarticle prĂ©citĂ©. DâoĂč la question suivante quel est le point de dĂ©part de cette prescription quinquennale? En apparence simple, la question reçoit pourtant des rĂ©ponses contradictoires en doctrine et en jurisprudence. Pour ceux qui considĂšrent quâen matiĂšre de commerce il faut privilĂ©gier la rapiditĂ©, le point de dĂ©part devrait ĂȘtre fixĂ© Ă la date Ă laquelle le contrat de vente devient parfait, au risque de priver lâacheteur de toute garantie lorsque le vice cachĂ© est dĂ©couvert plus de cinq ans plus tard. Pour dâautres, le point de dĂ©part devrait ĂȘtre retardĂ© jusquâĂ la date Ă laquelle la garantie peut effectivement ĂȘtre exercĂ©e, par exemple jusquâĂ la date de premiĂšre mise en circulation lorsque la vente porte sur un vĂ©hicule. La question du point de dĂ©part de la prescription trouve un Ă©cho particulier en prĂ©sence de contrats dans lesquels la livraison est diffĂ©rĂ©e », parfois de plusieurs annĂ©es, car la chose vendue est un bien complexe ». Dans ces hypothĂšses, il arrive que lâacheteur ne soit mis en possession de la chose quâil acquise que des annĂ©es aprĂšs la signature du contrat et quâil en faille encore plusieurs pour que le vice cachĂ© se rĂ©vĂšle. Si le point de dĂ©part de la prescription est la date de signature du contrat de vente, lâacheteur risque de se trouver dĂ©pourvu de toute possibilitĂ© dâagir sur le terrain de la garantie lĂ©gale contre les vices cachĂ©s. Si, au contraire, le point de dĂ©part est retardĂ© jusquâĂ la date Ă laquelle lâacquĂ©reur a pu effectivement Ă©prouver le fonctionnement de la chose, cette mĂȘme garantie pourra ĂȘtre exercĂ©e. Ce dilemme a rĂ©cemment Ă©tĂ© soumis au Tribunal de commerce de Paris dans une affaire oĂč il Ă©tait question de la fourniture dâĂ©oliennes, dont les pĂąles sâĂ©taient rĂ©vĂ©lĂ©es dĂ©fectueuses plus de cinq ans aprĂšs la signature des contrats de fourniture mais moins de cinq ans aprĂšs celle de leur rĂ©ception et mise en service. Par jugement du 5 mars 2021, les juges consulaires ont retenu comme date de dĂ©but du dĂ©lai de 5 ans prĂ©vu par lâarticle du code de commerce, la date de rĂ©ception » au motif quâen prĂ©sence dâune machine complexe » telle quâune Ă©olienne ni la date de la signature du contrat, ni la date de livraison sur site des sous-ensembles avant montage sur site ne sauraient ĂȘtre retenues » car, sinon, cela reviendrait Ă priver lâacheteur dâune part importante du dĂ©lai pendant lequel celui-ci peut exercer un recours contre son fournisseur puisque, jusquâau jour de la rĂ©ception, il ne peut pas encore constater le bon fonctionnement de la machine achetĂ©e ». Câest maintenant au tour de la cour dâappel de Paris de se saisir de la question, avant que, peut-ĂȘtre, la Cour de Cassation ne soit elle-mĂȘme saisie afin de confirmer ou dâinfirmer lâinterprĂ©tation qui vient dâĂȘtre faite de lâarticle du code de commerce.1 DĂ©lais de conservation des documents commerciaux. Les contrats conclus entre commerçants et Ă©galement ceux conclus entre un commerçant et un non commerçant doivent ĂȘtre conservĂ©s pendant au moins 5 ans (art. L. 110-4 du Code de Commerce).. Les contrats relatifs Ă des biens immobiliers doivent, quant Ă eux, ĂȘtre archivĂ©s pendant une durĂ©e de 30
obligations nées à l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non-commerçants se prescrivent par cinq ans si elles ne sont pas soumises à des prescriptions spéciales plus courtes. prescrites toutes actions en paiement 1° Pour nourriture fournie aux matelots par l'ordre du capitaine, un an aprÚs la livraison ; 2° Pour fourniture de matériaux et autres choses nécessaires aux constructions, équipements et avitaillements du navire, un an aprÚs ces fournitures faites ; 3° Pour ouvrages faits, un an aprÚs la réception des ouvrages.
Article L450-4 - Code de commerce » modifications dans le temps. Version en vigueur depuis le 28 mai 2021. Code de commerce. Replier Partie lĂ©gislative (Articles L110-1 Ă L960-4) Replier LIVRE IV : De la libertĂ© des prix et de la concurrence. (Articles L410-1 Ă L490-14) DĂ©plier TITRE V : Des pouvoirs d'enquĂȘte. (Articles L450-1 Ă L450-10) Article L450-1 Article L450-2 Article
Le Quotidien du 26 aoĂ»t 2022 Contrats et obligations CrĂ©er un lien vers ce contenu [Jurisprudence] Action rĂ©cursoire en garantie des vices cachĂ©s et encadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil la troisiĂšme chambre civile Ă contre-courant. Lire en ligne Copier par Clint Bouland, Docteur en droit privĂ© et sciences criminelles, Juriste assistant du magistrat au tribunal judiciaire de Melun le 25 AoĂ»t 2022 Mots-clĂ©s vices cachĂ©s âą action rĂ©cursoire âą chaĂźnes de contrats âą prescription âą forclusion âą constructeur âą maĂźtre dâouvrage âą fournisseur âą fabricant âą rĂ©forme âą dĂ©lai biennal âą dĂ©lai quinquennal âą dĂ©lai dĂ©cennal âą dĂ©lai vingtennal Par un arrĂȘt rendu le 25 mai 2022, la troisiĂšme chambre civile de la Cour de cassation revient sur la question de lâencadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, dans lâhypothĂšse dâune action rĂ©cursoire en garantie des vices cachĂ©s engagĂ©e par un constructeur Ă lâencontre du fournisseur et du fabricant des matĂ©riaux dĂ©fectueux. Elle expose, sâagissant des contrats conclus avant lâentrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la prescription du 17 juin 2008, que le constructeur ne pouvait pas agir contre le fournisseur et le fabricant avant dâavoir Ă©tĂ© lui-mĂȘme assignĂ© par le maĂźtre dâouvrage, et suspend le dĂ©lai dĂ©cennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce. Elle ajoute, sâagissant des contrats conclus aprĂšs lâentrĂ©e en vigueur de cette rĂ©forme, que seul le dĂ©lai vingtennal de lâarticle 2232 du Code civil est de nature Ă permettre lâencadrement du dĂ©lai biennal prĂ©vu par lâarticle 1648 du mĂȘme Code, et rejette lâapplication de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce. Dans les deux cas, elle sâoppose aux jurisprudences Ă©tablies par la premiĂšre chambre civile et par la Chambre commerciale. LâactualitĂ© juridique, depuis quelques annĂ©es, est particuliĂšrement marquĂ©e par la thĂ©matique du point de dĂ©part du dĂ©lai de la prescription extinctive. Si la premiĂšre chambre civile et la Chambre commerciale de la Cour de cassation ont pu se prononcer sur cette question en matiĂšre de garantie des vices cachĂ©s et de chaĂźnes de contrats [1], câest dĂ©sormais au tour de la troisiĂšme chambre civile de soutenir son analyse, lâespĂšce, un maĂźtre dâouvrage a, au cours de lâannĂ©e 2008, confiĂ© la construction dâun bĂątiment agricole Ă un constructeur, qui avait au prĂ©alable achetĂ© ses matĂ©riaux Ă un fournisseur selon factures des 31 mai, 30 octobre et 30 novembre 2008, ce dernier les ayant lui-mĂȘme acquis du fabricant. Se plaignant dâinfiltrations, le maĂźtre de lâouvrage assignait le constructeur et son assureur par acte du 31 octobre 2018, et obtenait la dĂ©signation d'un expert. Par acte du 4 fĂ©vrier 2020, lâassureur du constructeur assignait en ordonnance commune le fournisseur ainsi que le fabricant. Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s faisait droit Ă cette appel du fournisseur, la cour dâappel de Caen a, par un arrĂȘt du 16 fĂ©vrier 2021 [2], confirmĂ© lâordonnance, prĂ©cisant que l'action en garantie des vices cachĂ©s qu'entendait introduire lâassureur du constructeur Ă l'encontre du fournisseur et du fabricant n'Ă©tait pas manifestement se sont alors pourvus en cassation, arguant du fait que lâaction en garantie des vices cachĂ©s, qui doit ĂȘtre exercĂ©e dans les deux ans de la dĂ©couverte du vice, est aussi enfermĂ©e dans le dĂ©lai de prescription de cinq annĂ©es prĂ©vu par l'article L. 110-4 du Code de commerce, lequel commence Ă courir Ă compter de la vente initiale. Ils en concluent que lâaction en garantie des vices cachĂ©s du constructeur et de son assureur Ă leur encontre est nĂ©cessairement prescrite, lâassignation en ordonnance commune Ă©tant intervenue plus de douze annĂ©es aprĂšs la date de la vente posait alors, une nouvelle fois, la question de lâencadrement du dĂ©lai biennal prĂ©vu par lâarticle 1648 du Code civil N° Lexbase L9212IDK et de son articulation avec les dĂ©lais de prescription de droit commun, dans lâhypothĂšse dâune action rĂ©cursoire en garantie des vices cachĂ©s engagĂ©e par un intermĂ©diaire Ă lâencontre dâun vendeur troisiĂšme chambre rĂ©pond en deux temps, distinguant la vente conclue antĂ©rieurement Ă la date dâentrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la prescription, Ă savoir le 19 juin 2008, et celles conclues postĂ©rieurement Ă cette date, ce que sâabstenaient de faire les demandeurs au la premiĂšre, elle rappelle que le constructeur, intermĂ©diaire, doit pouvoir exercer une action rĂ©cursoire contre son vendeur sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s, sans voir son action enfermĂ©e dans un dĂ©lai de prescription courant Ă compter de la vente initiale. Elle ajoute que le constructeur ne pouvait pas agir contre le fournisseur et le fabricant avant dâavoir Ă©tĂ© lui-mĂȘme assignĂ© par le maĂźtre de lâouvrage, cette assignation constituant le point de dĂ©part du dĂ©lai biennal prĂ©vu par lâarticle 1648, alinĂ©a 1er, du Code civil. Elle en conclut que le dĂ©lai dĂ©cennal de l'article L. 110-4 du Code de commerce, dans sa version applicable au litige et courant Ă compter de la vente, est suspendu jusqu'Ă ce que la responsabilitĂ© du constructeur ait Ă©tĂ© recherchĂ©e par le maĂźtre de lâ les secondes, elle expose que l'encadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, applicable en matiĂšre de vices cachĂ©s, ne peut ĂȘtre assurĂ© que par l'article 2232 du mĂȘme Code N° Lexbase L7744K9P, qui Ă©dicte un dĂ©lai butoir de vingt ans Ă compter de la naissance du droit. Elle exclut ainsi lâapplication des articles 2224 du Code civil N° Lexbase L7184IAC et L. 110-4 du Code de commerce N° Lexbase L4314IX3, les dĂ©lais quinquennaux prĂ©vus par ces deux derniers textes trouvant leur point de dĂ©part non Ă compter de la vente, mais Ă compter du jour oĂč le titulaire dâun droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de lâexercer, ce point de dĂ©part se confondant dĂšs lors avec celui du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil. Elle en conclut que l'action en garantie des vices cachĂ©s doit ĂȘtre formĂ©e dans le dĂ©lai de deux ans Ă compter de la dĂ©couverte du vice ou, en matiĂšre d'action rĂ©cursoire, Ă compter de lâassignation de l'intermĂ©diaire, sans que ne puisse ĂȘtre dĂ©passĂ© le dĂ©lai butoir de vingt ans prĂ©vu par lâarticle 2232 du Code civil Ă compter de la vente rejette par consĂ©quent les pourvois, lâaction du constructeur nâĂ©tant pas troisiĂšme chambre civile expose ainsi son analyse de lâarticulation entre le dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil N° Lexbase L9212IDK en matiĂšre de garantie des vices cachĂ©s, les dĂ©lais dĂ©cennaux et quinquennaux de droit commun, et le nouveau dĂ©lai butoir vingtennal de lâarticle 2232 du Code civil, dans lâhypothĂšse dâune action rĂ©cursoire dâun constructeur Ă lâencontre du vendeur initial. Que lâon considĂšre les ventes conclues antĂ©rieurement Ă lâentrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la prescription I ou celles conclues postĂ©rieurement II, elle se montre particuliĂšrement bienveillante Ă lâĂ©gard de l'intermĂ©diaire, Ă juste titre selon nous, et sâoppose ainsi aux jurisprudences constantes et rĂ©cemment rĂ©affirmĂ©es de la premiĂšre chambre civile et de la Chambre commerciale, par ailleurs largement critiquĂ©es par la Encadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil et ventes conclues antĂ©rieurement au 19 juin 2008La troisiĂšme chambre civile de la Cour de cassation consacre dâabord la possibilitĂ©, pour le constructeur intermĂ©diaire, dâexercer une action rĂ©cursoire contre son vendeur A. Elle constate ensuite la suspension du dĂ©lai dĂ©cennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce, dans sa version applicable Ă lâespĂšce, jusquâĂ la mise en cause du constructeur B.A. La possibilitĂ©, pour le constructeur, dâexercer une action rĂ©cursoire contre son vendeurLa troisiĂšme chambre civile commence par rappeler que les vices affectant les matĂ©riaux ou les Ă©lĂ©ments d'Ă©quipement mis en oeuvre par un constructeur ne constituent pas une cause susceptible de l'exonĂ©rer de la responsabilitĂ© qu'il encourt Ă l'Ă©gard du maĂźtre de l'ouvrage, quel que soit le fondement de cette responsabilitĂ©. Elle poursuit en prĂ©cisant que le constructeur, dont la responsabilitĂ© est retenue, doit pouvoir exercer une action rĂ©cursoire contre son vendeur sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s, sauf Ă porter une atteinte disproportionnĂ©e au droit d'accĂšs au juge. Elle en conclut que ce constructeur ne peut voir son action enfermĂ©e dans un quelconque dĂ©lai de prescription qui courrait Ă compter de la vente faisant, la troisiĂšme chambre civile adopte une position contraire Ă celle retenue par la premiĂšre chambre civile et par la Chambre commerciale. Ces derniĂšres considĂšrent en effet de façon constante [3] que le dĂ©lai biennal prĂ©vu par lâarticle 1648 du Code civil, courant Ă compter de la dĂ©couverte du vice », est lui-mĂȘme encadrĂ© par le dĂ©lai dĂ©cennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce [4], dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă la rĂ©forme du 17 juin 2008 et dĂšs lors quâun commerçant est concernĂ©, et qui commence Ă courir Ă compter de la vente initiale. Ce double dĂ©lai nâest pas dĂ©nuĂ© dâintĂ©rĂȘt il permet dâĂ©carter lâinsĂ©curitĂ© temporelle rĂ©sultant du point de dĂ©part glissant » du dĂ©lai biennal prĂ©vu par lâarticle 1648 du Code civil, prĂ©judiciable au primo-vendeur, sur lequel pĂšse le risque de voir sa responsabilitĂ© engagĂ©e de nombreuses annĂ©es aprĂšs la conclusion du contrat de vente si le respect de ce double dĂ©lai semble particuliĂšrement adaptĂ© dans lâhypothĂšse dâune vente simple, il montre ses limites dans le cadre dâune chaĂźne de contrats, comme en lâespĂšce, oĂč lâintermĂ©diaire, quâil soit constructeur ou vendeur, devrait par principe disposer d'une action rĂ©cursoire Ă lâencontre du vendeur initial, pour le cas oĂč sa responsabilitĂ© serait recherchĂ©e. Or, en ce que chaque transaction gĂ©nĂšre sa propre prescription, celle de lâaction de lâintermĂ©diaire Ă lâencontre du primo-vendeur, prĂ©vue par lâarticle L. 110-4 du Code de commerce, commence Ă courir dĂšs la vente initiale, la premiĂšre chambre civile et la Chambre commerciale refusant en outre Ă lâintermĂ©diaire toute suspension ou tout report de ce dĂ©lai de prescription [5].Lâon comprend vite les effets pervers du double dĂ©lai en cette hypothĂšse, souvent dĂ©noncĂ©s par la doctrine [6] la prescription dĂ©cennale prĂ©vue par lâarticle L. 110-4 du Code de commerce peut ĂȘtre acquise avant mĂȘme que le constructeur nâait Ă©tĂ© mis en cause sur le fondement de la garantie des vices cachĂ©s par le maĂźtre dâouvrage, bloquant de facto lâexercice, par ce constructeur, de son action rĂ©cursoire. Si la premiĂšre chambre civile et la Chambre commerciale justifient cette position par lâidĂ©e que l'action du sous-acquĂ©reur ou du maĂźtre dâouvrage en lâespĂšce en garantie des vices cachĂ©s ne peut valablement faire revivre le droit du vendeur intermĂ©diaire ou du constructeur en lâespĂšce qui Ă©tait dĂ©jĂ Ă©teint, une telle solution contrevient toutefois au principe actioni non natae non praescribitur, selon lequel lâaction qui nâest pas nĂ©e ne se prescrit pas, et, comme le rappelle ici la troisiĂšme chambre, au droit dâaccĂšs Ă un tribunal consacrĂ© par lâarticle 6 § 1 de la La suspension du dĂ©lai dĂ©cennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerceForte de ce constat, la troisiĂšme chambre civile opte alors expressĂ©ment, et Ă juste titre selon nous, pour la suspension du dĂ©lai dĂ©cennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce jusquâĂ la mise en cause du constructeur par le maĂźtre dâouvrage, et fait ainsi perdre Ă ce texte toute fonction dâencadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, afin dâassurer lâeffectivitĂ© de son action rĂ©cursoire par lâintermĂ©diaire. La solution nâest pas nouvelle pour cette chambre [7].Elle expose ainsi que le constructeur ne peut pas agir contre le vendeur et le fabricant avant d'avoir Ă©tĂ© lui-mĂȘme assignĂ© par le maĂźtre dâouvrage, Ă©tant jusquâĂ cette date dans lâignorance de lâexistence des vices des matĂ©riaux acquis puis installĂ©s. Elle en conclut que le point de dĂ©part du dĂ©lai qui lui est imparti par l'article 1648, alinĂ©a 1er du Code civil est constituĂ© par la date de sa propre telle solution rĂ©pond parfaitement Ă lâesprit de lâarticle 1648 du Code civil, prĂ©cisant expressĂ©ment que l'action rĂ©sultant des vices rĂ©dhibitoires doit ĂȘtre intentĂ©e par l'acquĂ©reur dans un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la dĂ©couverte du vice. Cette connaissance ne peut avoir lieu pour le constructeur quâau moment de son assignation par le maĂźtre dâouvrage, les vices Ă©tant par dĂ©finition cachĂ©s auparavant, le constructeur nâayant alors aucun intĂ©rĂȘt Ă agir contre le vendeur initial avant cette solution, qui a le mĂ©rite dâassurer la protection de lâintermĂ©diaire, nâest cependant pas Ă lâabri de toute critique. En se prononçant pour la suspension du dĂ©lai dĂ©cennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce, la troisiĂšme chambre civile supprime de facto tout encadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, en ce que le premier, comme le second, prĂ©sentent dĂ©sormais tous deux le mĂȘme point de dĂ©part, Ă savoir lâassignation du constructeur intermĂ©diaire par le maĂźtre dâouvrage. Le dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil nâĂ©tant plus encadrĂ© temporellement, il peut alors commencer Ă courir plusieurs dizaines dâannĂ©es aprĂšs la vente initiale, en raison de son point de dĂ©part glissant », rendant ainsi la situation du vendeur initial particuliĂšrement incertaine. Nous sommes alors en prĂ©sence dâune opposition entre plusieurs intĂ©rĂȘts distincts celui du constructeur intermĂ©diaire dâune part, et celui du vendeur initial, dâautre part. Contrairement Ă la premiĂšre chambre civile et Ă la Chambre commerciale, la troisiĂšme chambre civile a tranchĂ© en faveur des intĂ©rĂȘts du constructeur, et considĂšre que la sĂ©curitĂ© juridique, expliquant lâapplication dâun double dĂ©lai, ne justifie toutefois pas que soient sacrifiĂ©s les intĂ©rĂȘts des autres membres de la chaĂźne de solution envisageable eĂ»t Ă©tĂ© dâappliquer le nouveau dĂ©lai butoir vingtennal, prĂ©vu par lâarticle 2232 du Code civil issu de la rĂ©forme de la prescription du 17 juin 2008, afin dâassurer de nouveau lâencadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, et Ă©viter une garantie du vendeur initial quasi imprescriptible. Une telle proposition se heurte toutefois Ă une jurisprudence du 1er octobre 2020 de cette mĂȘme troisiĂšme chambre civile. Celle-ci a en effet prĂ©cisĂ© quâen lâabsence de dispositions transitoires qui lui soient applicables, le nouveau dĂ©lai butoir vingtennal de lâarticle 2232 du Code civil relĂšve, pour son application dans le temps, du principe de non-rĂ©troactivitĂ© de la loi nouvelle et ne peut, par consĂ©quent, sâappliquer aux contrats conclus avant son entrĂ©e en vigueur [8]. Cet article 2232 du Code civil retrouve toutefois tout son intĂ©rĂȘt pour les ventes conclues postĂ©rieurement Ă la Encadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil et ventes conclues postĂ©rieurement au 19 juin 2008Sâagissant des contrats conclus postĂ©rieurement Ă lâentrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la prescription, la troisiĂšme chambre civile admet, de façon gĂ©nĂ©rale, lâapplication du dĂ©lai vingtennal de lâarticle 2232 du Code civil comme dĂ©lai butoir, et ce afin dâencadrer le dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du mĂȘme Code, au point de dĂ©part glissant » A. Elle rejette ensuite le dĂ©lai quinquennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce pour remplir un tel rĂŽle, alors pourtant que lâun des vendeurs serait commerçant B. Ce faisant, elle sâoppose Ă nouveau aux solutions consacrĂ©es par la premiĂšre chambre civile et par la Chambre Lâapplication du dĂ©lai vingtennal de lâarticle 2232 du Code civil comme dĂ©lai butoirLâentrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la prescription semblait, de prime abord, condamner lâencadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil par le dĂ©lai de prescription de droit commun, Ă tout le moins sâagissant des contrats civils. En effet, l'article 2224 du Code civil dispose dĂ©sormais que les actions personnelles ou mobiliĂšres se prescrivent par cinq ans Ă compter du jour oĂč le titulaire d'un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant de lâexercer. Comme le rappelle la troisiĂšme chambre civile en lâespĂšce, en instaurant un point de dĂ©part glissant », Ă lâinstar de celui du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, le lĂ©gislateur annihilait de facto toute possibilitĂ© dâencadrement de lâaction en garantie des vices cachĂ©s par lâarticle 2224 du Code civil, les points de dĂ©part de ces deux dĂ©lais Ă©tant identiques, Ă savoir la dĂ©couverte du vice. Confirmant une jurisprudence antĂ©rieure [9], la troisiĂšme chambre trouve dans lâarticle 2232 du Code civil un palliatif, celui-ci prĂ©voyant que le report du point de dĂ©part, la suspension ou l'interruption de la prescription ne peut avoir pour effet de porter le dĂ©lai de la prescription extinctive au-delĂ de vingt ans Ă compter du jour de la naissance du droit. DĂšs lors, si le dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil commence Ă courir Ă compter de la dĂ©couverte du vice, lâaction en garantie des vices cachĂ©s ne peut pas, en tout Ă©tat de cause, ĂȘtre intentĂ©e plus de vingt ans aprĂšs la conclusion du contrat de vente, en lâoccurrence du contrat de vente initial sâagissant de lâaction rĂ©cursoire du solution nâĂ©tait pourtant pas Ă©vidente, et ce pour au moins trois dâabord, lâarticle 2232 du Code civil Ă©voque le report du point de dĂ©part, la suspension ou lâinterruption de la prescription, hypothĂšses strictement dĂ©limitĂ©es par les articles 2233 et suivants du mĂȘme Code. Or, lâarticle 1648 du Code civil, Ă lâinstar dâailleurs de lâarticle 2224, nâa pas vĂ©ritablement pour effet de reporter le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription ou de suspendre la prescription quâil instaure, il se contente de fixer ce point de dĂ©part au jour de la dĂ©couverte du vice, ou de la connaissance du droit sâagissant de lâarticle 2224. Fixation du point de dĂ©part du dĂ©lai et report de ce point de dĂ©part ne devraient donc pas, Ă proprement parler, ĂȘtre tenus pour identiques [10], le dĂ©lai ne pouvant en thĂ©orie ĂȘtre reportĂ© quâune fois prĂ©alablement fixĂ©. Une telle analyse serait pourtant tout Ă fait inopportune, dĂšs lors quâelle aurait pour consĂ©quence de priver lâarticle 2232 du Code civil de son principal intĂ©rĂȘt, Ă savoir Ă©viter une garantie quasi perpĂ©tuelle lorsque le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription, quel quâil soit, prĂ©senterait un caractĂšre glissant » [11].Ensuite, si lâarticle 2232 du Code civil mentionne le jour de la naissance du droit comme point de dĂ©part du dĂ©lai vingtennal, il ne prĂ©cise pas sâil Ă©voque la naissance du droit substantiel, ou celle du droit dâaction. La logique commande de retenir la naissance du droit substantiel comme point de dĂ©part, en lâoccurrence la naissance du droit Ă garantie au jour de la conclusion du contrat de vente initial [12]. La solution contraire aurait Ă©galement pour effet de priver lâarticle 2232 du Code civil et son dĂ©lai vingtennal de toute fonction dâencadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du mĂȘme Code, le point de dĂ©part du premier se confondant avec celui du derniĂšre difficultĂ© rĂ©side dans la nature mĂȘme du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, celui-ci ayant Ă©tĂ© qualifiĂ© de dĂ©lai de forclusion, et non de prescription [13]. Or, lâarticle 2232 du Code civil Ă©voque expressĂ©ment la prescription. Lâarticle 2220 du mĂȘme Code dispose en outre que les dĂ©lais de forclusion ne sont pas, sauf dispositions contraires prĂ©vues par la loi, rĂ©gis par le titre vingtiĂšme concernant la prescription extinctive, comprenant lâarticle 2232. Peut alors se poser la question de lâapplication effective de lâarticle 2232 du Code civil au dĂ©lai de forclusion biennal de lâarticle 1648. Un arrĂȘt rĂ©cent de la Cour de cassation a toutefois admis cette application, peu important que le dĂ©lai de lâarticle 1648 soit qualifiĂ© de dĂ©lai de forclusion, et non de prescription [14]. Cette analyse est en outre confortĂ©e Ă la lecture de lâarticle L. 217-5 du Code de la consommation, relatif Ă la garantie commerciale, le lĂ©gislateur prĂ©voyant en substance que le vendeur reste tenu de la garantie lĂ©gale de conformitĂ© et de celle relative aux dĂ©fauts de la chose vendue dans les conditions prĂ©vues aux articles 1641 Ă 1648 et 2232 du Code civil, admettant ainsi la possible combinaison de ces diffĂ©rents une autre matiĂšre, une divergence de jurisprudences semble toutefois poindre, en raison dâun arrĂȘt rĂ©cemment rendu par la Chambre sociale, celle-ci refusant purement et simplement lâapplication de lâarticle 2232 du Code civil comme dĂ©lai butoir de la prescription de droit commun de lâarticle 2224 du Code civil [15].B. Le rejet du dĂ©lai quinquennal de lâarticle du Code de commerce comme dĂ©lai butoirSi la troisiĂšme chambre civile admet ainsi lâencadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil par le dĂ©lai vingtennal de lâarticle 2232 du mĂȘme Code dans le cadre de relations purement civiles, elle sâoppose au contraire Ă lâapplication du dĂ©lai quinquennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce comme dĂ©lai butoir dans lâhypothĂšse de relations prĂ©cise que, si le lĂ©gislateur a entendu rĂ©duire le dĂ©lai de prescription prĂ©vu par ce dernier texte Ă cinq ans par la rĂ©forme du 17 juin 2008, il sâest abstenu de fixer son point de dĂ©part. Elle en conclut que ce point de dĂ©part ne peut rĂ©sulter que du droit commun issu du nouvel article 2224 du Code civil, Ă savoir le jour oĂč le titulaire du droit a connu ou aurait dĂ» connaitre les faits lui permettant de lâexercer, ces deux textes ayant Ă©tĂ© modifiĂ©s au cours de la mĂȘme rĂ©forme. DĂšs lors, les dĂ©lais quinquennaux des articles L. 110-4 du Code de commerce et 2224 du Code civil Ă©tant identiques, et prĂ©sentant dĂ©sormais tous deux un point de dĂ©part glissant », il en rĂ©sulte que le premier de ces textes se trouve tout aussi inefficace que le second dans lâencadrement du dĂ©lai biennal de lâarticle 1648 du Code civil, prĂ©sentant Ă©galement ce mĂȘme point de dĂ©part glissant ». Elle applique ainsi le dĂ©lai vingtennal de lâarticle 2232 du Code civil comme dĂ©lai butoir, quand bien mĂȘme lâun des contractants prĂ©senterait la qualitĂ© de commerçant, comme câest le cas en lâ faisant, elle sâoppose une nouvelle fois Ă la jurisprudence dĂ©veloppĂ©e par la premiĂšre chambre civile et par la Chambre commerciale, critiquĂ©e par la doctrine. En effet, ces derniĂšres continuent Ă considĂ©rer que le point de dĂ©part du dĂ©lai quinquennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce doit ĂȘtre fixĂ© au jour de la conclusion du contrat de vente. Une telle solution, bien que critiquable, nâest pas non plus infondĂ©e, et peut ĂȘtre justifiĂ©e Ă lâinverse de celle proposĂ©e par la troisiĂšme chambre si le lĂ©gislateur ne sâest pas prononcĂ© sur le point de dĂ©part du dĂ©lai quinquennal de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce lors de sa modification par la rĂ©forme du 17 juin 2008, il nây a pas lieu de considĂ©rer que ce point de dĂ©part aurait changĂ©, et la solution antĂ©rieure, le fixant au jour de la conclusion du contrat de vente, resterait de telle solution est pourtant inopportune. Tout dâabord, elle se montre particuliĂšrement protectrice du vendeur initial, au dĂ©triment de lâintermĂ©diaire, qui peut une nouvelle fois ĂȘtre de facto privĂ© de toute action rĂ©cursoire, dans lâhypothĂšse oĂč sa responsabilitĂ© serait engagĂ©e et oĂč sa propre action serait prescrite en vertu de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce. Ă nouveau, elle contrevient au principe actioni non natae non praescribitur et au droit dâaccĂšs au la jurisprudence dĂ©veloppĂ©e par la premiĂšre chambre civile et par la Chambre commerciale a pour effet dâempĂȘcher lâuniformisation des solutions sur la question du point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription, celui-ci nâĂ©tant pas identique en matiĂšre commerciale et en matiĂšre civile. La jurisprudence de la troisiĂšme chambre permet au contraire une telle la jurisprudence dĂ©veloppĂ©e par la premiĂšre chambre civile et par la Chambre commerciale permet au commerçant, tenu Ă une garantie durant cinq annĂ©es Ă compter de la conclusion du contrat en vertu de lâarticle L. 110-4 du Code de commerce, de se libĂ©rer plus aisĂ©ment que le non-commerçant, tenu quant Ă lui Ă une garantie durant vingt annĂ©es Ă compter de la conclusion du contrat conformĂ©ment Ă lâarticle 2232 du Code civil. La solution retenue par la troisiĂšme chambre civile permet, au contraire, dâĂ©viter une telle diffĂ©rence de traitement absolument toutes ces raisons, lâarrĂȘt rendu le 25 mai 2022 par la troisiĂšme chambre civile mĂ©rite dâĂȘtre saluĂ©, et lâon espĂšre dĂ©sormais que la premiĂšre chambre civile et la Chambre commerciale suivront le pas, dans un souci de cohĂ©rence. [1] Not. Cass. civ. 1, 8 juin 2018, n° FS-P+B N° Lexbase A7366XQU ; Cass. com., 16 janvier 2019, n° N° Lexbase A6534YT8 ; Cass. civ. 1, 24 octobre 2019, n° N° Lexbase A6427ZST ; Cass. civ. 1, 11 dĂ©cembre 2019, n° N° Lexbase A1625Z8P ; Cass. civ. 1, 8 avril 2021, n° N° Lexbase A12774PY.[3] Et ce depuis un arrĂȘt Cass. com., 27 novembre 2001, n° FS-P N° Lexbase A2848AXR.[4] Ou par le dĂ©lai de la prescription civile trentenaire avant la rĂ©forme de 2008 et quinquennal postĂ©rieurement Ă cette rĂ©forme, dans le cadre dâun contentieux nâimpliquant aucun commerçant.[6] V. not. P. Jourdain, ChaĂźnes de contrats et point de dĂ©part de la prescription la Cour de cassation sâobstine, RTD Civ., 2018, n° 4, p. 919 ; L. Leveneur, Retour aux errements passĂ©s Ă propos du dĂ©lai de la garantie des vices cachĂ©s, 2018, n° 10, p. 19 ; Gautier, Actioni non natae, praescribitur ? RĂ©gression sur le point de dĂ©part de la prescription dans la garantie des vices cachĂ©s, RTD Civ., 2019, n° 2, p. 358 ; H. Gourdy, La fonction du dĂ©lai de prescription de droit commun en matiĂšre de garantie des vices cachĂ©s une mise Ă lâĂ©preuve, D., 2020, n° 16, p. 919 ; M. Latina, La prescription dans les chaĂźnes de contrats translatives de propriĂ©tĂ©, RDC, 2021, n° 3, p. 8.[10] En ce sens, Pellier, Retour sur le dĂ©lai butoir de lâarticle 2232 du Code civil, D., 2018, n° 39, p. 2148, n° 4.[11] En ce sens, C. Brenner, H. LĂ©cuyer, La rĂ©forme de la prescription en matiĂšre civile, JCP E., 2009, 1169 et 1197.[14] Cass. civ. 3, 1er octobre 2020, n° prĂ©c.[15] Cass. soc., 3 avril 2019, n° FP-P+B N° Lexbase A3676Y8N Vu l'article 2224 du Code civil, ensemble l'article 2232 du mĂȘme Code interprĂ©tĂ© Ă la lumiĂšre de l'article 6§1, de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales ; Attendu qu'en application du premier de ces textes, le dĂ©lai de prescription de l'action fondĂ©e sur l'obligation pour l'employeur d'affilier son personnel Ă un rĂ©gime de retraite complĂ©mentaire et de rĂ©gler les cotisations qui en dĂ©coulent ne court qu'Ă compter de la liquidation par le salariĂ© de ses droits Ă la retraite, jour oĂč le salariĂ© titulaire de la crĂ©ance Ă ce titre a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant d'exercer son action, sans que puissent y faire obstacle les dispositions de l'article 2232 du Code civil ». © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid481940
Ala date du 23/08/2022 Description de l'entreprise Entreprise active depuis le 01/01/1966 Identifiant SIREN 662 821 008 Identifiant SIRET du siÚge 662 821 008 00080 Dénomination LA DIFFUSION MODERNE Sigle DIMO Catégorie juridique 5710 - SAS, société par actions simplifiée Activité Principale Exercée (APE) 46.49Z - Commerce de gros (commerce interentreprises)
Plan sur les indĂ©pendants nouvelles mesures concernant les EIRL15 fĂ©vrier 2022Depuis le 16 fĂ©vrier 2022, il n'est plus possible de choisir le statut d'entrepreneur individuel Ă responsabilitĂ© limitĂ©e EIRL.Les EIRL existants continuent cependant d'exercer leurs activitĂ©s dans les mĂȘmes ce que prĂ©voit la loi du 14 fĂ©vrier 2022 sur les indĂ©pendants .Une entreprise doit conserver tout document Ă©mis ou reçu dans l'exercice de son activitĂ© pendant une durĂ©e minimale. Ce dĂ©lai varie selon la nature des papiers et les obligations lĂ©gales. L'entreprise peut aussi archiver les documents plus longtemps, sauf s'ils contiennent des donnĂ©es personnelles. Pendant ce dĂ©lai, l'administration peut mener des civil et commercialPiĂšce comptableDocument fiscalDocument social sociĂ©tĂ© commercialeGestion du personnelInformation pratiqueDĂ©lai et mode de conservation des documentsSource MinistĂšre chargĂ© de l'Ă©conomie
Elleadopte un point de vue qui semble opposĂ©, en matiĂšre de droit du travail (arrĂȘts de cassation 12-10.202 et 14-17.895) et les juges du fond ont pu retenir cette solution (du bĂ©nĂ©fice de lâinterruption de la prescription Ă©tendu de lâassignation aux demandes additionnelles) dans dâautres domaines (par exemple, Nancy, 19 dĂ©cembre 2019, RG 18/01246 en droit
Version en vigueur depuis le 01 octobre 2021Modifié par Ordonnance n°2021-1193 du 15 septembre 2021 - art. 8La caducité ou la résolution de l'accord amiable ne prive pas d'effets les clauses dont l'objet est d'en organiser les au I de l'article 73 de l'ordonnance n° 2021-1193 du 15 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021. Elles ne sont pas applicables aux procédures en cours au jour de l'entrée en vigueur de ladite ordonnance.
LadĂ©nomination de magasin ou de dĂ©pĂŽt d'usine ne peut ĂȘtre utilisĂ©e que par les producteurs vendant directement au public la partie de leur production non Ă©coulĂ©e dans le
La loi répute actes de commerce 1° Tout achat de biens meubles pour les revendre, soit en nature, soit aprÚs les avoir travaillés et mis en oeuvre ; 2° Tout achat de biens immeubles aux fins de les revendre, à moins que l'acquéreur n'ait agi en vue d'édifier un ou plusieurs bùtiments et de les vendre en bloc ou par locaux ; 3° Toutes opérations d'intermédiaire pour l'achat, la souscription ou la vente d'immeubles, de fonds de commerce, d'actions ou parts de sociétés immobiliÚres ; 4° Toute entreprise de location de meubles ; 5° Toute entreprise de manufactures, de commission, de transport par terre ou par eau ; 6° Toute entreprise de fournitures, d'agence, bureaux d'affaires, établissements de ventes à l'encan, de spectacles publics ; 7° Toute opération de change, banque, courtage, activité d'émission et de gestion de monnaie électronique et tout service de paiement ; 8° Toutes les opérations de banques publiques ; 9° Toutes obligations entre négociants, CITà DANS CAA de BORDEAUX, 4Úme chambre, 16/02/2021, 19BX00683, Inédit au recueil Lebon Cour d'appel de Rennes, 29 janvier 2021, n° 17/05170 29 janvier 2021 CAA de BORDEAUX, 4Úme chambre, 19/01/2021, 19BX00912, Inédit au recueil Lebon 19 janvier 2021 CAA de LYON, 2Úme chambre, 12/11/2020, 19LY00491, Inédit au recueil Lebon 12 novembre 2020 1 / 1 [...]