Que sont-ils devenus La Petite maison dans la prairie ?Par Raphaëlle Raux-Moreau — 9 sept. 2014 à 1930 Depuis que la série s'est terminée en 1983, le temps a bien passé et les anciens du show ont pris des routes différentes. Découvrez ce qu'ils sont devenus... NBC/ Goff Inf / Bestimage Au Sommaire Happy Birthday ! Melissa Gilbert Laura Ingalls Alison Arngrim Nellie Oleson Matthew Labyorteaux Albert Ingalls Patrick Labyorteaux Andrew Garvey Melissa Anderson Mary Ingalls Karen Grassle Caroline Ingalls Lindsay et Sidney Greenbush Carrie Ingalls Dean Butler Almanzo Wilder Scottie MacGregor Harriet Oleson Wendi et Brenda Turbaugh Grace Ingalls Jonathan Gilbert Willie Oleson Linwood Boomer Adam Kendall Shannen Doherty Jenny Wilder Allison Balson Nancy Oleson Jason Bateman James Cooper Melissa Francis Cassandra Cooper Les disparus Partager cet article La petite maison dans la prairie revient au cinéma !
KatherineMacGregor, l'interprète de Madame Oleson dans «La petite maison dans la prairie», est décédée mardi à l'âge de 93 ans.
Michel Gudin Michel Gudin est un acteur et chanteur français, né le 17 avril 1916 à Paris 14è arr. et mort le 31 juillet 1994 à Le Chesnay[1]. Spécialisé dans le doublage, il était notamment la voix française de Dean Martin dans la plupart de ses films en duo avec Jerry Lewis et celle de l'inspecteur principal Craddock dans la série de films Miss Marple 1961-1964, ainsi que celle du général Alcazar dans la série de 1991 des Aventures de Tintin. Théâtre[] 1942 La Célestine d'après Fernando de Rojas, mise en scène Jean Meyer, théâtre de la Renaissance 1945 Un ami viendra ce soir d'Yvan Noé et Jacques Companeez, mise en scène Jean Wall, théâtre de Paris 1947 Le Misanthrope de Molière, mise en scène Aimé Clariond, théâtre Antoine 1947 La Termitière de Bernard-Charles Miel, mise en scène Aimé Clariond, théâtre des Célestins, théâtre Antoine 1955 La Servante du passeur de Marcelle Routier, mise en scène Michel Gudin, théâtre Hébertot 1956 Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées 1964 Jo de Claude Magnier, mise en scène Jean-Pierre Grenier, théâtre des Nouveautés 1964 Un jardin sur la mer de Claude Vermorel, mise en scène Jacques Mauclair, théâtre de l'Alliance française 1965 Docteur Glass ou le médecin imaginaire de Hans Weigel, mise en scène Christian Alers, théâtre de la Porte-Saint-Martin 1969 Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre de la Madeleine 1983 Triptyque de Max Frisch, mise en scène Roger Blin, Comédie-Française Odéon 1986 Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello, mise en scène Jean-Pierre Vincent, Comédie-Française Odéon 1987 La locandiera de Carlo Goldoni, mise en scène Alfredo Arias, Festival d'automne à Paris Filmographie[] Cinéma[] 1947 Monsieur de Falindor de René Le Hénaff 1961 Par-dessus le mur le médecin 1971 Ça n'arrive qu'aux autres Télévision[] 1962 Les Cinq Dernières Minutes épisode 26 La Mort d'un casseur de Guy Lessertisseur le brigadier de police 1976 La vérité tient à un fil série Me Rémy 1991 Cas de divorce Jean Ruchet épisode 18 Voxographie[] Dean Martin dans La Polka des marins 1952 Al Crowthers Parachutiste malgré lui 1952 caporal Chick Allen Fais-moi peur 1953 Larry Todd Amour, Délices et Golf 1953 Joe Anthony C'est pas une vie, Jerry 1954 Dr. Steve Harris Un pitre au pensionnat 1955 Bob Miles Artistes et modèles 1955 Rick Todd Le Trouillard du Far West 1956 Slim Mosely Jr. / Slim Mosely Sr. Un vrai cinglé de cinéma 1956 Steve Wiley En lettres de feu 1959 Maurice Maury » Novak Il a suffi d'une nuit 1961 Tony Ryder L'Inconnu du gang des jeux 1962 Steve Flood Mercredi soir, 9 heures... 1963 Jason Steel Les Quatre Fils de Katie Elder 1965 Tom Elder Cinq cartes à abattre 1968 Van Morgan Charles Tingwell dans Le Train de 16h 50 1961 inspecteur principal Craddock Meurtre au galop 1963 inspecteur principal Craddock Lady détective entre en scène 1964 inspecteur principal Craddock Passage à tabac 1964 inspecteur principal Craddock Cary Grant dans Mon épouse favorite 1940 Nick Arden Soupçons 1946 Johnnie Aysgarth Paul Henreid dans Une femme cherche son destin 1942 Jerry Durrence Casablanca 1942 Victor Laszlo 1er doublage Louis Jourdan dans La Flibustière des Antilles 1951 capitaine Pierre-François La Rochelle La Fontaine des amours 1954 prince Dino di Cessi Richard Davalos dans La Peur au ventre 1955 Lon Preisser À l'est d'Éden 1955 Aron Trask Martin Balsam dans Diamants sur canapé 1961 Les Nerfs à vif 1962 l'inspecteur Mark Dutton Stewart Granger dans Parmi les vautours 1964 Old Surehand L'Appât de l'or noir 1965 Old Surehand Royal Dano dans Le Roi des rois 1961 Pierre Le Jour des apaches 1968 le docteur Eli Prather Paul Maxwell dans La Maison du diable 1963 Bud Fredericks Aliens, le retour 1986 Van Leuwen 1935 Bons pour le service le général Fletcher Claude King 1940 Correspondant 17 Scott ffolliott George Sanders 1942 Les Aventures de Tarzan à New York le juge Abbotson Russell Hicks 2e doublage 1943 Le ciel peut attendre Henry Van Cleve Don Ameche 1er doublage 1944 C'est arrivé demain Larry Stevens Dick Powell 1947 Le Procès Paradine Baker Colin Hunter 1947 Ambre Bruce Carlton Cornel Wilde 1950 Rio Grande le capitaine Prescott Steve Pendleton 1951 L'Inconnu du Nord-Express Guy Haines Farley Granger 1951 Ivanhoé le maréchal de lice [Qui ?] 1951 La Bagarre de Santa Fe Dave Baxter Warner Anderson 1952 Le train sifflera trois fois Henry Morgan 1952 La Mission du commandant Lex Jerry O'Sullivan 1952 Scaramouche John Eldredge 1952 Le Tigre de Malaisie Urthi Raf Pindi 1953 Tant qu'il y aura des hommes Frank Sinatra 1953 Le Retour de don Camillo Paolo Stoppa 1953 Hélène de Troie Ronald Lewis en 1953 Les Rats du désert Torin Thatcher 1954 Sur les quais Rod Steiger 1954 Une étoile est née Tommy Noonan 1955 Ville sans loi Michael Pate 1955 Tout ce que le ciel permet Charles Drake 1955 Dossier secret Jack Watling 1955 La Terre des pharaons Dewey Martin 1955 En quatrième vitesse James McCallion de 1955 Le Voleur du Roi John Dehner 1955 La Guerre privée du major Benson Charlton Heston 1955 La Fureur de vivre Tom Bernard 1956 Le Shérif Fay Roope 1956 Derrière le miroir David Bedell 1956 Géant Dennis Hopper 1956 La Prisonnière du désert Harry Carey Jr. 1956 Le Faux Coupable Nehemiah Persoff 1956 Au sud de Mombasa Christopher Lee 1957 Les Plaisirs de l'enfer Lee Philips 1957 Sayonara Red Buttons 1957 Drôle de frimousse Robert Flemyng 1957 L'aigle vole au soleil Ken Curtis 1958 La Mouche noire Vincent Price 1958 Les Travaux d’Hercule Mimmo Palmara 1958 Les Bateliers de la Volga un officier de Gorev[Qui ?] 1958 La Brune brûlante le narrateur David Hedison 1959 Hercule et la Reine de Lydie Fedele Gentile de 1959 La Grande Guerre Achille Compagnoni 1959 La Bataille de Marathon Alberto Lupo 1959 Les Chemins de la haute ville Donald Houston 1959 Crimes au musée des horreurs Gerald Anderson 1959 La Plus Grande Aventure de Tarzan Gordon Scott 1959 Les Derniers Jours de Pompéi Mario Berriatua 1959 Carthage en flammes Scipion [Qui ?] 1960 Le Voleur de Bagdad Arturo Dominici en 1960 Café Europa en uniforme John Hudson 1960 Les Bacchantes Alberto Lupo 1960 Le Masque du démon Andrea Checchi 1960 La Garçonnière David Macklin 1960 Psychose John Gavin 1960 L'Esclave libre Rex Reason 1960 Les Chevaliers teutoniques Tadeusz Kosudarski 1961 Un, deux, trois un chauffeur [Qui ?] 1961 Barabbas Ernest Borgnine 1961 Le Géant de Métropolis Furio Meniconi 1961 Hercule à la conquête de l'Atlantide Enrico Maria Salerno 1961 Atlantis, Terre engloutie Frank DeKova 1961 Les Lanciers noirs Mirko Ellis 1962 Coups de feu dans la Sierra Jones 1962 Maciste en enfer Angelo Zanolli 1962 Sept épées pour le roi Giulio Bosetti 1962 L'enfer est pour les héros Joseph Hoover 1962 Un crime dans la tête narration 1963 Cléopâtre Cimber Michael Gwynn 1963 La Terreur des gladiateurs Marco Aldo Bufi Landi 1963 Sandokan, le tigre de Bornéo Andrea Bosic 1963 Rome contre Rome Ettore Manni 1964 Police spéciale Anthony Eisleyy 1964 Pas de printemps pour Marnie Bob Sweeney 1964 Rivalités DeForest Kelley 1964 La Crypte du vampire Christopher Lee 1964 Maciste contre les hommes de pierre narration 1965 Le Masque de Fu-Manchu Howard Marion-Crawford 1965 Duel au couteau Giacomo Rossi-Stuart 1965 Les Trois Centurions Mario Feliciani 1965 Les Inséparables DeForest Kelley 1965 Et pour quelques dollars de plus Sergio Mendizábal 1967 Opération frère cadet Francesco Tensi 1967 Les Douze Salopards le capitaine Stuart Kinder Ralph Meeker 1967 Violence à Jericho McGivern John Napier 1967 Le Justicier de l'Arizona Mort Mills 1967 La Guerre des cerveaux Mark Corlane Gary Merrill 1968 Quand les aigles attaquent le général George Carnaby / le caporal Cartwright Jones Robert Beatty 1968 Le Fantôme de Barbe-Noire Mel Willis Elliott Reid 1968 Pas de pitié pour les salopards Enzo Fiermonte 1968 Will Penny, le solitaire Lee Majors 1969 Les Géants de l'Ouest Gregg Palmer 1969 Cinq hommes armés le capitaine Nicolas Augustus James Daly 1970 De l'or pour les braves le général Colt Carroll O'Connor 1970 La Cité de la violence le présentateur TV Peter Dane 1970 Le Miroir aux espions Haldane Paul Rogers 1971 les diamants sont éternels Vandenburg David Healy 1972 3 Étoiles, 36 Chandelles M. Fowle David White 1973 Théâtre de sang le sergent Dogge Eric Sykes 1973 Magnum Force Walter Jack Kosslyn 1974 Mr. Majestyk le lieutenant McAllen Frank Maxwell 1974 L'Homme au pistolet d'or le professeur Frazier Gerald James 1975 Barry Lyndon le tailleur Norman Gay 1976 Rocky le présentateur TV George O'Hanlon 1976 La Bataille de Midway le capitaine Aoki Lloyd Kino 1976 Le Tigre du ciel le brigadier général Whale Ray Milland 1979 Rocky 2 le directeur d'agence pour l'emploi Sheperd Sanders 1981 Halloween 2 Dr. Frederick Mixter Ford Rainey 1983 Superman 3 Perry White Jackie Cooper 1984 Il était une fois en Amérique le guichetier[Qui ?] 1er doublage 1985 Rocky 4 le commentateur du combat Apollo vs Drago Stu Nahan 1987 RoboCop le président de l'OCP Dan O'Herlihy 1988 Bird le docteur du sud Richard McKenzie Animation[] 1953 Peter Pan narrateur 2e doublage, 1992 1966 Winnie l'ourson et l'arbre à miel narrateur 1968 Winnie l'ourson dans le vent narrateur 1970 Aladin et la Lampe merveilleuse narrateur 1974 Winnie l'ourson et le Tigre fou narrateur 1977 Les Aventures de Winnie l'ourson narrateur 1er doublage 1977 Les Aventures de Bernard et Bianca l'annonceur de l'aéroport Télévision[] Séries télévisées[] 1963 L’Épouvantail Mr. Sexton Mipps / Hellspite George Cole 1978 La Petite Maison dans la prairie saison 5 Mr Standish Leon Charles 1979 San Ku Kaï Golem XIII/Narrateur 1992-1995 Beverly Hills Dr. John Martin Michael Durrell 1re voix, saisons 3-5 1993-1996 Docteur Quinn, femme médecin Loren Orson Bean Séries d'animation[] Les Aventures de Tintin le général Alcazar Sophie et Virginie le docteur Franck Capitaine Flam narrateur Les Mystérieuses Cités d'or Fernando La Guerra Liens externes[] ↑ Fiche de décès sur
Outreses acteurs principaux, La Petite Maison dans la prairie a été un vivier de stars. Jason Bateman, qui fête ses 50 ans le 14 janvier, en fait partie ! La Petite Maison dans la prairie a révélé
Modérateur La Patrouille du Temps Loup79 Messages 1095 Inscription 10 avr. 2005 à 2109 Localisation Marseille 13 -FRANCE Contact Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Loup79 » 14 août 2008 à 1912 Mort de rire ! Cette série me sort des yeux. L'ai vu une bonne dizaine de fois en étant petit. Jolie maquette, mon vieux ! Loup79 Stoker Messages 1216 Inscription 13 févr. 2006 à 1643 Localisation Haute-Savoie Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Stoker » 14 août 2008 à 2105 En plus ça colle pas, le père a les bras croisés, il est pas en train de couper du bois "Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît." F. Naudin Jannick DENIS Messages 2497 Inscription 29 mai 2003 à 1703 Localisation Pas-de-Calais Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Jannick DENIS » 14 août 2008 à 2152 Pour la petite histoire, le gamin qui se croise les bras est un personnage que j'ai trouvé sur une brocante et que j'ai repeint. Par contre les 3 autres sont les véritables personnages tels qu'ils apparaissent dans les livres 8 tomes Ma femme en est à sa 7ème saison de dvd, encore trois vivement. Moi je ne connais pas du tout, lorsqu'elle se met un épisode, je mets les bouts. Elle m'a déjà prévenu, lorsqu'elle aura les 10 saisons, elle attaque Dr Quinn..... Misère. Attila08 Messages 3872 Inscription 07 mai 2003 à 814 Localisation Dans le Grand Nord Contact Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Attila08 » 15 août 2008 à 650 Sacrée Dominique ! Twin Messages 16974 Inscription 26 avr. 2003 à 703 Localisation Made in Normandie Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Twin » 15 août 2008 à 730 Sympa cette maquette Brands Messages 1728 Inscription 05 juil. 2003 à 2205 Localisation Hainaut Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Brands » 21 oct. 2008 à 2339 - T'es vraiment le roi de la maquette ! Grand Bravo à toi chatpapillon Simon Messages 2641 Inscription 16 août 2008 à 1202 Localisation Derrière mon écran mais quand même sur Liège en Belgique Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Simon » 22 oct. 2008 à 1133 Très jolis Jannick ... t'est vraiment doué pour cela en tous cas ! cremers Messages 5238 Inscription 07 oct. 2003 à 1944 Localisation liege belgique Contact Jannick DENIS Messages 2497 Inscription 29 mai 2003 à 1703 Localisation Pas-de-Calais Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Jannick DENIS » 23 oct. 2008 à 1812 C'est bientôt Noêl, les magasins commencent à mettre des coffrets dvd de plein de séries... On était dans un grand magasin samedi dernier, dans le rayon video et keskon a vu, je vous le donne en mille maintenant qu'on est arrivé au 9 ème boîtier sur 10....... un carton d'un mètre de long représentant la "petite bouse dans l'herbe grasse", avec tous les épisodes.... 150 €. Au pire il aurait mieux valu attendre en sachant qu'un coffret coute pour les accros kome ma femme 39 € X 10 = 390 € en 2 ans et demi kon me parle pas du Dr Quinn...... nan cremers Messages 5238 Inscription 07 oct. 2003 à 1944 Localisation liege belgique Contact Re La Petite Maison dans la Prairie Message par cremers » 23 oct. 2008 à 1832 JANNICK POUR LES CADEAUX DE NOEL POUR TON EPOUSE Dr. Quinn, Femme Médecin - Saison 1 2 votes Acteurs Seymour Jane, Joe Lando, Shawn Toovey, Chad Allen, Orson Bean, Jim Knobeloch, Frank Collison, William Shockley, Geoffrey Lower Type DVD Zone 2 Prix € il est disponible et en librairie il sont deja au n 22 donc a suivre........... Docteur Quinn, femme médecin Dr. Quinn, Medicine Woman est une série télévisée américaine en un pilote de 90 minutes, 148 épisodes de 44 minutes et deux téléfilms de 90 minutes, En route pour l'aventure Twin Messages 16974 Inscription 26 avr. 2003 à 703 Localisation Made in Normandie Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Twin » 23 oct. 2008 à 2022 Bin 390 roros pour avoir un petite maison coquette dans une prairie proprette ça fait pas trop cher par les temps qui courent Boy Messages 4290 Inscription 21 mars 2008 à 1745 Localisation ARCACHON Re La Petite Maison dans la Prairie Message par Boy » 23 oct. 2008 à 2334 Twin a écrit par les temps qui courent Et tu t'y connais!... Hein SSS qu'il s'y connait?... "La montagne, couverte d'une jungle épaisse semblable à un tapis de caoutchouc mousse, glissa sous le ventre brillant du Mitchell". Et tout a commencé...
Premièresaison ( 1974 - 1975) Article détaillé : Saison 1 de La Petite Maison dans la prairie. L'Installation ( A Harvest of Friends) Les Paysannes ( Country Girls) Une longue marche ( The 100 Mile Walk) L’Idylle de M. Edwards ( Mr. Edwards’ Homecoming) Le Grand Amour de Johnny Johnson ( The Love of Johnny Johnson)
AffinerImagesPhotosIllustrationsVectorielsVidéosToutEssentialsDes images de tous les joursSignatureContenu exclusifAfficher les vidéos de la petite maison dans la prairieParcourez 3 photos et images disponibles de la petite maison dans la prairie, ou lancez une nouvelle recherche pour explorer plus de photos et ingalls wilder vintage des années 70, la petite maison réservez ensemble - la petite maison dans la prairie photos et images de collectionLaura Ingalls Wilder Vintage des années 70, la petite maison Réserferme dans un champ sec à côté d’une rivière par une journée nuageuse. ancienne ville de la ruée vers l’or en californie, jamestown est maintenant un monument historique de la californie. - la petite maison dans la prairie photos et images de collectionFerme dans un champ sec à côté d’une rivière par une journée...terminé les vacances du nouvel an - la petite maison dans la prairie photos et images de collectionTerminé les vacances du nouvel an
Gîteidéalement situé sur la commune d'Oeting en Moselle, au calme dans la prairie et à 5 minutes seulement des principaux axes routiers (Autoroutes à la sortie du village : à 15 min de Sarrebruck (en Allemagne) - à 30 min de Metz - à 1h de Nancy et Strasbourg) nous vous invitons à découvrir notre gîte rustique et chaleureux, parfait pour les vacanciers qui souhaitent
Un article de Thierry LE PEUT publié dans Arrêt sur Séries n°9 juin 2002 - aujourd'hui épuisé OU LA MÉNAGÈRE APPRIVOISÉE Un inconnu vous aborde dans la rue et votre vie bascule du jour au lendemain de la platitude à l'aventure. L'amour, bien sûr, est au bout du chemin. Partant d'un cliché éternel l'effet Impulse, aussi brutal que l'effet Kiss Cool, Les Deux font la paire parvient pourtant à développer un univers qui lui est propre, récupérant les vieux poncifs pour en faire sa matière première, en les dépoussiérant au passage. Guerre des sexes et lutte des blocs, la série est un mélange réussi d'espionnage et de comédie romantique, que l'on ne revoit pas assez sur nos écrans ! Quand ils créent Les Deux font la paire en 1983, Brad Buckner et Eugenie Ross-Leming ne sont pas à proprement parler des stars. En revanche, ils travaillent ensemble depuis plusieurs années, puisqu'ils ont produit et écrit ensemble deux courtes séries inédites chez nous Forever Fernwood en 1977-1978 et Highcliffe Manor en 1979. Orson Bean, le futur Loren Bray de Dr Quinn femme médecin, était le Révérend Brim dans la première et donnait la réplique à Dabney Coleman Buffalo Bill, Richard Hatch Les Rues de San Francisco dernière saison et surtout Galactica où il fut Apollo ou encore Joe Penny Nick Ryder dans Riptide. La seconde, qui ne compte que quatre épisodes, était une comédie extravagante où une équipe de scientifiques excentriques occupait un vieux manoir de la Nouvelle-Angleterre. Excentrique ? Extravagant ? Ross-Leming et Buckner fourbissaient sans doute leurs armes pour produire une idée plus accessible au grand public, l'alliance improbable d'une ménagère et d'un espion, du bon sens pragmatique et de l'aventure, de la réalité la plus prosaïque et du romanesque le plus échevelé. C'est d'abord ce mélange qui séduit dans Les Deux font la paire, et qui séduisit aussi l'actrice Kate Jackson, qui depuis les Drôles de Dames n'avait tourné que quelques téléfilms sans retrouver de personnage aussi charismatique que celui de Sabrina Duncan dans la série d'Aaron Spelling. A l'époque où elle est devient Amanda King, Kate Jackson est mariée au producteur David Greenwald, après avoir divorcé d'Andrew Stevens Casey Denault dans Dallas et Glenn Matthews dans Scandales à l'Amirauté, et dirige sa propre maison de production baptisée Shoot The Moon Enterprises. En qualité de productrice, elle aura son mot à dire sur les scénarii de la série, bien plus que son partenaire Bruce Boxleitner, par ailleurs moins bien payé qu'elle. En 1983, Boxleitner vient juste d'interpréter Frank Buck dans la série Frank, chasseur de fauves, qui n'aura vécu que dix-sept épisodes. Quelques années plus tôt, il s'était fait connaître en incarnant Luke Macahan dans la série-feuilleton western La Conquête de l'Ouest, sur laquelle il avait connu sa femme Kathryn Holcomb. Père d'un petit Sam Clifford, né en 1981 et plus tard d'un deuxième enfant, Lee Davis, né en 1985, il donne avec Kitty l'image d'un couple heureux et comblé. Une situation enviée que Les Deux font la paire mettra à mal, Kitty supportant mal la présence de Kate Jackson auprès de son mari et vivant semble-t-il assez mal également le fait d'avoir abandonné sa propre carrière pour se consacrer à son mariage. En 1987, alors que la série s'arrête au bout de quatre saisons, Boxleitner perd aussi sa famille et cette image de bonheur parfait. C'est plus tard avec Melissa Gilbert, immortelle Laura de La Petite maison dans la prairie, elle aussi blessée par un mariage raté avec Rob Lowe, que l'acteur retrouvera le sourire et le bonheur. Bref, en 1983 tout semble aller pour le mieux et la série imaginée par Buckner et Ross-Leming commence sous de bons auspices. Diffusée sur CBS à partir de septembre, elle impose très vite un esprit savoureux, fondé sur le contraste entre les héros et sur l'accumulation des situations les plus rocambolesques. Car Les Deux font le paire n'est pas une série réaliste. On pourrait penser le contraire en découvrant la jeune mère divorcée Amanda King dans son home douillet, au coeur d'une maison typiquement américaine, préfabriquée et posée au milieu d'un quartier résidentiel, avec façade blanche, pelouse artificelle et petite allée pour garer la voiture. Couchée devant un feu confortable avec son fiancé Dean, que l'on entreverra deux fois dans la première saison, Amanda incarne le romantisme à deux sous d'une jeune femme totalement impliquée dans une vie de famille parfaitement réglée. Divorcée du père de ses deux enfants et installée chez sa mère, elle porte des ensembles très simples et ne connaît de véritable évasion qu'à travers les livres d'aventures et les visites de son fiancé. Même sa voiture, un break, est à l'image d'une Amérique familiale partagée entre les courses, le repassage et l'éducation de deux gamins à peine plus turbulents que la moyenne des bambins de l'Oncle Sam. Rien de surprenant, rien de révolutionnaire, rien de compliqué. Comment Amanda King se douterait-elle que le simple fait d'accompagner son petit ami à la gare va en un instant faire basculer sa vie dans un monde insoupçonné où ses repères n'auront plus cours ? Si dans la publicité un inconnu peut brusquement vous offrir des fleurs et conquérir votre coeur, celui qui aborde Amanda sur le quai n'a rien, a priori, du prince charmant attendu. Habillé en serveur, plus cavalier que chevaleresque, il bouscule la jeune femme plus qu'il ne l'aborde, lui fourrant entre les mains une boîte mystérieuse et disparaissant sans explication en la laissant interloquée et bien embarrassée. IL ÉTAIT UNE FOIS... La rencontre déconcertante, placée d'emblée sous le signe de l'incompréhension et de l'opposition, est inhérente au cliché. Etant donné le concept de la série le duo homme-femme, inutile d'être un grand sorcier pour comprendre immédiatement que ces deux-là sont appelés à se rapprocher à plus ou moins long terme. Mais l'affaire n'est pas gagnée visiblement, le bonhomme - on apprendra qu'il s'appelle Lee Stetson et que c'est un espion surnommé Scarecrow » l'Epouvantail qui passe sa vie à sauver le monde en se battant contre de méchants espions de puissances ennemies, soviétiques ou est-allemands en particulier - ne s'intéresse qu'à sa boîte et considère la participation d'Amanda comme un accident, une contingence dictée par la Nécessité poursuivi par des tueurs patibulaires, il n'a guère pris le temps de choisir sa collaboratrice d'un instant ! Le problème, c'est que la transmission de la boîte va prendre, à la faveur des circonstances, une valeur d'acte magique, liant pour longtemps le destin de l'espion et de la ménagère. Sommée de remettre l'objet à l'homme au chapeau rouge », Amanda se trouve face à un train entier d'hommes coiffés de rouge. On pourrait se croire dans un conte peuplé de créatures bizarres et fait d'enchaînements improbables, mais pour l'heure Amanda est bien forcée de regagner sa réalité à elle avec la boîte mystérieuse qui a déjà transformé sa vie. Que l'événement coïncide avec le départ du fiancé, simple silhouette ayant servi à l'exposition du personnage mais trop inconsistante pour retenir la lumière, n'est évidemment pas un hasard. Son absence laisse la jeune femme face à elle-même, brusquement sollicitée dans un état de disponibilité dont elle n'avait probablement même pas conscience. Comme dans le conte, toujours, l'événement modificateur va jouer le rôle de révélateur. Car en étudiant le contenu de la boîte magique la jeune femme va se découvrir des talents d'investigatrice et faire remonter du tréfonds de son être un don inné pour l'espionnage et un goût insoupçonné de l'aventure. Par des recoupements appropriés et un sens certain de l'initiative personnelle, elle parviendra même à sauver la mise aux espions professionnels et à déjouer les agissements crapuleux d'espions internationaux. Un exploit en forme de baptême du feu qui sera renouvelé dans plusieurs épisodes, parfois de manière un peu répétitive mais avec suffisamment de conviction et d'imagination pour faire oublier les invraisemblances somme toute secondaires et de toute façon inhérentes à la série. Les Deux font la paire se présente donc comme une série classique d'initiation. Projetée par le hasard dans un univers qu'elle côtoyait sans le savoir, à mille lieues de son quotidien limpide et immédiat, l'héroïne apprendra au fil des épisodes à utiliser des qualités et à développer des potentialités que sa vie trop bien réglée laissait inexploitées. La Belle se réveille après un long sommeil, encore engoncée dans les haillons de Cendrillon et méprisée par ses soeurs mieux loties - en apparence. Ici, la soeur pénétrée de son importance est jouée par Francine, l'assistante du patron de Scarecrow, collaboratrice occasionnelle du bel espion. Comme dans le conte de Grimm, et déjà dans la vieille histoire d'Amour et Psyché, la soeur est plus jolie, mieux habillée et plus classe » que l'héroïne aux habits de ménagère ordinaire. En revanche, elle n'est pas plus intelligente droguée par les méchants, elle leur livre des informations confidentielles tout en cherchant vainement l'origine des fuites qui mettent en péril les services secrets de son pays. Mais c'est la timide Psyché qu'Amour a finalement choisie pour lui révéler les délices de l'Autre monde, et la méchante soeur est punie de sa sévérité. Bref, Francine regarde de haut la nouvelle venue dont elle rejette la vulgarité, mais lui devra en définitive son salut ! Classique ? Certainement, mais bien enveloppé. Buckner et Ross-Leming, qui signent sept des premières histoires de la saison, ont su agréablement réutiliser les composantes du conte pour concevoir une adaptation moderne et originale. Le ton est vif, tant dans les dialogues que dans le déroulement de l'action les événements s'enchaînent sans trop de longueurs, l'héroïne filant de découverte en découverte vers la résolution de l'énigme et la confrontation avec les méchants, en forme d'apothéose. Une dernière séquence, plus calme, assure la liaison avec la suite de la série en donnant à Amanda le statut d'agent auxiliaire, confirmant la réussite de la première épreuve, même si elle doit encore faire ses preuves. Ce n'est qu'un an et quelques mois plus tard, dans l'épisode Danger mannequin » le trentième, qu'elle accèdera à une nouvelle épreuve décisive en passant les examens d'admission. Entretemps, vingt-huit aventures mouvementées auront permis à la ménagère de montrer l'étendue de ses capacités et de seconder efficacement Scarecrow dans sa lutte contre l'ennemi infatigable et polymorphe. On apprécie, en découvrant le premier épisode, la façon dont les codes du conte sont agréablement détournés. L’intrigue de la boîte se nourrit d’une tradition que l’on trouve encore, tout récemment, dans le Mulholland Drive de David Lynch et dans Twin Peaks, au demeurant. La découverte du contenu de la boîte et donc de la clé de l’énigme passe, en outre, par la transgression d’un interdit lorsque l’un des fils d’Amanda avoue avoir ouvert le paquet sans autorisation - paquet entretemps perdu puisque la mère de l’héroïne a eu la généreuse mais calamiteuse idée de la confier aux services postaux. Par la suite, nombre de scénarii conserveront ces données culturelles, invoquant des princesses en détresse Retour aux sources » et appelant sans cesse à la suspension du principe de réalité ». L’épisode de Noël de la première saison, Le réveillon le plus long », est significatif de cette inspiration chargés d’empêcher un ancien espion de révéler des secrets d’Etat, Lee et Amanda passent la nuit de Noël dans une cabane perdue au fond des bois et réussissent l’exploit de réconcilier pour quelques heures des espions des deux bords ainsi que deux commandos armés envoyés pour liquider l’espion récalcitrant. Au fil des épisodes, un autre motif emprunté à la tradition romantique Roméo et Juliette et les innombrables sérénades au clair de lune... sera constamment repris avec un souci de décalage aussi astucieux que savoureux la rencontre à la fenêtre de la bien-aimée quand bien même celle-ci n’est pas reconnue comme telle. C’est donc sous la fenêtre de... sa cuisine que Lee aura de fréquents entretiens avec Amanda, parfois sous le nez de l’innocente maman. Ailleurs, il empruntera encore la fenêtre pour s’introduire nuitamment dans ses appartements dans Retour aux sources » ou pour lui remettre des informations confidentielles, poussant au besoin la conscience professionnelle jusqu’à l’embrasser pour tromper la vigilance des importuns dans Tactique de jeu ». Le titre même de la série, Scarecrow & Mrs King, met en avant l'aspect de conte voulu par Ross-Leming et Buckner. On pense à une rencontre insolite dans l'esprit du Magicien d'Oz, d'Alice au pays des merveilles, d'Edward aux mains d'argent ou encore de L’aventure de Madame Muir The Ghost & Mrs Muir en Le thème musical composé par Arthur B. Rubinstein, lui, insiste sur le rythme alerte de la narration mais recourt à une ampleur symphonique qui s’accorde tout à fait à l’esprit du conte. Basé sur le mouvement, il délaisse la ligne mélodique et sentimentale du premier thème de Remington Steele, par exemple, pour privilégier l'action, en accentuant le dynamisme. Le montage du générique, succession rapide de plans de Washington où se déroule l'action et de scènes extraites des épisodes, se veut lui aussi d'une vivacité à l'image des scénarii. AMANDA AU PAYS DES ESPIONS Dès le premier épisode, les situations choisies par les scénaristes montrent leur volonté de s'éloigner du réalisme pour privilégier l'évasion, l'aventure et un constant décalage. En bonne candide, Amanda devra souvent sa réussite au hasard et à la chance, sa maladresse se muant régulièrement en coups d'audace invraisemblables. Sa famille lui emboîtera d'ailleurs le pas à l'occasion, maman Dotty occupant une place de premier plan dans quelques épisodes, comme Anniversaire mouvementé » mêlée par inadvertance à une affaire de microfilm caché dans un livre destiné à l'anniversaire de son petit-fils, elle ramènera l'objet jusqu'à la maison sans jamais prendre conscience des cadavres semés sur sa route par des individus malfaisants et patibulaires. Dans En attendant Godorsky », c'est elle encore qui permet la neutralisation des méchants en provoquant malencontreusement un accident alors qu'elle passe un examen de conduite. Bref, en bonnes femmes du commun, Amanda et Dotty se distinguent par une méconnaissance totale des dangers qui les guettent, une inconscience qui les sauvera plus souvent qu'à leur tour, au grand dam d'ailleurs de la distinguée Francine. Cette caractéristique constituera très vite la base de l'attention que le bel espion sera amené, au fil des épisodes, à accorder à sa collaboratrice improvisée. Apparemment insignifiante c'est sans doute pour cela qu'il la choisit dans le premier épisode, Amanda se révèle peu à peu plus intéressante qu'au premier jour et Scarecrow, d'abord grand frère protecteur chargé de limiter les dégâts en contenant ses gaffes, se prend à l'admirer et à voir en elle autre chose qu'un instrument d'appoint pour ses missions. Les histoires jouent constamment sur la spécificité d'Amanda. Dans le premier épisode, les espions se servent d'une émission culinaire plébiscitée par les ménagères pour passer des informations capitales à l'ennemi. Une excellente idée qui dénonce la présence des espions au sein même de l'univers quotidien et apparemment anodin de la ménagère. Plus que des James Bond multigadgétisés et infaillibles dont l'univers est sans rapport avec la vie ordinaire, les espions des Deux font la paire sont des héros de l'ombre qui travaillent chaque jour à contenir un danger présent à chaque coin de rue dans une librairie Anniversaire mouvementé », dans une banlieue résidentielle très protégée Amanda se marie », dans un hôpital Cas de conscience », au sein d'une vente de charité Les brunes ont la cote ». Cette familiarité du Mal permet de conserver constamment un lien avec l'univers très quotidien d'Amanda et de sa famille, préservant l'aspect aventureux qui repose sur l'opposition entre deux mondes a priori inconciliables. Les intrigues d'espionnage sont par ailleurs très classiques. Lavages de cerveaux, conditionnement sous hypnose, véhicule-forteresse convoité par les deux camps, armes apocalyptiques, plans dérobés, espions infiltrés, politiciens véreux, femmes fatales, petit génie de l'informatique, transfuges, agents doubles, espions sur le retour, fausse mort du héros, enlèvements, chantage, extorsion, terroristes internationaux, tous les thèmes utilisés par les scénaristes ont déjà fait l'objet de développements plus ou moins originaux dans d'autres séries ou au cinéma. L'intérêt, bien sûr, n'est pas là. Les méchants des Deux font la paire, comme beaucoup de ceux de Magnum, de Remington Steele et de Clair de lune, ne sont là que pour permettre à l'aventure de s'exprimer et pour plonger les héros dans des situations abracadabrantes où chacun a quelque chose à apprendre sur lui-même ou sur l'autre. Caricaturaux, les espions soviétiques ou est-allemands parodient les stéréotypes employés dans les James Bond ou dans Mission impossible on retrouve d'ailleurs de nombreux acteurs européens dans la distribution, notamment Walter Gotell qui est le Général Gogol dans plusieurs James Bond, de L'Espion qui m'aimait à Tuer n'est pas jouer. Constamment, ils s'en prennent à Amanda ou à Lee, forçant l'autre membre du tandem à voler à son secours, selon un schéma classique mais finalement plaisant. Comme dans Lois et Clark, dix ans plus tard, les héros seront très souvent ligotés ensemble et contraints à des tête-à-tête singuliers ou des dos-à-dos, le plus souvent, dont la fonction est avant tout de les forcer à se connaître puisque tout les sépare, il faut les attacher ensemble dans une même pièce, de préférence dans une situation critique, pour qu'ils se parlent et aient une chance de se découvrir mutuellement ! Le postulat romantique de la série sera très vite développé par Buckner et Ross-Leming dès le deuxième épisode, Amanda se marie », les deux protagonistes deviennent mari et femme, pour la bonne cause bien sûr. Tous les personnages des comédies policières contemporaines en font autant Steele et Laura dans Remington Steele, David et Maddie dans Clair de lune, Magnum et l'une de ses nombreuses clientes dans l'épisode In Matrimonium », et plus tard Lois et Clark ou Mulder et Scully renouvelleront à leur tour l'expérience, passage obligé du genre. Lee et Amanda, eux, semblent apprécier puisqu'ils remettent ça quelques mois plus tard dans Un weekend pas comme les autres » et dans Mariage en blanc », où ils vont même jusqu'à l'union devant le juge de paix... finalement annulée pour un détail d'état-civil. Ouf ! UNE HISTOIRE CONTRARIÉE Si la première saison multiplie pour l'un et pour l'autre les occasions de s'inquiéter, la deuxième les envoie sous d'autres cieux, ajoutant au contenu romantique un dépaysement bienvenu Londres, Munich et les Alpes bavaroises permettent de donner un cadre d'exception aux rebondissements qui continuent d'entraîner les tourtereaux l'un à la suite de l'autre. On voit aussi apparaître quelques personnages récurrents, comme l'informateur Augie Swann et l'espionne britannique Emily Farnsworth, qui seconde les héros dans deux épisodes. Les histoires sont toujours aussi enlevées et divertissantes, malgré le départ, depuis le milieu de la première saison, du tandem Ross-Leming / Buckner, remplacé aux commandes de la série par Juanita Bartlett, ancienne partenaire de Stephen J. Cannell sur Deux cents dollars plus les frais ou Timide et sans complexes. Nous avons estimé qu'il valait mieux nous en aller dès lors qu'il était devenu évident que nous voulions prendre une autre direction que les autres personnes de la série, en particulier Kate Jackson », déclara Eugenie Ross-Leming au Los Angeles Times en février 1984. La cause de leur départ serait donc l'actrice qui, heureuse de retrouver le devant de la scène après une période d'incertitudes, entendait se rendre maîtresse du programme et orienter son personnage selon ses désirs. Le duo inventif trouvera cependant l'occasion d'une revanche éclatante en prenant dix ans plus tard les commandes de Lois et Clark, où il pourra développer sa conception d'un romantisme rocambolesque et apocalyptique. La troisième saison, qui est passée chez nous à un rythme quotidien en 1988, au contraire des deux premières diffusées dans un désordre assez consternant le dimanche après-midi dans le cadre du Dimanche Martin, sera celle de tous les possibles. Après plusieurs mariages » et une cinquantaine d'aventures, l'espion et la ménagère se connaissent maintenant très bien et ont dépassé l'étape de la découverte. Le public, fidélisé, réclame autre chose, comme il le fera toujours, pour Tony et Angela dans Madame est servie, pour Lois et Clark dans Les Nouvelles aventures de Superman, ou pour les autres couples phares du genre. Si le mariage désiré n'est pas encore célébré, en revanche les amoureux romantiques l'heure n'est plus à se voiler la face multiplient les occasions ratées et la tentation grandissante maintient une tension sexuelle accrue la question est Quand vont-ils s'embrasser ? », ou Quand vont-ils s'avouer leur amour ? », bref Quand vont-ils se décider à franchir le pas ? » Chaque semaine, le téléspectateur peut se dire que le jour est arrivé, enfin, tout en s'attendant parce qu'il a l'habitude, quand même... à être déçu. Ce qui ne l'empêchera pas de revenir la semaine suivante ou de maudire les programmateurs lorsqu'ils feront traîner les choses en intercalant des rediffusions entre deux inédits. Afin d’ajouter du piment aux relations des héros, les scénaristes introduisent par ailleurs dans quelques épisodes une double diversion une nouvelle petite amie, Leslie O’Connor, et l’ex-mari d’Amanda, Joe King. Alors que la deuxième saison avait misé sur le glamour » dispendieux en expédiant le couple en Europe, la troisième marque une rupture avec l’inspiration des deux premières années. Juanita Bartlett est remplacée à la production exécutive par George Geiger, qui avait travaillé précédemment sur Magnum et Rick Hunter, et les dépenses de la saison précédente sont freinées adieu l’étranger, Scarecrow et Mrs King reviennent au pays. Avec La belette sibérienne », écrit par Geiger lui-même, l’histoire est recentrée sur la relation ambiguë qui unit les deux protagonistes. Ils travaillent désormais dans leur propre bureau, au sein de l’International Film Fed qui sert de couverture aux locaux souterrains de l’Agence. Séparés des autres agents, ils bénéficient ainsi d’un espace clos où leur relation pourra se développer à l’abri des regards extérieurs. On en apprend peu à peu davantage sur leurs passés respectifs celui d’Amanda avec le retour de Joe King, celui de Lee avec l’arrivée d’un nouveau personnage qui mérite qu’on lui accorde quelques lignes. Incarné par le comédien Howard Duff le shérif Titus Semple dans Flamingo Road, également vu plus tard dans Dallas et dans Côte Ouest, Harry Thornton Jr est une véritable légende au sein de l’Agence, dont il fut le créateur, à la demande du Président Eisenhower, en 1954. Flanqué d’un chat prénommé Ike !, Thornton fut aussi le mentor de Lee, qui lui doit la plus grande partie de ses talents d’espion. Agent triple durant des années, il demande l’aide de Lee et Amanda dans La belette sibérienne » afin de laver son honneur. Pressenti pour devenir un nouveau régulier » de la série, Thornton ne reviendra pourtant pas avant... le dernier épisode de la série, Une femme de trop », près de deux ans plus tard. En fait, La belette sibérienne » est une sorte de concentré de la nouvelle direction prise par la série plus d’intrigues internes à la Grande Maison de l’espionnage, plus d’action et moins de fantaisie romantique ». Comme si, en perdant peu à peu l’innocence des débuts, Mme King entraînait la série tout entière vers plus de maturité, en l’occurrence un ton plus sérieux. La lumière elle-même accompagne cette évolution, plus sombre et plus contrastée que dans les deux premières saisons. On ne peut s’empêcher, pourtant, de déplorer dans plusieurs épisodes le peu d’attention accordé au personnage d’Amanda. Devenue plus grave, elle n’a souvent plus rien de la ménagère gaffeuse mais enthousiaste des débuts. Désormais rodée à la discipline de ce qui est devenu son nouveau métier, pliée aux règlements et aux dangers de la vie d’espion bien qu’encore inexpérimentée, Amanda semble perdre son humour et paraît parfois bien terne, elle qui était si vivante jusqu’alors ! En passant de mains féminines Eugenie Ross-Leming puis Juanita Bartlett en des mains masculines Geiger et Robert W. Gilmer, producteur superviseur puis co-producteur exécutif de la saison 4, la série perd ainsi une légèreté qui faisait son charme et semble se viriliser » tout en hésitant sur la route à prendre. Dans La belette sibérienne », on voit la secrétaire de l’International Film Fed, Mme Marston, totalement effacée jusqu’alors, sortir un fusil mitrailleur de son bureau et mitrailler l’antichambre de l’Agence pour tenter d’arrêter un intrus une scène hautement parodique et nonsensuelle » qui tranche avec la gravité souvent affichée par les personnages au fil des nouveaux épisodes. MARIAGE RATÉ... La quatrième saison poursuit cette évolution et entraîne les protagonistes vers un tournant décisif. En 1984, Juanita Bartlett, promue productrice exécutive, se demandait combien de temps la série pourrait maintenir la tension sexuelle entre ses deux protagonistes. On ne peut pas perdre cette merveilleuse tension sexuelle », disait-elle au Los Angeles Times. Dès le moment où vous les mettez dans le même lit, la magie disparaît. » La pression du public aura pourtant le dernier mot et, après une troisième saison de peut-être » et de semi-aveux où Lee et Amanda se tournaient autour sans se décider à franchir le pas, la quatrième saison offre enfin aux téléspectateurs le mariage tant réclamé. Ce sera dans l'épisode de Saint-Valentin, Piège à espion », diffusé le 13 février 1987 sur CBS. Ce sont les téléspectateurs qui ont réclamé leur mariage », insiste George Geiger, parce qu'ils étaient persuadés qu'ils formeraient un beau couple. CBS aurait préféré que leur romance reste platonique. » Pour leur entourage, cependant, Lee et Amanda gardent le secret, de manière peut-être à ne pas mettre en danger Amanda et sa famille, mais surtout pour préserver une intimité rendue difficile par un métier aventureux et la famille d’Amanda. Sans discuter la pertinence de cette conclusion, on ne peut que s’étonner de son traitement. Bien qu’intéressante, l’évolution de la relation unissant Lee et Amanda manque souvent d’épaisseur et d’enjeu émotionnel. L’épisode Marché de dupe », où les deux agents finissent par se fiancer, ne parvient pas en tout cas dans sa version française à transcender une mise en scène froide et distante. Le dialogue entre Lee et Amanda dans la pièce où les a enfermés le terroriste de la semaine paraît tristement conventionnel alors même que les héros sont dans une situation désespérée censée mettre au jour leurs sentiments longtemps enfouis ou contrariés. Dans Piège à espion », le mariage est également filmé avec une platitude consternante qui rend difficile l’empathie du téléspectateur et ne peut que décevoir les plus fidèles. Aucun gros plan sur les visages ou les regards, rien d’autre qu’un plan rapproché sur le couple, de profil, répétant par deux fois les paroles rituelles récitées par le pasteur. La scène suivante, prélude à la nuit de noces, montre les jeunes mariés debout dans une chambre nuptiale, attendant qu’une femme de chambre lymphatique et muette termine de préparer le lit. Puis la caméra filme le départ de l’employée, la porte qui se referme sur le couple et l’écriteau Please do not disturb » accroché à la poignée. Voilà tout ce qui est offert au public après quatre ans d’aventures et de tension sexuelle »... Que le véritable mariage soit moins réussi que celui, factice, de l’épisode Mariage en blanc » au milieu de la deuxième saison est un paradoxe qui nourrirait à lui tout seul un cours sur le traitement du romantisme dans la comédie policière des années 80, et sur les mille et un dangers de la célébration différée. Dans Mariage en blanc », en effet, Lee et Amanda s’unissent selon les règles d’un glamour assumé, en grande tenue et regards langoureux. La quatrième saison, en revanche, s’emploie à démythifier le mariage en le présentant sous un jour aussi peu romantique que l’entretien préalable avec un pasteur surbooké » et la prise de sang préliminaire ! Rien d’étonnant à ce que la cérémonie soit réduite finalement à un échange de formules rituelles sans intérêt et la nuit de noces à une femme de chambre indifférente dans un hôtel rempli de jeunes mariés envoyés par le même pasteur. L’échec de ce mariage précipité traité dans les dernières minutes de l’épisode est aggravé par une fin de saison dont Amanda est quasiment absente. Atteinte d’une balle perdue dès l’épisode suivant, Une mission en or », la jeune mariée est entre la vie et la mort pendant que sa moitié cherche à faire justice avec le concours d’un octogénaire aventureux. Dans les autres segments, l’épouse n’apparaît que dans quelques scènes, en général au début et à la fin de l’épisode. De quoi en perdre son latin et garder rancune aux producteurs, d’autant que la série ne connaîtra pas de cinquième saison. Hors écran, les rapports entre les acteurs ont du mal à rester au beau fixe. Ce n'est plus un secret les relations entre nous étaient infiniment moins cordiales en réalité que dans la série », déclarera Boxleitner après l'arrêt de la série. Kate avait beaucoup de soucis son métier était tout pour elle, elle était obsédée par l'idée de rester au sommet, de ne pas vieillir. » 1 Tendue, d'autant que son second mariage se solde par un échec en 1984, Kate Jackson est de plus hospitalisée pour une tumeur maligne au sein en 1987, ce qui explique son absence dans les derniers épisodes. Tout cela, ajouté à la mésentente entre l'actrice et l'épouse de Boxleitner, Kathryn Holcomb, aura un effet déplorable sur l'ambiance du tournage. La saison du mariage sera donc la dernière et les jeunes mariés iront finir leur lune de miel loin des plateaux, Boxleitner se séparant de sa femme et Kate Jackson s'essayant à un nouveau mariage en 1991, avec Tom Hart, un promoteur immobilier. Dont elle divorce au bout de dix-huit mois. Douze ans après son interruption, Les Deux font la paire conserve de nombreux fans, comme en attestent la bonne dizaine de sites qui lui sont consacrés sur Internet. Le couple formé par Lee et Amanda, moins explosif que celui de Clair de lune mais aussi réussi que celui de Remington Steele, préfigure, à cause de ses géniteurs Eugenie Ross-Leming et Brad Buckner, celui que formeront dans la décennie suivante Lois et Clark dans Les Nouvelles aventures de Superman. Une question demeure cependant pourquoi aucune chaîne ne rediffuse-t-elle cette intéressante série ? NOTE 1. Cité dans Ciné Télé Revue n°89-18 du 4 mai 1989. Peter Pan fait l’apprentissage de la vie de famille Alliance contre nature » de deux personnalités apparemment opposées, Les deux font la paire plaide avant tout pour l’entente entre les sexes. La différence de style » qui sépare a priori le bel espion et la ménagère naïve n’est pas qu’une affaire de mode de vie c’est avant tout une affaire de sensibilité et de rapport à la vie. Aventureux, déraisonnable, volontiers téméraire, attaché à ses habitudes de vieux garçon, Lee Stetson applique à sa vie sentimentale les mêmes règles qu’à sa vie professionnelle il y multiplie les aventures et abhorre la stabilité, synonyme d’immobilisme et donc d’ennui. La vie bien ordonnée d’Amanda est précisément l’image qu’il se fait de l’ennui un véritable épouvantail pour cet espion surnommé Scarecrow ! Divorcée depuis un an lorsque commence la série, Amanda King est absorbée tout entière dans une vie de famille envahissante elle conduit ses enfants ici et là, aide à leurs devoirs, s’occupe de leurs sorties scouts elle est cheftaine et, comble de la dépendance, vit toujours avec sa maman qui observe d’un oeil blasé les mille et une activités de sa vie de mère débordée. L’aventure, pour Amanda King, c’est d’accompagner son fiancé à la gare et de ne pas être en retard pour récupérer ses deux garçons chez un copain, après avoir fait le ménage, la lessive, les courses et rempli mille autres devoirs dont Stetson n’a même pas idée. Chacun à sa manière, ces deux personnages représentent une face de la vie moderne. Image de l’éternel adolescent l’Américain des années 80 souffre du complexe de Peter Pan, Stetson conduit une Porsche puis une Corvette à partir du milieu de la deuxième saison, laisse volontiers traîner son linge sale, tout en s’opposant à toute tentative extérieure de rangement » Vous avez tout chamboulé », reproche-t-il à Amanda dans Y’a plus d’enfants ». Enfin, je veux dire... tout est rangé ! C’est atroce, on se croirait chez vous ! », et refoule une sensibilité jugée encombrante voire dangereuse dans l’exercice de son métier. Si l’on gratte un peu, on découvre qu’il n’a pas eu d’enfance heureuse », la mort de ses parents l’ayant très tôt privé d’un cocon familial pour l’abandonner dès quatre ans entre les mains d’un oncle militaire qui jusqu’à sa seizième année ne l’a pas appelé autrement que petit casse-pied » et qui, dit-il, ne [l’] a jamais aimé ». Noël, pour le petit Lee Stetson, se passait là où son oncle était en garnison », déplore-t-il dans Le réveillon le plus long » pour expliquer son indifférence à l’égard de cette fête censée rapprocher les gens. Réveil matinal, lit au carré et règlements exigeants ont constitué l’ordinaire d’une vie quotidienne où le jeune Lee s’est initié au mépris de l’immobilisme, suivant tonton dans ses multiples déplacements Une fois au Groenland, une fois à Hambourg, deux fois à Guam... Et ça encore, ce n’est rien à côté de la chasse à l’oeuf de Pâques au Sahara ! » Comme son contemporain Magnum, qui perdit son père en Corée puis son enfance au Viêtnam, Stetson a donc grandi dans le giron de l’armée avant de s’évader de ce carcan jugé trop sévère. Alors que le grand moustachu s’est fait détective privé pour goûter aux joies simples du dilettantisme, Stetson, lui, s’est fait espion en choisissant pour mentor le fondateur de l’Agence, Harry V. Thornton. Sans renoncer aux règlements, il a ainsi trouvé un terrain de jeu idéal pour compenser une enfance contrariée. Face à cet enfant qui ne souhaite pas grandir, archétype du héros masculin, Amanda King représente au contraire l’enracinement dans la réalité la plus quotidienne et la plus éloignée, en apparence, du monde merveilleux de l’enfance. Alors que l’homme joue au héros dans sa belle voiture de sport, la femme, elle, tient la maison, règle la vie domestique et conduit un break. L’enfance, pour elle, ce sont deux garçons pas encore pubères Philip a 10 ans, Jamie 8 dont il faut gérer le quotidien. De leurs rêves, on ne sait ni ne saura jamais rien. La cellule familiale dirigée par Amanda fait figure d’idéal domestique si les garçons se chamaillent parfois, ils ne posent aucun problème relationnel à leur mère, qu’ils embrassent plusieurs fois par jour et dont ils suivent consciencieusement les ordres. Dans les jours de grande activité c’est-à-dire à peu près tous les jours, Amanda se transforme ainsi en général ordonnant la vie de sa troupe. Risquons à ce stade un premier constat la donne initiale de la série contient déjà un détournement paradoxal du double cliché de l’espion aventureux et de la ménagère embourgeoisée. Des deux, ce n’est pas forcément celui qu’on croit qui est le mieux préparé à une redistribution des cartes rodé dans son métier à l’art de réagir aux situations les plus inattendues, Stetson est totalement enfermé dans un mode de pensée routinier qui fait de lui un exemple classique de vieux garçon », engoncé dans ses petites habitudes. A l’opposé, Amanda, qui semble bien plus dépendante d’un mode de vie répétitif et sans surprise, est au contraire entraînée à l’art de jongler avec l’imprévu. Si le premier est manifestement incapable de modifier son mode de vie du jour au lendemain Je ne connais strictement rien à la vie de famille », reconnaît-il dans Amanda se marie », la seconde en revanche a déjà une expérience de l’urgence et de l’improvisation qui caractérisent la vie d’espion. Avec de l’exercice, elle est potentiellement capable de changer de vie », pour peu qu’on lui donne la possibilité technique » de gérer deux activités aussi contradictoires que la vie de famille et l’espionnage. Rien de plus faux, autrement dit, que la formule de Stetson dans Amanda se marie », lorsqu’il déclare à sa partenaire d’un jour Vous serez bien mieux dans un bureau avec l’air conditionné plutôt qu’à vivre comme moi à cent à l’heure. » La vie à cent à l’heure, Amanda King la connaît déjà, même si ce sont les factures et les cris des enfants qui sifflent à ses oreilles, non les balles. La mère de famille aura d’ailleurs plusieurs fois l’occasion d’appliquer à son hobby » d’espionne quelques trucs appris au hasard des imprévus domestiques dans Bombe funèbre », elle exhorte Lee à désamorcer une bombe en coupant le fil bleu, parce que, dit-elle, quand mon lave-vaisselle ou ma télé sont en panne, je secoue toujours le fil bleu » ! Quoi qu’il en soit, Amanda King et Lee Stetson représentent au début de la série deux archétypes qui correspondent ni plus ni moins à la différence des sexes. D’un côté la tête brûlée indépendante et rétive à toute forme de domestication, de l’autre la femme mûre, bavarde, futile et... domestique ! Parallèlement aux multiples situations chargées de créer entre les protagonistes les circonstances d’un rapprochement d’abord inopiné, les histoires de la série utilisent les personnages secondaires pour illustrer de diverses manières l’équilibre ou le déséquilibre des sexes. Dans A bas la pollution », par exemple, le bad guy se sert des femmes pour parvenir à ses fins, tirant profit de leur romantisme et de leur naïveté avant de les assassiner. Dans Une espionne au coeur tendre », en revanche, l’homme qu’Amanda est chargée d’espionner tombe réellement amoureux d’elle, tandis que dans Télépathie inachevée » Lee est confronté à un ancien amour ressuscité où entre, une fois de plus, une part de manipulation. Même les tueurs agissent parfois en couple, comme ceux d’ En attendant Godorsky » un homme plutôt sportif et immature et une femme forte qui finit par prendre les choses en main ! La relation des protagonistes évolue doucement, chaque étape de la série semant les germes d’un rapprochement programmé dont on regrettera seulement qu’il ait été mal orchestré en définitive. D’abord fermement opposé à la collaboration régulière d’Amanda Non, non, non, vous n’étiez pas ma partenaire mais seulement une aide passagère », déclare-t-il à la fin du pilote, Lee accueillera régulièrement avec force soupirs le retour périodique de son enthousiaste ménagère, tout en songeant naturellement à elle pour le seconder dans d’autres missions. Dès le deuxième épisode, Amanda se marie », il se tourne vers elle car il a besoin de passer pour un mari modèle dans un petit quartier résidentiel. Elle est aussi la candidate idéale pour servir de chaperon à un petit génie de l’informatique convoité par le KGB dans Y’a plus d’enfants », à une transfuge hongroise dans Sosie en sursis », ou à une princesse dans Retour aux sources ». Peu à peu se crée ainsi une relation que le beau Lee ne prend guère le temps d’analyser mais qui est à l’évidence plus profonde qu’il n’y paraît s’il arrive à Amanda de prendre soin littéralement de Lee en devenant par exemple son aide-soignante dans Cas de conscience », l’instinct protecteur de Lee s’exerce avec plus de discrétion mais non moins sûrement. Dans Une espionne au coeur tendre », son inquiétude saute aux yeux lorsqu’il porte le corps sans vie de la jeune femme, droguée. Dans l’épisode suivant, L’échange », son supérieur Billy Melrose lui demande s’il y a quelque chose entre lui et Amanda, s’étonnant de l’intérêt qu’il prend au sort de la jeune femme. Dans Erreur de commandement », quelques mois plus tard, Lee déclarera fièrement à son oncle que c’est lui qui a tout appris à sa partenaire, entérinant à sa manière le statut nouveau d’Amanda. Avant les protagonistes eux-mêmes, ce sont les personnages épisodiques qu’ils côtoient chaque semaine qui explicitent le sentiment naissant. La princesse de Retour aux sources », la transfuge de Sosie en sursis » sont parmi les premières à percevoir ce qui se passe entre les deux tourtereaux qui s’ignorent, en dépit de leurs dénégations. Très vite, Billy Melrose sera l’observateur privilégié de leur relation, glissant à l’occasion une remarque allusive, lorsque s’étant rapprochés ils s’efforceront de garder le secret autour de leurs sentiments. Dans Marché de dupe », il encourage Lee à fonder une famille ; dans De mémoire d’agent secret », il donne au couple son approbation » ; et c’est lui qui, dans La belette sibérienne », leur attribue un bureau à l’abri des regards indiscrets, donnant une nouvelle orientation à leur association. Ouvrons ici une nouvelle parenthèse, pour regretter que Billy et Francine, deutéragonistes de la série, n’aient pas bénéficié de plus grands soins de la part des scénaristes. L’un et l’autre auront leurs épisodes De mémoire d’agent secret », Faux amis », Sosie en sursis » entre autres mais l’on ne saura jamais que peu de choses de leur vie. Le premier mentionne à plusieurs reprises son épouse Jenny, on sait qu’il est sorti de l’école de droit presque trente ans plus tôt et qu’il a connu Lee lorsque celui-ci était un tout jeune agent dix ans auparavant. De la seconde on note surtout le caractère un rien prétentieux et snob, d’ailleurs atténué dans les deux dernières saisons. Ses sentiments supposés pour Lee ne seront que suggérés et son enfance juste évoquée dans Faux amis », où elle déclare avec amertume Mon père a toujours voulu que je sache me battre dans un monde d’hommes, alors j’ai travaillé deux fois plus que n’importe quel homme, et j’ai réussi. » En revanche, ses talents d’espionne seront plusieurs fois démontrés lorsqu’elle prêtera main forte à Lee et Amanda, au hasard de leurs missions. De même la mère d’Amanda, Dotty, quoiqu’omni-présente et dotée un moment d’un chevalier servant le Capitaine Curt, plusieurs fois évoqué et que l’on voit dans Le complot », saison 4, aurait gagné à être mise plus souvent sur le devant de la scène, comme elle l’est dans les épisodes Un anniversaire mouvementé » ou L’art de se faire prendre au jeu ». L’un des charmes des deux premières saisons réside dans les petits gestes et les paroles anodines qui trahissent peu à peu les sentiments du couple vedette. Dans Sosie en sursis », Amanda refait le noeud de cravate de Lee tout en s’entretenant avec lui d’une affaire en cours. Dans Le film de Scotty » ou Un scandale imprévu », ils éprouvent une gêne visible à se toucher. Dans La taupe », Lee fait une petite scène de jalousie à sa partenaire. Et si au début d’ Un weekend pas comme les autres » il lui passe la bague au doigt en précisant que c’est strictement professionnel », dans Les trois visages d’Emily » il est déjà moins catégorique J’aimerais qu’on sorte ensemble. - Vous voulez dire... comme quoi ? - Comme des amoureux. Enfin... en quelque sorte. - Oh ! En quelque sorte... Vous voulez dire que c’est pour le travail, ce n’est pas pour le plaisir. - Non, non, non, là vous faites erreur. Ce sera pour vous tout ce qu’il y a de plus plaisant mais pour moi ce sera un peu différent... » Au fur et à mesure des épisodes, Lee s’aventure également plus avant dans la maison, prenant davantage de libertés. Amanda le trouve ainsi à fouiller dans son frigo dans Les trois visages d’Emily », alors qu’elle le retrouve habituellement dans le jardin, sous la fenêtre de la cuisine. Ce n’est que dans les dernières saisons qu’il y entrera le plus simplement du monde, par la porte, en devenant le flirt » officiel d’Amanda. En poussant les personnages dans les bras l’un de l’autre, la troisième saison explicitera ce que les deux premières travaillaient à garder implicite. A votre contact, j’ai appris à mieux connaître les gens, à me connaître moi-même », confie Lee dans Une nouvelle utopie ». Je t’aime depuis très longtemps, seulement je ne l’avais pas réalisé », dira-t-il enfin au seuil de la quatrième saison, dans la première partie de Stemwinder ». D’un épisode à l’autre, on les retrouve souvent en situation de couple, d’abord implicitement puis explicitement dans Stock-car dans la ville », ils se disputent pour le choix d’une voiture ; dans Le prix de la liberté », ils discutent pour savoir s’ils dormiront la lumière allumée ou non ; et dans Stemwinder », deuxième partie, Lee a cette réplique savoureuse Si on nous voyait, en train de briquer nos armes au coin du feu après un dîner aux chandelles ! La famille d’espions modèle telle que doivent se l’imaginer la plupart des gens » ! Une femme de trop », ultime segment de la série, s’offre au terme de quatre ans de marivaudage comme la conclusion logique de ces tergiversations amoureuses. Jeunes mariés, Lee et Amanda font l’apprentissage de la vie à deux et apprennent à corriger ces petits défauts qui font le charme de la vie en couple. Le retour de Harry Thornton et le couple d’espions vieillissants qu’il forme avec Barbara Bain propose une saisissante image de l’avenir des espions tourtereaux, tout en affirmant le potentiel encore très fort de la série, qui eût pu devenir une sorte de Pour l’amour du risque version spy game. Et Billy Melrose y hérite de la réplique qui sera aussi notre mot de la fin, avant de laisser l’espion et l’ex-ménagère roucouler en paix Travailler ensemble c’est un peu comme un mariage on croit avoir fait le tour de la question et pourtant il ne faut pas s’y fier c’est l’aventure, il y a toujours de l’imprévu ! »
Cemercredi 4 août 2021, 6Ter va stopper la diffusion de la série La petite maison dans la prairie, date de son final, « Le dernier adieu
Publié par Danielle Breton sur 7 Août 2021, 1650pm Catégories La petite maison dans la prairie, Little house on the prairie, Maquettes, Models Après avoir réalisé une première "petite maison" little house en 2015, j'ai décidé d'en construire une deuxième et cette fois ci, de la meubler entièrement. J'ai également choisi de ne pas utiliser de carton plume, comme pour mes autres maquettes, mais de la réaliser entièrement en bois, comme une vraie maison. Première étape, le plancher de la petite maison dans la prairie... Deuxième étape, la charpente de la petite maison dans la prairie... Troisième étape, la cheminée des Ingalls... Les travaux de la charpente de la petite maison dans la prairie continuent... Nouvelle étape, pose des tuiles et des baguettes de bois sur les différentes faces de la petite maison dans la prairie... Vues de l'intérieur de la petite maison dans la prairie... Pose de l'enduit sur les murs de la petite maison dans la prairie... Les différents meubles de la principale pièce à vivre de la petite maison... La table, les chaises, la chaise haute de Carrie Ingalls, le fauteuil à bascule de Caroline Ingalls... Les meubles de la chambre de Laura et Mary Ingalls Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous
SérieDrame, Saison en 22 épisodes, États-Unis d'Amérique. Le départ de Nellie laisse un grand vide chez les Oleson. Laura et Almanzo, désormais mariés, ne sont pas épargnés par les catastrophes. De : Michael Landon , Maury Dexter. Avec : Michael Landon , Karen Grassle , Melissa Gilbert , Lindsay et Sidney Greenbush , Matthew
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