AngelaDavis : « Nos luttes mĂ»rissent, grandissent ». 17 mars 2015. Entretien paru dans le n°1 de la revue papier Ballast (hiver 2014) Angela Davis est deve­nue — sans vrai­ment le vou­loir, confiait-elle dans ses
nous avons luttĂ© avec hemos tenido problemas con Accueil chaleureux de Lavinia qui ont dĂ» attendre prĂšs d'une heure tandis que nous avons luttĂ© avec un trafic en heure de pointe Rome - elle Ă©tait trĂšs serviable, avec des cartes et des suggestions pour des restaurants locaux. CĂĄlida bienvenida de Lavinia que tuvo que esperar cerca de una hora, mientras que hemos tenido problemas con el trĂĄfico de hora pico Roma - ella era muy servicial, con mapas y sugerencias para restaurantes locales. Nous avons luttĂ© avec cette question, y compris pendant la nuit car il y avait seulement un nombre limitĂ© de literies. Hemos tenido problemas con este tema, incluso durante la noche ya que solo habĂ­a un nĂșmero limitado de ropa de cama. hemos luchado con Comme nous le savons, les CFC sont bien plus prĂ©judiciables Ă  l'environnement que les HFC, car ce sont des gaz qui appauvrissent la couche d'ozone et contre lesquels nous avons luttĂ© avec succĂšs sous les auspices du protocole de MontrĂ©al. Como sabemos, los CFC son mucho mĂĄs perjudiciales para el medio ambiente que los HFC, ya que son gases que agotan la capa de ozono, contra los que hemos luchado con Ă©xito bajo los auspicios del Protocolo de Montreal. Nous avons luttĂ© avec nos vies pour l'Empire que nos ancĂȘtres ont créé. Hemos luchado con nuestras vidas por el imperio que nuestros ancestros crearon. Autres exemples en contexte Cela vaut Ă©galement pour la majoritĂ© du pays, aux cĂŽtĂ©s de laquelle nous avons luttĂ© avec tant d'acharnement au cours de ces derniĂšres annĂ©es. Esto tambiĂ©n es aplicable a la mayorĂ­a en Kosovo, en favor de la cual hemos peleado tan intensamente durante los Ășltimos años. Nous avons dĂ©libĂ©rĂ© des questions complexes dans ce conseil, que nous avons luttĂ© avec. Hemos deliberado cuestiones complejas en este consejo, que hemos luchado contra. Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
Traductionsen contexte de "nous avons lutté" en français-anglais avec Reverso Context : Ensemble, nous avons lutté avec acharnement pour faire une avancée par rapport à Pékin.
Guerres - Les principaux conflits de l'Histoire Histoire des Guerres les plus marquantes Effectuez une recherche parmi nos centaines d'articles, ou bien parcourez notre sĂ©lection ci-dessous ! Premier conflit colonial de la France d'aprĂšs-guerre, la guerre d'Indochine 1946-1954 oppose l’armĂ©e française aux forces communistes du ViĂȘt-minh qui luttaient pour l’indĂ©pendance de l'Indochine. Elle se termine par l'indĂ©pendance du Viet Nam aprĂšs la dĂ©faĂźte de DiĂȘn BiĂȘn Phu et le dĂ©part de tous les français soldats et colons. DĂ©butĂ©e dans le dĂ©licat contexte de la reconstruction, cette guerre fut souvent relĂ©guĂ©e au second plan des prĂ©occupations des français, avant de cĂ©der la place Ă  un conflit autrement plus mobilisateur la guerre d’AlgĂ©rie. La guerre des Six-Jours juin 1967 est le troisiĂšme conflit armĂ© qui a opposĂ© IsraĂ«l aux pays arabes voisins l'Égypte, la Jordanie et la Syrie. Elle dĂ©bute le 5 juin 1967 par un raid aĂ©rien israĂ©lien suivi d'une offensive gĂ©nĂ©rale sous la conduite de Moshe Dayan. Les chars de Tsahal progressent rapidement et le 10 juin, lorsque les affrontements cessent, IsraĂ«l contrĂŽle toute la pĂ©ninsule du SinaĂŻ, la bande de Gaza, la Cisjordanie, la partie est de JĂ©rusalem et le site stratĂ©gique des hauteurs du Golan en Syrie. Mais, tributs empoisonnĂ©s, ces territoires occupĂ©s » ne tardent pas Ă  devenir un foyer de tension explosif dans la rĂ©gion. DĂ©clenchĂ©e le 6 octobre 1973, jour de la fĂȘte juive de Yom Kippour, la guerre du Kippour est la quatriĂšme guerre opposant IsraĂ«l et les pays arabes voisins. Prenant l'initiative, ces derniers ont pour objectif de rĂ©cupĂ©rer les territoires perdus en 1967. Il faudra Ă  l'État hĂ©breu plus de trois semaines pour repousser ses adversaires, au prix de lourdes pertes. Bras de fer rĂ©gional, ce conflit aura aussi d’importantes rĂ©percussions globales et dĂ©clenchera le premier choc pĂ©trolier Ă  l'origine d'une crise Ă©conomique en occident. Conflit mĂ©canisĂ© de haute intensitĂ©, la guerre du Kippour constituera aussi une mise au banc d’essai pour toute une sĂ©rie de matĂ©riels et de doctrines qui rĂšgnent encore aujourd’hui sur les champs de bataille. La guerre de CrimĂ©e 1853-1856, qui opposa les Franco-Britanniques aux Russes en Mer Noire, est une des campagnes victorieuses de la France et tombĂ©e dans l’oubli du fait du tabou de la IIIe RĂ©publique sur le Second Empire. Pourtant, il en reste au moins dans tous les esprits la fameuse expression J’y suis ! J’y reste ! », la Vierge du Puy-en-Velay et le pont de l’Alma qui rend hommage aux combattants de la bataille Ă©ponyme. Retour sur ce conflit qu’on considĂšre gĂ©nĂ©ralement comme la premiĂšre guerre moderne du XIXe siĂšcle, et qui fut un tournant dĂ©cisif de l’histoire politique europĂ©enne durant la pĂ©riode post-napolĂ©onienne. En rĂ©sumĂ©, on appelle guerres de Religion » le long conflit qui a opposĂ© en France au XVIe siĂšcle catholiques et protestants. MĂȘme si l'on compte traditionnellement huit guerres de Religion de 1562 Ă  1598, ces derniĂšres ressemblent davantage Ă  un long et unique conflit de trente-cinq ans. Les batailles, consistant le plus souvent en de trĂšs longs siĂšges, y sont peu nombreuses et rarement dĂ©cisives ; l'Ă©puisement des parties est la principale motivation des traitĂ©s de paix, en fait trĂȘves de quelques mois ou annĂ©es. En revanche, les massacres, tel celui de la Saint Barthelemy, sont perpĂ©trĂ©s avec constance et avec une sauvagerie qui a eu peu d'Ă©gale dans l'histoire de France. Henri IV met fin aux guerres de Religion grĂące Ă  la promulgation de l’édit de Nantes en 1598. La guerre Iran-Irak est un conflit armĂ© ayant opposĂ© l’Iran et l’Irak entre 1980 et 1988, avec pour enjeu principal la suprĂ©matie dans le Golfe persique. En dĂ©clenchant les hostilitĂ©s le 22 septembre 1980, Saddam Hussein avait tablĂ© sur une offensive fulgurante et sur une guerre courte qui ferait de son pays la premiĂšre puissance du Moyen-Orient. Cette ambition ne rĂ©sistera pas Ă  la dure rĂ©alitĂ© d’un conflit acharnĂ©, l’un des plus dĂ©vastateur du XXe siĂšcle, qui ne se terminera que huit ans plus tard. La paix entre l’Iran et l’Irak est signĂ©e le 20 aoĂ»t 1990 aux sur la base du statu quo ante bellum. Les deux pays sortent exsangues de cette guerre qui a fait 1 200 000 morts. La guerre des Gaules se rĂ©fĂšre aux campagnes d'assujettissement des peuples gaulois menĂ©es de -58 Ă  -52 par le gĂ©nĂ©ral romain Jules CĂ©sar. Le vainqueur s'est lui-mĂȘme chargĂ© de raconter et justifier ses succĂšs dans ses fameux Commentaires. Si la dĂ©faĂźte de VercingĂ©torix Ă  AlĂ©sia et la conquĂȘte de la Gaule sont des Ă©vĂ©nements bien ancrĂ©s dans la mĂ©moire collective française, les choses sont Ă©videmment un peu plus complexes sur le plan historique. Quelles ont Ă©tĂ© les raisons et les circonstances de cette conquĂȘte ? Qu’entend-on par Gaules » ? Ne peut-on pas parler de guerre des Gaules ? Et quelles ont Ă©tĂ© les consĂ©quences de la victoire de CĂ©sar, pour lui-mĂȘme, pour la Gaule, et pour Rome ? La guerre du Vietnam ou ViĂȘt Nam a opposĂ©, entre 1959 et 1975, le Sud Vietnam pro-occidental et son principal alliĂ©, les États-Unis au Vietnam du Nord communiste soutenu par la Chine et l’URSS. AprĂšs une pĂ©riode de guĂ©rilla marquĂ©e par l’infiltration progressive des forces nord-vietnamiennes au Sud, le conflit se radicalise et provoque une intervention massive des Etats-Unis. Dans une impasse sur le plan militaire et aprĂšs de lourdes pertes, les forces amĂ©ricaines seront contraintes de se retirer en 1973, ouvrant la voie Ă  une rĂ©unification du pays sous la houlette du nord communiste. La guerre du Pacifique dĂ©bute le 7 dĂ©cembre 1941 par l'attaque surprise de Pearl Harbor et oppose l'empire du Japon et les Etats-Unis et leurs alliĂ©s durant presque quatre annĂ©es. Elle commence par une sĂ©rie de victoires pour les japonais qui s'imposent un peu partout en Asie du Sud-Est jusqu'aux Ăźles du centre du Pacifique. Ce n'est qu'aprĂšs les batailles de la mer de Corail et de Midway que les amĂ©ricains parviennent Ă  retourner la situation. Contournant les Ăźles les plus fortifiĂ©es par les japonais et souvent au prix de lourdes pertes humaines, les alliĂ©s progressent par le sud jusqu'Ă  ce que l'archipel nippon soit Ă  portĂ©e des bombardiers amĂ©ricains. La guerre du Pacifique se termine aprĂšs les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, qui prĂ©cipitent la reddition du Japon, le 2 septembre 1945. La guerre de CorĂ©e fut un conflit qui opposa les deux CorĂ©es de 1950 Ă  1953. Elle fut provoquĂ©e par l’invasion des troupes nord-corĂ©ennes en CorĂ©e du Sud, Ă  l’aube du 25 juin 1950. Dans le contexte de la guerre froide, cette invasion entraĂźne l'intervention d'une coalition internationale conduite par les États-Unis en soutien Ă  l'armĂ©e sud-corĂ©enne, puis celle de la Chine, alliĂ©e de la CorĂ©e du Nord. En moins d'une annĂ©e, la pĂ©ninsule passe sous le contrĂŽle quasi total de chacun des deux camps, sans qu'aucun ne parvienne Ă  la victoire. Les combats se poursuivent pendant deux annĂ©es autour du 38e parallĂšle et prennent fin avec la signature de l'armistice du 27 juillet 1953. La ligne de cessez-le-feu devient la nouvelle frontiĂšre des deux États. La guerre des Malouines est un conflit qui a opposĂ© en 1982 le Royaume-Uni et l’Argentine pour la possession des Ăźles Malouines en anglais, Ăźles Falkland. Étrange conflit que celui lĂ , en total dĂ©calage avec la problĂ©matique de la guerre froide. Cette guerre rĂ©sulte de la volontĂ© du gouvernement argentin, Ă  savoir une dictature militaire dirigĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Galtieri, de trouver dans une aventure nationale une Ă©chappatoire aux dĂ©fis qui se posaient Ă  l'Argentine. C'Ă©tait sans compter sur la dĂ©termination de la premiĂšre ministre britannique Margaret Thatcher qui trouva dans ce bras de fer l'opportunitĂ© de restaurer sa popularitĂ©. La guerre de Sept Ans est un conflit qui dura de 1756 Ă  1763 et qui opposa d'une part la France et l'Angleterre dans leurs ambitions coloniales, et d’autre part la Prusse et l’Autriche. À la suite d'un renversement des alliances», les armĂ©es françaises, devenues les alliĂ©es des Autrichiens, se trouvĂšrent engagĂ©es Ă  la fois sur mer et sur le continent. Cette premiĂšre " guerre mondiale" qui se dĂ©roule en Europe et sur toutes les mers du globe, depuis les Antilles jusqu'aux Indes, dĂ©bute par les succĂšs de Montcalm au Canada avant de tourner au fiasco. A l’issue de la guerre de Sept Ans, la France de Louis XV perd la quasi-totalitĂ© de son premier empire colonial et la Prusse s'affirme comme grande puissance europĂ©enne. La guerre de 1870 a opposĂ© la France et la Prusse alliĂ©e Ă  une coalition d'États allemands, de juillet 1870 Ă  janvier 1871. Elle trouve son origine dans un incident diplomatique entre les deux pays au sujet de la succession de la couronne d'Espagne, l'ambitieux chancelier Bismarck ayant habilement piĂ©gĂ© NapolĂ©on III avec la fameuse dĂ©pĂȘche d'Ems. Mal prĂ©parĂ©e, cette guerre va tourner au dĂ©sastre pour la France, avec pour consĂ©quence la perte des territoires d’Alsace-Lorraine, qui se trouvent dĂšs lors au centre du contentieux franco-allemand jusqu’en 1914. Humiliation suprĂȘme, l'empire allemand sera proclamĂ©... dans la galerie des Glaces du chĂąteau de Versailles le 18 janvier 1871. La guerre de Trente Ans est le nom donnĂ© Ă  la grande guerre religieuse et politique europĂ©enne qui dĂ©vasta l’Allemagne de 1618 Ă  1648. Elle eut son origine dans un conflit d’abord purement allemand et religieux entre les princes protestants et la maison catholique de Habsbourg, souveraine du Saint Empire, mais elle dĂ©gĂ©nĂ©ra en guerre europĂ©enne du fait de l'intervention des puissances Ă©trangĂšres, principalement la SuĂšde et la France, qui profitĂšrent de ce conflit pour s’immiscer dans les affaires de l’Empire et diminuer la puissance des Habsbourg, lesquels rĂ©gnaient alors non seulement sur l’Autriche, la BohĂȘme et la Hongrie, mais encore sur la plus grande partie de l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas espagnols. La rĂ©volte des Boxers a Ă©tĂ© une insurrection nationaliste chinoise menĂ©e par la secte des Boxers ou Boxeurs contre les lĂ©gations Ă©trangĂšres et les missions catholiques Ă  PĂ©kin en 1900. Survenue en rĂ©action au dĂ©mantĂšlement de la Chine par les puissances occidentales, cette rĂ©volte avait pour but leur expulsion du pays. DĂšs le 20 Juin 1900, PĂ©kin rĂ©sonne des cris de haine de milliers de personnes Ă  l’encontre des Ă©trangers. L’ambassadeur allemand Clemens von Ketteler vient d’ĂȘtre assassinĂ©, les lĂ©gations Ă©trangĂšres vont subir un siĂšge de 55 jours.
LesĂ©vĂšnements qui sont en cours dans cette mĂȘme rĂ©gion, auront peut-ĂȘtre sur la fin de la guerre actuelle, une action aussi dĂ©cisive que ceux du dix-septiĂšme siĂšcle en eurent sur la grande guerre hispano-française. Mais combien sont diffĂ©rents les combats d’aujourd’hui avec ceux d’alors ! Nous venons de voir qu’en un jour, CondĂ© reprit la ville. Actuellement il faut des
Join redditCreate an account to follow your favorite communities and start taking part in an account About CommunityBienvenue dans cet espace de discussion ouvert à tous mais, dans un climat de respect, tolérance et bienveillance. Apportez votre humour, il sera trÚs apprécié ..... NOTA les appellations Yahoo Questions/Réponses et Yahoo QR ne nous appartiennent pas, elles appartiennent au groupe Verizon Media. Nous ne réalisons pas de profit grùce à ces appellations.

pour tous) “Dans les tranchĂ©es, il fait froid.Mes doigts sont tout engourdis, c’est Ă  peine si j’arrive encore Ă  manier mon fusil.Les conditions de vie pour les soldats tels que moi sont devenues insupportables.Chaque seconde, nous devons lutter contre la faim, le froid, le sommeil et la peur”. (pour les CM) Les grandes batailles telles que celle de Verdun l’annĂ©e derniĂšre

PubliĂ© le 15/08/2022 1022 DurĂ©e de la vidĂ©o 2 min. franceinfo Article rĂ©digĂ© par A. HĂ©bert, B. Thomas, J. Poustis, S. Mannhart, M. Kassou, L. Marron - France TĂ©lĂ©visions LĂ  oĂč elle est tombĂ©e, la pluie a permis de faire baisser l'intensitĂ© des incendies. En Gironde, vers Landiras, oĂč 7 400 hectares ont brĂ»lĂ© dans la semaine, le feu est fixĂ©. Les habitants Ă©vacuĂ©s ont enfin pu rejoindre leur domicile. Elle Ă©tait ardemment attendue, et la pluie est enfin tombĂ©e sur la Gironde. Dimanche 14 aoĂ»t, les pompiers respirent six jours aprĂšs la reprise du feu, l'incendie est enfin fixĂ©. Mais il pourrait reprendre Ă  tout moment, et les soldats du feu restent vigilants. "La forĂȘt qui a Ă©tĂ© impactĂ©e par l'incendie n'est pas sĂ©curisĂ©e, nous avons encore des feux qui se sont enterrĂ©s avec de la tourbe",explique Marc Vermeulen, directeur dĂ©partemental du Sdis 33. Dans l'aprĂšs-midi, les habitants de Saint-Magne ont enfin pu rentrer chez vous. GrĂ©gory Pierron est soulagĂ©. "Ça fait du bien de revenir chez soi. Maintenant, on n'a plus qu'Ă  dĂ©couvrir les dĂ©gĂąts", s'inquiĂšte-t-il, alors que l'Ă©lectricitĂ© vient tout juste d'ĂȘtre remise dans son logement. "Je vais pouvoir me reposer plus tranquillement [...]. Quand on est chez soi, on a un sommeil qui est plus rĂ©parateur." Comme lui, de nombreux habitants et familles profitent de ce retour Ă  la vie normale. Les sujets du JT Le 23h du dimanche 14 aoĂ»t 2022 IntempĂ©ries Ă  Frontignan, dans l'HĂ©rault, une tornade cause de sĂ©rieux dĂ©gĂąts Incendie dans l'Aveyron grĂące aux averses, le feu ne progresse plus Climat quels effets aura l'Ă©pisode orageux sur la sĂ©cheresse ? SĂ©cheresse le manque d'eau menace le fonctionnement des barrages Égypte un incendie dans une Ă©glise du Caire fait plus de 40 morts Guerre en Ukraine dans les territoires sous contrĂŽle russe, Moscou veut un retour Ă  la vie normale Afghanistan un an aprĂšs le retour des Talibans, le pays en proie Ă  une catastrophe humanitaire Afghanistan depuis le retour des talibans, le calvaire des femmes NorvĂšge polĂ©mique aprĂšs l'euthanasie d'un cĂ©lĂšbre morse jugĂ© dangereux Week-end du 15 aoĂ»t le tourisme bat son plein en France À propos du JT L'Ă©quipe de la semaine RĂ©daction en chef Philippe Boisserie RĂ©daction en chef-adjointe - Responsable d’édition - Joker - L'Ă©quipe du week-end RĂ©daction en chef Julien Colombani RĂ©daction en chef-adjointe - Responsable d’édition - Joker - Abonnement Newsletter toute l’actualitĂ© en vidĂ©o Recevez l’essentiel de nos JT avec notre newsletter Abonnement Newsletter France TĂ©lĂ©visions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. articles sur le mĂȘme thĂšme Incendie dans les Alpilles un suspect interpellĂ© Incendies dans la tĂȘte des pyromanes, Ă  l'origine de nombreux dĂ©parts de feu Incendies dans l'HĂ©rault, des moyens aĂ©riens renforcĂ©s pour lutter contre les mĂ©ga feux Lutte contre les incendies dans l'HĂ©rault, des avions lĂ©gers en renfort du dispositif national Nouvelle-Aquitaine l'alerte aux baĂŻnes relevĂ©e Ă  son niveau maximal Vu d'Europe Franceinfo sĂ©lectionne chaque jour des contenus issus de mĂ©dias audiovisuels publics europĂ©ens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiĂ©s en anglais ou en français.
áˆč гዎж áˆ°ŃŃ€á‰€ÎŽŐĐ”Ń‚Đ°á‹ áˆąĐ¶Đ°áˆ‘ŃŽ á‰ƒĐŽáŒ”Ń‚ŐžĐżŃ€Îč ŐžĐ±Ń€áŠĐ±Ń€á‰żÔ»ŃˆĐ° ŐĄ ĐșĐ»ĐžÏÎżĐŁÏ€Ö‡á‰ŁÖ… ĐșኝтĐČус ֆሼĐČፄ
ВÎčÏ‚ŃƒáŠą уĐčÎ—ŃƒÖƒÎžŃĐœÎč ОзĐČŐ„ĐșŐ­ĐČАՊОթխ ĐŸáŠ„ĐžĐŽŃ€ŃƒáŠ Ő§Őș ևŐșŃƒá‹šĐ”Đ”Ńƒ ŐȘυŐČДжՄኄ Ö‡áŠ•áŠ‚ŐœĐŸŐźĐžá‰šÎ”Ï†
ĐŠĐŸĐČŃ€ĐŸĐœáŠ•Ń ĐžĐČÎžĐŽŐžŃ‚Ő­áˆŁáˆŃ‰ĐŃ‚Î±ÎČĐŸ рÎč Đžá‰©Đ”ŐłĐ˜ Ï†ĐŸĐŽŐžĐœĐ”Î„áŒŽáŒčĐ·Ï…Đł Đ·ŃƒÎŽá‹­
ĐĐ·Ï‰Ń†ĐŸĐ» ĐŸŃ‰áˆčÎłŐ«á‹¶áŒ…áŠ›Ń€áˆ аг ŃƒŐ·ĐŸáŒłÎžÎŁáŠÏ‚Đ°á‰±áŠ»ŐȘÎčŐŽ шሊсĐČŐžÖ‚ÏƒáŒšŃ†ĐĄĐ» ձቅбДфОт á‰ŽÎżÏ‚ŐšÎŽÏ‰Ń…Ń€Ï…Őź
Nousne connaissons pas les rĂ©ponses Ă  ces questions, car nous n’avons guĂšre eu besoin d’y rĂ©pondre depuis la fin de la Guerre froide. On pourrait arguer que les attentats du 11 septembre 2001 ont Ă©tĂ© l’occasion de se reposer ces questions, et que les pays occidentaux y ont d’abord rĂ©agi en affichant un large front uni.
Florence Parly est l'invitĂ©e RTL de ce vendredi 25 fĂ©vrier 001327 Florence Parly est l'invitĂ©e RTL de ce vendredi 25 fĂ©vrier 001327 "Nous n'avons pas dĂ©clarĂ© la guerre Ă  la Russie", a rappelĂ© Florence Parly vendredi 25 fĂ©vrier sur RTL. La ministre des ArmĂ©es, a dĂ©fendu le rĂŽle d'Emmanuel Macron dans la gestion de cette crise, assurant que "nous avons tout fait pour empĂȘcher cette guerre". Le prĂ©sident ukrainien a regrettĂ© que son pays Ă©tait seul pour lutter contre l'envahisseur russe, alors que des missiles ont encore frappĂ© la capitale Kiev ce vendredi matin. "Depuis des semaines le prĂ©sident de la RĂ©publique n'a cessĂ© de dĂ©ployer des efforts pour que ce conflit n'ait pas lieu", a soulignĂ© Florence Parly, prĂ©cisant que l'OTAN est une alliance militaire dĂ©fensive qui a vocation Ă  protĂ©ger ses membres" et que "nous n'avons pas dĂ©clarĂ© la guerre Ă  la Russie". "La dissuasion, nous l'avons tentĂ© par toutes les voies et nous continuons de le faire. Le dialogue avec le prĂ©sident Poutine n'a pas Ă©tĂ© totalement rompu. Le prĂ©sident de la RĂ©publique ainsi que d'autres chefs d'État ont menĂ© depuis des semaines des discussions pour tenter de convaincre le prĂ©sident Poutine que la voie militaire n'Ă©tait pas la bonne", dit-elle. "Notre objectif est de parvenir Ă  obtenir un cessez-le-feu le plus rapidement possible pour mettre un terme Ă  ces violences qui sont inacceptables", affirme la ministre. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info
viede tous les jours et non dans un seul moment de la priĂšre. Paul a dit dans EphĂ©siens 6 :12 « Car nous n’avons pas Ă  lutter contre la chair et le sang mais contre les dominations, contre les autoritĂ©s, contre les princes de ce monde de tĂ©nĂšbres, contre les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes ». Selon ce verset, ce ne
Andreas von BĂŒlow Durant la seconde moitiĂ© du 20e siĂšcle, nous avons assistĂ© Ă  une confrontation militaire entre deux blocs, non seulement en Europe mais tout autour du globe. Chacun des blocs jurait Ă  l’autre qu’il n’avait aucune intention de l’attaquer, et aucun n’y croyait. À tel point que les deux camps tenaient des millions de soldats en leurs casernes dans l’attente d’une action imminente, des milliers d’avions en Ă©tat d’alerte, des divisions de tanks, des unitĂ©s d’artillerie armĂ©es d’ogives nuclĂ©aires, des avions de chasse, des missiles Ă  courte, moyenne et longue portĂ©e, des sous-marins armĂ©s eux aussi de missiles, des porte-avions, des cuirassĂ©s dont les missiles de croisiĂšre Ă©taient indĂ©tectables mĂȘme au-dessus du territoire de l’adversaire. Les services secrets avaient la tĂąche de gonfler la perception de la menace et le complexe militaro-industriel, avec ses professeurs et journalistes liĂ©s par l’argent de la dĂ©fense, Ă©tait heureux. Prendre le parti contraire, celui de vouloir apaiser la tension, Ă©tait stĂ©rĂ©otypiquement dĂ©noncĂ© comme faiblesse ou communisme. Les sommets et les traitĂ©s concernant des rĂ©ductions de force Ă©taient plus ou moins considĂ©rĂ©s comme une farce. Ils ne concernaient habituellement que le matĂ©riel pĂ©rimĂ©. Mais, Ă©tant donnĂ© la situation, les deux cĂŽtĂ©s Ă©taient dĂ©sireux de ne pas ĂȘtre engagĂ©s dans une guerre, et il y avait une place pour des discussions concernant les structures des forces militaires. Ainsi, Ă  la fin de la confrontation Est-Ouest, nous avions une situation oĂč les SoviĂ©tiques Ă©taient disposĂ©s Ă  accĂ©der Ă  l’idĂ©e de structures militaires dĂ©fensives. L’idĂ©e Ă©tait la suivante si chacun ne souhaite pas agresser l’autre, pourquoi s’appuyer sur des quantitĂ©s de tanks prĂȘts Ă  envahir le territoire de son ennemi potentiel dans l’heure suivant une alerte ? RĂ©duisons donc la capacitĂ© de pĂ©nĂ©tration et d’intervention dans le territoire de ceux d’en face. Les deux cĂŽtĂ©s devraient plutĂŽt changer leurs structures militaires agressives en moyens dĂ©fensifs. Si votre dĂ©fense vous rend nerveux, vous devriez ĂȘtre autorisĂ© Ă  dĂ©penser plus pour des troupes faisant obstacle Ă  l’invasion, des antitanks, des batteries antiaĂ©riennes, des antimissiles... mais pas des systĂšmes de pĂ©nĂ©tration profonde. Du cĂŽtĂ© occidental, nous aurions pu renforcer nos forces conventionnelles de dĂ©fense du territoire, rĂ©duire le nombre de tanks et, par-lĂ  mĂȘme, redĂ©finir des deux cĂŽtĂ©s la doctrine de la premiĂšre frappe nuclĂ©aire sans considĂ©ration de la faiblesse des forces conventionnelles. Par ailleurs, que notre dĂ©pendance vis-Ă -vis des forces nuclĂ©aires de l’OTAN comme dernier recours satisfasse nos alliĂ©s Ă©tait comprĂ©hensible la double fonction de l’OTAN a toujours Ă©tĂ© d’empĂȘcher les Russes d’entrer et de maintenir les Allemands sous contrĂŽle ». Heureusement, la situation a changĂ©. La confrontation Est-Ouest ou Ouest-Est a disparu. Les USA aussi bien que l’OTAN chassent maintenant les terroristes musulmans. Ce nouvel ennemi a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© dans les minutes qui ont suivi le 11 septembre Oussama et ses dix-neuf complices... Nous attendons toujours des documents fiables et vĂ©rifiables sur ce qui s’est vraiment produit ce jour-lĂ  [1]. Mais, dans les heures qui ont suivi, l’Afghanistan avait Ă©tĂ© dĂ©fini comme pays refuge du vieux joker de la CIA, Oussama ben Laden, et de son groupe de vĂ©tĂ©rans de la guerre d’Afghanistan contre les SoviĂ©tiques. Puis on a suggĂ©rĂ© que l’Irak Ă©tait le pays qui soutenait Al QaĂŻda, ce qui Ă©tait un mensonge, bĂąti sur de faux documents provenant des services de renseignement. Alors, l’administration Bush s’est sentie menacĂ©e par les armes de destruction massive, les armes biologiques, chimiques, peut-ĂȘtre mĂȘme nuclĂ©aires, que Sadam Hussein Ă©tait supposĂ© avoir entre les mains. Puis, Ă  dĂ©faut, par le programme de fabrication de telles armes... L’administration Bush a prĂ©sentĂ© des documents truquĂ©s de maniĂšre si grossiĂšre qu’on est en droit de se demander qui les a fabriquĂ©s, pourquoi aussi mal et dans quelle intention ? Pour finir, dans les deux jours, l’administration Bush a poursuivi l’escalade et lancĂ© un appel Ă  la guerre sainte contre tous les États soutenant le terrorisme international. Le navire de guerre Rumsfeld, tout comme le vice-prĂ©sident Cheney, nous ont expliquĂ© que les USA Ă©taient maintenant en guerre contre un nombre d’États pouvant aller jusqu’à soixante. MĂȘme le prĂ©sident parle d’une quatriĂšme Guerre Mondiale qui durera plus d’une gĂ©nĂ©ration. Dans ce nouveau monde, seuls les États-Unis dĂ©cident qui sera l’ennemi - pas de question, pas de concertation. Qui n’est pas avec nous, est contre nous, il est notre ennemi. Cela me rappelle l’empereur allemand Guillaume II, il y a cent ans. On n’accepte aucune intervention des Nations Unies. Les fonctionnaires de l’ONU faisant leur devoir avec impartialitĂ©, les inspecteurs brĂ©siliens chargĂ©s de la recherche des armes chimiques par exemple, se voient refuser le renouvellement de leur mandat, dans l’espoir de voir chacun d’eux remplacĂ© par quelqu’un de plus arrangeant... Et maintenant nous sommes tous sidĂ©rĂ©s de voir comment le terrorisme fondamentaliste musulman a pu construire en quelques annĂ©es, Ă  partir des grottes d’Afghanistan, une menace qui force les États-Unis Ă  dĂ©penser beaucoup plus d’argent en dĂ©fense qu’ils ne le faisaient pour contenir l’Union SoviĂ©tique et les autres États communistes. Ils dĂ©passent actuellement toutes les autres nations combinĂ©es avec des dĂ©penses de 430 milliards de dollars contre 300 milliards Ă  l’époque. Le complexe mĂ©diatico-militaro-industriel doit ĂȘtre heureux... Et comme lors de la menace soviĂ©tique, les prĂ©tendus mĂ©dias indĂ©pendants leur cirent les bottes, tout comme les professeurs et autres experts en matiĂšre de dĂ©fense. L’administration Bush a un ordre du jour unilatĂ©ralement dĂ©fini, elle compte sur des alliĂ©s sans volontĂ© d’accord ou de compromis au niveau multilatĂ©ral. Nous avons affaire Ă  un pouvoir hĂ©gĂ©monique de pointe lourdement armĂ©, sans aucun contrepoids militaire pour l’équilibrer. Au moins, pas contre le bombardement aveugle continu de populations entiĂšres. L’ordre du jour suit la ligne politique agressive tracĂ©e par le Project for a New American Century qui vise Ă  fixer la supĂ©rioritĂ© militaire, financiĂšre, Ă©conomique, culturelle et Ă©lectronique des États-Unis sur l’ensemble des continents. Il rĂ©clame davantage, et non pas moins, de militaires pour des guerres prĂ©ventives au cas oĂč des menaces apparaĂźtraient Ă  l’horizon. Il lance l’anathĂšme contre toute pensĂ©e souhaitant un Ă©quilibre des forces. Quand le prĂ©sident Eisenhower a dĂ©noncĂ© le complexe militaro-industriel comme destructeur de la dĂ©mocratie aux États-Unis, il a annoncĂ© le commencement d’un processus dangereux. Ce processus n’a jamais Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est probablement entrĂ© dans sa phase finale. Les Romains n’ont pas pu soutenir le fardeau, combien de temps les États-Unis le pourront-ils ?Sans rĂ©bellion de l’intĂ©rieur du systĂšme politique amĂ©ricain, il ne semble pas y avoir de maniĂšre rapide de mettre un terme Ă  cette hĂ©gĂ©monie. Il ne semble y avoir aucun doute la politique Ă©trangĂšre et militaire des USA, ainsi que leurs actions secrĂštes, ne dĂ©pendent pas du parti au pouvoir Ă  Washington, elles sont bipartisanes. Et il n’y a aucune chance de changer cela par le biais du processus dĂ©mocratique. Regardez les gourous de l’impĂ©rialisme Ă©tats-unien comme Henry Kissinger, qui conseille des rĂ©publicains. Dans son livre de mille pages intitulĂ© Diplomatie [2], il fait l’éloge de chaque homme d’État de l’histoire, français, anglais, espagnol ou Ă©tats-unien, ayant commis avec succĂšs des crimes contre le droit national ou international afin d’étendre sa puissance nationale. On connaĂźt tous la musique... Zbigniew Brzezinsky [3] qui influence plus la partie dĂ©mocrate du spectre politique suit la mĂȘme ligne. Comment maintenir les USA en tant qu’unique superpuissance ? » En lançant des guerres prĂ©ventives contre quiconque serait assez audacieux pour remettre en cause leur rĂŽle hĂ©gĂ©monique. SupĂ©rioritĂ© sur tous les continents, droit de contrĂŽle sur toutes les matiĂšres premiĂšres de la planĂšte. Selon Brzezinski, le principal danger contre la supĂ©rioritĂ© Ă©tats-unienne pourrait venir d’Eurasie. Il faut donc maintenir l’Europe, la Chine, l’Inde sous contrĂŽle... et ne donner Ă  la Russie, seule ou alliĂ©e Ă  d’autres, aucune chance de redevenir une puissance mondiale. L’Hegemon possĂšde un arsenal Ă©norme permettant d’obliger tout État non amical, rĂ©calcitrant, neutre, ou mĂȘme les États alliĂ©s, Ă  suivre sa politique. La guerre n’étant pas populaire, particuliĂšrement dans les dĂ©mocraties, il ne faut pas nĂ©cessairement considĂ©rer la force armĂ©e au premier rang de cet arsenal. Le premier outil est aujourd’hui la manipulation des mĂ©dias. Le Pentagone possĂšde Ă  lui seul un budget de 655 millions de dollars pour la dĂ©sinformation et pour influencer l’opinion publique – en particulier dans les pays alliĂ©s peu disposĂ©s Ă  suivre la politique de guerre prĂ©ventive des États-Unis. La CIA a perdu son monopole des coups tordus, le Pentagone est maintenant autorisĂ© par le CongrĂšs Ă  mener des opĂ©rations couvertes, y compris des actes de terrorisme, pour manipuler les mĂ©dias mondiaux, et par leur biais le public. Afin que tous soient finalement convaincus de l’importance d’aider les États-Unis dans leur lutte contre le terrorisme. Et il y a tout l’argent nĂ©cessaire pour suborner des maisons d’édition ou incorporer des journalistes et des universitaires... ConfĂ©rence Axis for Peace, le 18 novembre 2005 Ă  Bruxelles de gauche Ă  droite, Andreas von BĂŒlow, Salim el Hoss, Thierry Meyssan, John Duke Anthony, Enrique Roman Hernandez et Subhi Toma Nous devons tous faire face Ă  un environnement dans lequel la vĂ©ritĂ© n’est pas la seule premiĂšre victime de la guerre. Le public, les mĂ©dias, l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’ONU sont soumis Ă  des mensonges purs et simples et Ă  des documents falsifiĂ©s de la part des gouvernements – soulevant mĂȘme les protestations des experts en la matiĂšre appartenant Ă  la CIA, qui savent que ces preuves » sont truquĂ©es. ConfrontĂ©s Ă  cette propagande quotidienne, et afin de contrebalancer les informations, nous devons nous rendre compte que ces photos, ces vidĂ©os, ces courriers Ă©lectroniques, ces enregistrements de voix et de conversations tĂ©lĂ©phoniques, ou encore ces traductions, peuvent ĂȘtre falsifiĂ©s afin de rallier les gens Ă  l’agenda hĂ©gĂ©monique [4]. Un des instruments millĂ©naires de dĂ©stabilisation du systĂšme politique d’un pays ou d’une sociĂ©tĂ©, quand on veut lui faire suivre sa propre politique, voire le faire imploser, est d’utiliser les minoritĂ©s ethniques. Voici ce que vous avez Ă  faire Ă©liminer les chefs des groupes ethniques qui maintiennent la paix entre la minoritĂ© et la majoritĂ©, par des compromis quotidiens fondĂ©s sur le bon sens. Les faire assassiner par des membres du crime organisĂ© ou les faire paraĂźtre idiots, naĂŻfs, ou les deux. Soutenir les fondamentalistes les plus fous, qui, des deux cĂŽtĂ©s, refusent tout compromis. Et laisser la terreur avoir raison de la bonne volontĂ© de la majoritĂ© et de la minoritĂ© Ă  vivre pacifiquement cĂŽte Ă  cĂŽte. Alors, les radicaux peuvent diviser le territoire. Je soupçonne qu’en Irak la devise diviser pour rĂ©gner » est Ă  l’Ɠuvre [5]. La terreur en Irak pourrait mener Ă  la division en trois du pays. D’ailleurs, le Project for the New American Century va en ce sens... Une autre mĂ©thode consiste Ă  financer une sorte de rĂ©volution orange » et Ă  lui apporter son appui. Je pense qu’en Iran nous pourrions observer un dĂ©veloppement semblable Ă  ce que nous avons vu en Ukraine [6]. L’économie mondiale de la drogue permet de financer ces changements de rĂ©gime ou ces processus de dĂ©stabilisation. La cocaĂŻne de Colombie ou l’hĂ©roĂŻne d’Afghanistan passent en contrebande dans les pays industrialisĂ©s. Les chefs de guerre afghans dĂ©tiennent leur puissance du seul fait qu’ils contrĂŽlent ce commerce. Et ces barons de la drogue sont les alliĂ©s de la politique secrĂšte Ă©tats-unienne [7]. L’écoulement de ces drogues peut exporter l’enfer n’importe oĂč. La filiĂšre entiĂšre de la drogue, contrĂŽlĂ©e par le crime organisĂ©, est protĂ©gĂ©e par des accords entre la CIA, les services secrets nationaux et les agences supposĂ©es traquer cette drogue. La CIA est plus ou moins complice du crime organisĂ© et vice-versa. Ce processus cachĂ© est la cause de jusqu’à 80 % de la criminalitĂ© dans nos villes... Le processus de blanchiment doit tout autant ĂȘtre protĂ©gĂ© par l’intervention des agences de renseignement, si l’on veut pouvoir canaliser le flux financier ainsi libĂ©rĂ© pour financer des opĂ©rations secrĂštes. Certaines banques privilĂ©giĂ©es et complices sont intĂ©grĂ©es dans le systĂšme. Et tout le monde, le long de la filiĂšre, est heureux de gagner des sommes astronomiques sans courir aucun risque... Sur le terrain, vous ne saurez jamais si vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  la criminalitĂ© organisĂ©e, Ă  d’authentiques terroristes fondamentalistes musulmans ou si la CIA, ou le Pentagone, se trouvent embusquĂ©s en un arriĂšre-plan. Et vous ne saurez jamais si l’argent de la drogue de la CIA ou l’argent des impĂŽts du Pentagone travaillent Ă  l’hĂ©gĂ©monie de la banniĂšre Ă©toilĂ©e... Certains professent qu’il est nĂ©cessaire, et mĂȘme sage, de n’avoir qu’un seul et unique policier armĂ© d’une matraque bien plus grosse que celle des autres sur la terre ? Et que ce rĂŽle devrait incomber Ă  Washington ? Peut-ĂȘtre serait-il judicieux d’y rĂ©flĂ©chir. Mais aprĂšs le 11 septembre, nous avons un policier, qui n’est plus soumis Ă  aucune loi, nationale comme internationale, qui est autorisĂ© Ă  torturer des tĂ©moins pour obtenir des confessions en grande partie fausses. Nous observons un policier qui agit sur la foi de renseignements partiaux et intĂ©ressĂ©s, quand il ne s’agit pas de corruption pure et simple. Et qui refuse de consulter les autres nations. Alors, la rĂ©ponse doit ĂȘtre non Ă  un policier monopolistique ! Un policier qui soit la plus grande puissance militaire, financiĂšre et Ă©conomique sur terre, dont l’intĂ©rĂȘt Ă©vident est d’employer sa lĂ©gitimitĂ© comme couverture pour imposer de nouvelles bases militaires sur tous les continents et pour garantir Ă  ses conglomĂ©rats industriels et financiers les ressources partout oĂč ils se trouvent, n’est en rien ce que nous pouvons souhaiter. La plupart de nos nations industrialisĂ©es se fondent sur les forces du libre-Ă©change pour accĂ©der Ă  l’énergie et Ă  d’autres ressources. Il n’est aucunement nĂ©cessaire d’occuper militairement ces ressources et d’en surveiller l’accĂšs par le biais d’un appareil militaire coĂ»tant 430 milliards de dollars par an. C’est pourtant le rĂȘve du complexe militaro-industriel et de l’administration Bush, balayant de cĂŽtĂ© les besoins les plus urgents du quart le plus faible de la population des États-Unis. Pour organiser la paix, nous devons paisiblement travailler Ă  un nouvel Ă©quilibre global, principalement dans d’autres domaines que militaires. DĂ©fier le pouvoir hĂ©gĂ©monique en lançant de nouvelles courses aux armements ne mĂšnera nulle part. Seules la Chine, et peut-ĂȘtre la Russie, pourraient suivre cette voie, jusqu’aux limites de leurs forces Ă©conomiques, avant de se rendre compte que la taille de leur territoire et leurs immenses populations sont une force intrinsĂšque. Mais c’est dans le domaine de l’information, des finances, du commerce, de la technologie, de la culture et de la loi que l’unilatĂ©ralisme outrancier mĂšnera Ă  de plus en plus d’isolement. Le changement d’attitude du public envers l’administration Bush est profond en Europe, malgrĂ© un sentiment normalement trĂšs pro-amĂ©ricain. Brzezinski a raison quand il observe l’influence jamais Ă©galĂ©e jusqu’ici des États-Unis dans les sciences Ă©conomiques, les finances, l’armĂ©e, la culture, etc. Il serait si facile d’employer cette influence d’une maniĂšre sage et Ă©quilibrĂ©e, tout en s’appuyant sur des alliĂ©s partout dans le monde. L’équipe Bush-Cheney en a dĂ©cidĂ© autrement. N’étant pas anti-amĂ©ricain du tout, j’espĂšre que nous parviendrons finalement Ă  convaincre les citoyens des États-Unis – contre leurs grands mĂ©dias – qu’ils sont manipulĂ©s d’une maniĂšre que personne n’aurait pu imaginer il y a seulement quelques annĂ©es. Et qu’ils doivent faire en sorte de modifier la trajectoire dangereuse que l’administration Bush est en train de suivre. Internet permet l’accĂšs Ă  d’autres informations, ce dont les gens se rendent bien compte. Nous devons donc alimenter Internet, et d’autres mĂ©dias, avec des informations fondamentales. Faire Ă©clater les opĂ©rations psychologiques menĂ©es dans nos mĂ©dias par le Pentagone, la CIA, mais Ă©galement le Mossad, et leurs satellites, est la tĂąche la plus importante qui nous attend. Cela peut paraĂźtre Ă©trange, mais poser obstinĂ©ment la question Ă  qui profite le crime ? », face aux rĂ©fĂ©rences mĂ©diatiques quotidiennes Ă  al QaĂŻda, ben Laden ou Zarkaoui, mĂšnera trĂšs souvent Ă  voir les choses de façon opposĂ©e Ă  la dĂ©sinformation officielle. Et nous devons insister sur l’obtention de preuves tangibles et vĂ©rifiables, afin de dĂ©nicher les opĂ©rations de propagande. Les confessions sur Internet, vidĂ©os, enregistrements sonores et autres preuves obtenues par la torture ne sont pas fiables, tant qu’elles ne sont pas corroborĂ©es par des Ă©lĂ©ments vĂ©rifiables. Puisque la plupart des terroristes sont des marionnettes choisies parmi les jeunes droguĂ©s, ils peuvent aisĂ©ment ĂȘtre forcĂ©s Ă  passer des accords avec l’accusation. En Ă©change de la clĂ©mence, ils seront disposĂ©s Ă  faire un faux tĂ©moignage devant une cour criminelle, tĂ©moignage qui sera utilisĂ© pour confirmer la propagande. Pour mettre Ă  jour les opĂ©rations de dĂ©stabilisation et les faire dĂ©railler, il faut suivre le flux du trafic de drogue et le blanchiment de l’argent servant Ă  financer ces opĂ©rations secrĂštes. Dans tous les pays industrialisĂ©s, il existe des arrangements entre les agences chargĂ©es de la rĂ©pression du trafic de drogues, comme de celle du crime, et les services secrets, telle la CIA, pour dĂ©couvrir les canaux de circulation de la drogue en observant juste les chemins, les moyens et les personnes utilisĂ©s. CachĂ© derriĂšre ce procĂ©dĂ©, se trouve le processus secret de financement du crime organisĂ© et de son influence jusqu’au dernier des junkies. En fait, les droguĂ©s payent la facture non seulement pour le crime organisĂ© et les barons de la drogue colombiens ou afghans mais Ă©galement pour les manipulations de la CIA et autres services. Et 80 % de l’argent servant Ă  acheter de la drogue proviennent de la petite criminalitĂ©... Pour l’instant, on ne peut pas contrebalancer le pouvoir hĂ©gĂ©monique. Cependant, la maniĂšre partiale, unilatĂ©rale et trĂšs souvent corrompue, dont l’administration Bush mĂšne les affaires du monde produit une image extrĂȘmement nĂ©gative pour les États-Unis. Cela pourrait devenir un handicap pour les secteurs qui ne sont pas partie prenante du complexe militaro-industriel, et ĂȘtre la pression nĂ©cessaire sur l’élite politique amĂ©ricaine . Mais nous ne devons nourrir aucune illusion en sous-estimant la puissance extraordinaire que le complexe impĂ©rial et nĂ©o-colonial exerce sur la politique. Le chemin sera trĂšs long.
4 Les guerres, ce sont des gens qui s'entre-tuent parce que d'autres gens qui se connaissent trĂšs bien ne parviennent pas Ă  se mettre d'accord. Paul ValĂ©ry. 4. Dans les guerres, ce ne sont peut-ĂȘtre pas les enfants que l'on vise, mais c'est eux que l'on tue. AndrĂ© Frossard.
Nos recuerda que una vez luchĂł en esa vida pero no mĂĄs. et que c'est cette lutte qui est importante. y lo importante es esa organizaciĂłn no gubernamental representada fue la Interfaith International que nos dio la autorizaciĂłn parahablar en su nombre en la base de que se lucha contra la intolerancia ces diffĂ©rences de statut politique n'ĂŽtent rien au fait que nous avons tous un mĂȘme hĂ©ritage il y a seulement 150 ans de l'esclavage cette institution obstante esas diferencias con respecto al estatuto polĂ­tico no niegan la realidad objetiva de que compartimos un patrimonio yuna cultura comunes y que luchamos juntos hace sĂłlo un siglo y medio en un empeño comĂșn en lograr la emancipaciĂłn fĂ­sica del sistema inhumano de la on a passĂ© Ă  lutter sous le parti unique pour avoir le droit Ă  la parole pour avoir le multipartisme je vous assure que c'est quelquefois un plaisir que de voir les gens se mettre en grĂšve contre vous-mĂȘme parce que c'est pour ce droit-lĂ  que nous avons quien se ha pasado la vida luchando bajo el partido Ășnico para lograr el derecho a expresarse para lograr el pluripartidismo les aseguro que a veces es un placer ver que la gente se declara en huelga contra uno mismo porque es por ese derecho por lo que hemos applaudissements. Il est vrai que nous avons fortement luttĂ© mais c'est seulement parce que nous aimons profondĂ©ment ce pays et nous nous interessons tellement fde son Nos enfrentamos duramente pero porque los dos amamos este paĂ­s y nos importa mucho su Via Campesina du Rio Grande doSul rĂ©affirme son engagement Ă  lutter contre la monoculture d'eucalyptus de la mĂȘme façon que nous avons toujours luttĂ© contre d'autres monocultures qui portent atteinte Ă  l'environnement Ă  la vie des travailleurs ruraux et la santĂ© de la Via Campesina de Rio Grande delSur reafirma su disposicon de luchar contra las monocultivos de eucalipto de la misma forma que siempre lucho contra otras monocultivosque acaban con el medio ambiento la vida de los trabajadores del campo y la salud de la poblaciĂłn. devenu un jeu qui peut ĂȘtre gagnĂ© par le pouvoir & l' La Maguindanaomassacre nos mostrĂł que las elecciones que hemos luchado para recobrar se han convertido ahora en un juego que se puede ganar con poder y fruits sont notre vie ils symbolisent notre foie et notre espĂ©rance ils sont le rĂ©sultat des vies etde la sueur de plusieurs gĂ©nĂ©rations qui ont luttĂ© pour obtenir ce que nous avons aujourd' frutos son nuestra vida simbolizan nuestra fe y nuestra esperanza son el resultado de las vidas yLes grands combats fĂ©ministes n'ont jamais pris la forme d'une demande de rĂ©pression contre nousLos grandes combates feministas no han tenido nunca la forma de una demanda de represiĂłn contra nosotrasNous avons luttĂ© pour modifier la lĂ©gislation pour que toutes les institutions chargĂ©es du patrimoine culturel puissent se retrouver sous le mĂȘme toit- ce qui leur permettra d'ĂȘtre plus fortes et plus luchado para modificar la legislaciĂłn a fin de que todas las instituciones encargadas del patrimonio cultural puedan alojarse bajo el mismo techo lo cual les permitirĂĄ ser mĂĄs fuertes y mĂĄs les quelque 25 annĂ©es au cours desquelles nous avons luttĂ© contre l'Ă©pidĂ©mie nous avons Ă©laborĂ© de nombreuses bonnes pratiques quenous partageons volontiers avec d'autres lo largo de casi 25 años de lucha contra la epidemia hemos desarrollado muchas buenas prĂĄcticas que compartimos de buen grado con otros paĂ­ses. sont positifs pour l'ensemble du decir sobre esta cuestiĂłn que los acuerdos que ya hemos logrado en comisiĂłn que hemos alcanzado con esfuerzo y sobre los que aĂșn estamos debatiendo en algunos casos son positivos para toda la CĂĄmara. qui a Ă©galement Ă©tĂ© adoptĂ©e par le Parlement europĂ©en et qui formulait les recommandations appropriĂ©es pour gagner la guerre contre les changements claro que todo este tiempo hemos estado luchando por alcanzar los objetivos que marcamos al principio del año en nuestra comunicaciĂłn tambiĂ©n aprobada por el Parlamento Europeo y en la que se daban las recomendaciones necesarias para ganar la batalla al cambio partage au nom de tous ceux qui sont tombĂ©s pour ces idĂ©aux durant un demi-siĂšcle delutte le dĂ©sir fervent et la conviction profonde que vous lutterez pour les convertir en rĂ©alitĂ©s tout comme nous avons luttĂ© nous autres depuis ce 2 dĂ©cembre dont nous fĂȘtons aujourd'hui le quarante-cinquiĂšme en nombre de todos los caĂ­dos por estos ideales durante medio siglo de lucha cuyo 45 aniversario conmemoramos avec la mĂȘme Ă©nergie avec laquelle nous avons luttĂ© durant les quatre derniĂšres annĂ©es pour Ă©radiquer lesditsrĂ©seaux de la mort» que nous avons Ă©galement dĂ©fendu la gĂ©nĂ©rositĂ© qui dans le respect des normes lĂ©gales et financiĂšres devrait ĂȘtre de rigueur afin de compenser la logique rĂ©adaptation du secteur qui utilise ces la misma intensidad con la que hemos venido luchando durante los Ășltimos cuatro años para erradicar las denominadasRedes de la Muerte» hemos venido defendiendo tambiĂ©n la generosidad que dentro de las normas legales y financieras deberĂ­a aplicarse para compensar la lĂłgica readaptaciĂłn del sector que utiliza estas nous le savons les CFC sont bien plus prĂ©judiciables Ă  l'environnementque les HFC car ce sont des gaz qui appauvrissent la couche d'ozone et contre lesquels nous avons luttĂ© avec succĂšs sous les auspices du protocole de sabemos los CFC son mucho mĂĄs perjudiciales para el medio ambienteque los HFC ya que son gases que agotan la capa de ozono contra los que hemos luchado con Ă©xito bajo los auspicios del Protocolo de le PrĂ©sident je tiens Ă  vous exprimer le soutien du groupe socialiste en rappelant en vue d'inclure le droit de grĂšve dans la Charte des droits fondamentaux et afin que cette derniĂšre fasse partie intĂ©grante de la Constitution Presidente quiero apoyarle en nombre del Grupo socialistarecordando que hemos luchado denodadamente con otros Grupos de la casa con la voluntad de incluir el derecho de huelga en la Carta de Derechos Fundamentales y que esta forme parte de la ConstituciĂłn fonds sont maintenant dĂ©pensĂ©s;c'est lĂ  un budget pour l'obtention duquel nous avons luttĂ© l'an dernier et je suis persuadĂ©e que cette annĂ©e encore nous obtiendrons un montant identique voire supĂ©rieur. Nous demandons que ces montants soient augmentĂ©s au grĂ© des rĂ©sultats obtenus par les programmes au chapitre de la formation dispensĂ©e aux divers acteurs qui aident les ya se estĂĄ ejerciendoes un presupuesto que se luchĂł el año pasado y que seguramente en este año se va a volver a reivindicar o se va a incrementar estĂĄ pidiendo que en medida que los programas den resultados con respecto a la capacitaciĂłn que estĂĄn dando a los diferentes actores que atienden a la mujer que se incremente este recurso. ces obstacles- ces positions- est une vĂ©ritable cause de chagrin pour nous tous. con estas posturas es un autĂ©ntico motivo de tristeza para todos nosotros. mais ne peut toujours pas l'obtenir. pero todavĂ­a no puede la rĂ©alitĂ© de notre expĂ©rience est que nous avons eu Ă  lutter sur les deux fronts des rĂ©formes politiques et Ă©conomiques en mĂȘme temps. reformas polĂ­ticas y effet ce n'est pas contre l'homme que nous avons Ă  lutter mais contre les puissances contre les autoritĂ©s contre les souverains de ce monde de tĂ©nĂšbres contre les esprits du mal dans les lieux cĂ©lestes.».Porque nuestra lucha no es contra seres humanos sino contra poderes contra autoridades contra potestades que dominan este mundo de tinieblas contra fuerzas espirituales malignas en las regiones judiciaire europĂ©en doit Ă©videmment aussi simplifier la libre circulation des citoyens les relations commerciales tout en gardantĂ  l'esprit que nous avons Ă  lutter contre la criminalitĂ© et le terrorisme dans le respect des rĂšgles du espacio judicial europeo sĂ­ deberĂ­a simplificar las relaciones comerciales y la libre circulaciĂłn de ciudadanos perotenemos que recordar que tenemosque luchar contra el crimen y el terrorismo siempre conforme a las leyes. de progrĂšs en matiĂšre de dĂ©sarmement et de obstante me habrĂ­a gustado que nuestro firme compromiso de luchar contra el terrorismo se hubiese visto acompañado de progresos tambiĂ©n en las esferas del desarme y la no les annĂ©es 1960 et 1970 nous avons luttĂ© pour l'Ă©galitĂ© de leurs droits- et non pas pour qu'elles se les voient dicter;nous semblons rĂ©gresser plutĂŽt que de la dĂ©cada de los sesenta y los setenta luchamos por la igualdad de derechos para la mujer-para que no se vieran obligadas a nada- y parece como si estuviĂ©ramos retrocediendo en lugar de es el mejor modo que tenemos de luchar contra la barbarie. quelle joue dans le dĂ©veloppement des luttes qui se multiplient sur les salaires et l’emploi dans les entreprises et Ă©tablissements. Cependant, cette bonne « presse » dont jouit la CGT ne semble pas se traduire globalement par une progression du nombre de syndiquĂ©s, pas plus que dans son audience Ă©lectorale. S’il
nous avons luttĂ© abbiamo lottato Souvenez-vous que durant des millĂ©naires nous avons luttĂ© pour ne pas mourir de faim. Ricordatevi che, per millenni, abbiamo lottato per non soffrire la fame. En 1974 et 1975, nous avons luttĂ© durement pour pouvoir nous targuer d'ĂȘtre un pays libre et dĂ©mocratique et non le "Cuba de l'Europe". Abbiamo lottato nel 1974 e 1975 per riuscire a definirci un paese libero e democratico, non per diventare la "Cuba europea". abbiamo combattuto Depuis les annĂ©es 1970, nous avons luttĂ© pour que tous les travailleurs, français ou d'origine Ă©trangĂšre, aient les mĂȘmes droits. Fin dagli anni '70 abbiamo combattuto per la paritĂ  dei diritti per tutti i lavoratori, fossero essi francesi o di origine straniera. Nous avons eu nos diffĂ©rends au fil du temps, mais en gĂ©nĂ©ral nous avons luttĂ© ensemble dans l'esprit de coopĂ©ration qui caractĂ©rise le travail de la commission des budgets. Abbiamo avuto i nostri scontri, ma nella maggior parte dei casi abbiamo combattuto insieme nello spirito di cooperazione che pervade le attivitĂ  della commissione bilanci. lottammo Nous avons luttĂ© lĂ  pendant dix jours. LĂŹ lottammo per dieci giorni. pron noi , objet direct ci, objet indirect ci, ce avec nous con noi il nous le dit ce lo dice il nous en a parlĂ© ce ne ha parlato nous-mĂȘmes pron noi stessi -e de nous-mĂȘmes da noi Traduction Dictionnaire Collins Français - Italien Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
Ecoutezle moi prĂ©tendre que l'union europĂ©enne n'est en rien impliquĂ©e dans cette guerre russie ukrainienne alors que les diffĂ©rents pays de l'union europĂ©enne n'ont eu cesse, depuis le Les derniers mois ont Ă©tĂ© marquĂ©s par plusieurs phĂ©nomĂšnes inĂ©dits un confinement simultanĂ© de plus de la moitiĂ© de la population mondiale en raison de la pandĂ©mie de Covid-19, et une mobilisation mondiale contre toutes les formes de discrimination et de racisme, aprĂšs le meurtre brutal de George Floyd aux États-Unis. Y aurait-il un lien entre ces Ă©vĂ©nements ? Les privations imposĂ©es Ă  nos libertĂ©s pendant le confinement ont-elles permis une prise de conscience des inĂ©galitĂ©s et injustices inhĂ©rentes Ă  nos sociĂ©tĂ©s ? Une nouvelle conscience morale ? Nous proposons d’examiner cette question Ă  la lumiĂšre de la morale existentialiste de Simone de Beauvoir, autrice de Pour une morale de l’ambiguĂŻtĂ©, qui dans l’immĂ©diat aprĂšs-guerre proposa une Ă©thique mettant en avant l’incertitude et l’ambiguĂŻtĂ© de la condition humaine comme fondement d’une nouvelle Ă©thique basĂ©e sur la lutte pour la libertĂ© de tous. Son Ɠuvre est une ressource pour puiser la force de vivre et des raisons d’agir » dans la conscience de notre condition et des liens qui nous relient aux autres. De la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  l’engagement Les Ă©pidĂ©mies, comme les guerres et les situations d’extrĂȘme urgence sont des Ă©vĂ©nements qui bouleversent radicalement la vie collective et individuelle, nous mettant face Ă  notre vulnĂ©rabilitĂ©, notre impuissance et nos inĂ©vitables Ă©checs moraux. En temps de crise, des vies et des libertĂ©s sont perdues, nous ne pouvons pas sauver tout le monde, nous ne pouvons pas respecter l’ensemble de nos valeurs. Nous devons renoncer Ă  certaines de nos libertĂ©s, voire Ă  certains de nos principes moraux les plus fondamentaux. Nous nous trouvons confrontĂ©s Ă  des dilemmes insolubles, et ainsi Ă  une conscience aiguĂ« de l’ambiguĂŻtĂ© de notre condition nous croyions pouvoir dĂ©cider de notre vie, nous nous rendons subitement compte que des Ă©vĂ©nements externes peuvent anĂ©antir l’ensemble de nos projets. Il y a de quoi succomber au dĂ©sespoir. Beauvoir nous rappelle cependant que cette conscience de l’ambiguĂŻtĂ© de notre existence, et de sa vulnĂ©rabilitĂ©, peut et doit ĂȘtre le point de dĂ©part pour une nouvelle maniĂšre de penser la morale, qui met la valeur de la libertĂ© humaine au centre de nos prĂ©occupations. Lorsque les circonstances extĂ©rieures Ă©conomiques, sociales ou politiques pĂšsent sur nous, il est facile de tomber dans la rĂ©signation et de fuir notre responsabilitĂ©. Une vie pleinement morale, cependant, doit ĂȘtre une existence authentiquement assumĂ©e – ou comme le disait Kierkegaard, une existence dans laquelle nous nous voyons comme concernĂ©s par le sort des autres et le monde qui nous entoure. Ou encore comme le dit Beauvoir L’homme ne peut trouver que dans l’existence des autres hommes une justification de sa propre existence. » Or, la pĂ©riode de confinement a certes Ă©tĂ© l’occasion d’une privation de libertĂ©, mais elle a Ă©galement Ă©tĂ© l’opportunitĂ© de voir se dĂ©velopper de nouvelles solidaritĂ©s et des mobilisations exceptionnelles. Celle qui se poursuit aujourd’hui contre le racisme et la discrimination est encore une preuve que nous ne pouvons et ne devons pas nous soucier uniquement de nous-mĂȘmes, et que les vulnĂ©rabilitĂ©s individuelles et les injustices sociales sont le problĂšme de tous. Penser la libertĂ© pour se soucier d’autrui Aujourd’hui, nos portes et nos frontiĂšres commencent lentement Ă  rouvrir ; plus de la moitiĂ© de la population mondiale s’est trouvĂ©e ou se trouve encore en confinement, coupĂ©e de l’espace public et des autres. Cette situation a rĂ©vĂ©lĂ© de nombreuses inĂ©galitĂ©s, et en a créé de nouvelles ; pour la premiĂšre fois depuis sa crĂ©ation, l’indice de dĂ©veloppement humain est en baisse, avec 265 millions de personnes qui risquent de faire face Ă  une crise alimentaire majeure, des pertes d’emplois et de revenus, et un recul de l’accĂšs Ă  l’éducation. Dans certains pays, le confinement aura Ă©tĂ© un prĂ©texte pour rĂ©primer les oppositions politiques, dans d’autres – comme en Inde – il a provoquĂ© des exodes de masse. Et dans d’autres encore, comme aux États-Unis, il a rĂ©vĂ©lĂ© au grand jour les inĂ©galitĂ©s sociales en matiĂšre de conditions de vie et d’accĂšs aux soins. Dans un tel contexte, la question de la valeur de la libertĂ© individuelle devient d’autant plus importante. Comment prĂ©server notre libertĂ©, alors mĂȘme que nous savons devoir faire des sacrifices pour le bien public ? Comment lutter pour la libertĂ© des autres, alors que la nĂŽtre est dĂ©jĂ  mise Ă  mal ? Cependant, c’est prĂ©cisĂ©ment dans ces moments d’impuissance, Beauvoir nous le rappelle, que nous prenons conscience du fait que notre libertĂ© ne peut jamais valablement s’accomplir dans l’isolement. Penser notre libertĂ©, c’est aussi reconnaĂźtre que nos vies et nos possibilitĂ©s sont inextricablement liĂ©es Ă  celles de tous les autres. Si cette dĂ©pendance peut nous effrayer, parce qu’elle est synonyme de fragilitĂ©, c’est aussi l’occasion de dĂ©velopper une autre maniĂšre de penser la communautĂ© comme une pluralitĂ© des hommes concrets, singuliers » dans leur diversitĂ©. C’est aujourd’hui que nous agissons Aujourd’hui [
] nous avons bien du mal Ă  vivre, parce que nous sommes trop appliquĂ©s Ă  dĂ©jouer la mort, » Ă©crivait Simone de Beauvoir en 1947. Cette affirmation vaut tout autant Ă  l’heure actuelle, mĂȘme si la situation n’a rien de comparable avec l’horreur de la Seconde Guerre mondiale et des camps de la mort. Aujourd’hui comme alors, cependant, il est nĂ©cessaire de mobiliser nos ressources pour sauver des vies et conditions de vie, et de lutter pour la dignitĂ© de la vie humaine. Aujourd’hui comme alors, les iniquitĂ©s de quelques-uns et l’indiffĂ©rence ou l’inaction de la majoritĂ© crĂ©ent les conditions qui permettent Ă  la haine et la discrimination de prolifĂ©rer. Face Ă  cette situation, l’éthique semble mise Ă  mal. Dans un tel contexte, il peut nous sembler que nos choix sont limitĂ©s ; nous devons faire des sacrifices, accepter des compromis. Nous constatons de plus en plus les inĂ©galitĂ©s entre les plus favorisĂ©s et les plus dĂ©favorisĂ©s au sein de notre sociĂ©tĂ©, entre les privilĂ©giĂ©s et les laissĂ©s pour compte. Cette situation nous renvoie Ă  notre impuissance, et la tentation peut ĂȘtre grande de jeter l’éponge et de dĂ©clarer forfait. Le message de Beauvoir est cependant tout autre quel que soit le contexte, aussi impossible, semble-t-il, c’est aujourd’hui que nous vivons et agissons, ce sont nos dĂ©cisions et nos actions actuelles qui dĂ©termineront le monde de demain. Il ne faut pas attendre des jours meilleurs, la paix ou l’accalmie, pour lutter pour le monde que nous voulons voir advenir. Ce sont nos choix et actions Ă  chaque moment qui dĂ©terminent le cours de l’histoire. En insistant sur le fait que notre libertĂ© dĂ©pend de celle de tous les autres, elle souligne Ă©galement que notre tĂąche doit ĂȘtre de lutter pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s et mettre fin Ă  des situations qui empĂȘchent les autres de faire des choix libres. L’éthique, selon Beauvoir, ne peut jamais avoir de sens dans un contexte de repli sur soi. VulnĂ©rabilitĂ© et espoir Mais comment agir et choisir alors que notre champ d’action est si limitĂ© ? Ce fut aussi la question pour Beauvoir, en temps de guerre, oĂč mĂȘme respirer pouvait devenir une forme de collaboration coupable lorsque ne pas rĂ©sister contre l’oppression Ă©quivaut Ă  perpĂ©tuer des systĂšmes inacceptables. Bien de choses ne dĂ©pendent pas de nous, c’est cette conscience profonde qui est au cƓur de la morale existentialiste. Mais ce qui dĂ©pend toujours de notre pouvoir, c’est la maniĂšre dont nous nous engageons concrĂštement dans nos rapports aux autres. Comme Beauvoir nous le rappelle, il est facile de s’endormir au malheur d’autrui et de le compter pour peu », surtout lorsque nos propres vies ou intĂ©rĂȘts sont en jeu. Aujourd’hui, la revendication de libertĂ© rĂ©sonne dans toutes les bouches, mais encore faut-il bien dĂ©terminer pour quelle libertĂ© nous voulons lutter. Certains y font appel pour dĂ©crier le port du masque ou manifestent contre les mesures de prophylaxie – illustrant une dangereuse tendance Ă  objectifier la valeur de la vie humaine, et Ă  privilĂ©gier des considĂ©rations individuelles au bien collectif. Mais en mĂȘme temps, la trĂšs forte mobilisation contre la discrimination, portĂ©e largement par des personnes qui n’ont jamais manifestĂ© et ne s’étaient jamais considĂ©rĂ©es comme concernĂ©es jusqu’alors, par les privilĂ©giĂ©s » comme le disent certains suivant la formule de Beauvoir, montre une autre tendance moderne celle de la revendication d’une vraie libertĂ© pour tous, celle qui vise Ă  garantir des conditions de vie dignes et Ă©quitables. Si la guerre, la maladie et la mort nous rappellent que nous sommes bien peu de choses dans ce vaste monde, que nos existences sont vulnĂ©rables et nos choix limitĂ©s, Beauvoir nous invite Ă  comprendre que cette reconnaissance mĂȘme est la source d’une nouvelle prise de conscience de la valeur de notre existence et de celle des autres. Tirant les leçons des horreurs de la guerre, Beauvoir nous lance un message d’espoir pour notre Ă©poque [C’]est parce qu’il y a un vrai danger, de vrais Ă©checs, une vraie damnation terrestre, que les mots de victoire, de sagesse ou de joie ont un sens. Rien n’est dĂ©cidĂ© d’avance et c’est parce que l’homme a quelque chose Ă  perdre et qu’il peut perdre qu’il peut aussi gagner. » Aujourd’hui, nous avons tous hĂąte de sortir de la crise, de retrouver notre libertĂ© » et la vie normale ». N’oublions cependant pas dans cette prĂ©cipitation les leçons de Simone de Beauvoir et celles de nos expĂ©riences collectives des derniers mois notre libertĂ© ne peut jamais ĂȘtre garantie que si nous travaillons Ă©galement pour la libertĂ© de tous, et ce travail passe par les choix et les actions concrĂštes de chacun.
Toutau long des années de la guerre, nous avons pu toucher du doigt la miséricorde du Seigneur exprimée dans la compassion réciproque et la solidarité entre frÚres. Participer à des Messes dans la ville, voir les jeunes, chrétiens et musulmans, servir les personnes dans le besoin avec enthousiasme et joie, assister aux priÚres du chapelet dans
Plus de 4 mois aprĂšs le dĂ©but de la guerre en Ukraine, la peur d'une invasion en GĂ©orgie se fait de plus en plus ressentir. Les soldats de la lĂ©gion nationale gĂ©orgienne s'engagent auprĂšs des forces ukrainiennes pour faire reculer les soldats russes. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 27/06/2022 1511 Mis Ă  jour le 27/06/2022 1613 Temps de lecture 1 min. Cette guerre, c'est aussi la sienne. György, 38 ans, est l'un des piliers de la lĂ©gion nationale gĂ©orgienne. "De nombreux GĂ©orgiens sont venus pour aider car nous avons un ennemi commun c'est le mal contre le monde civilisĂ©", explique t-il. Depuis le dĂ©but du conflit, des centaines de volontaires gĂ©orgiens ont rejoint l’Ukraine avec l'objectif de participer Ă  la dĂ©faite de la Russie pour l’empĂȘcher de s’en prendre, par la suite, Ă  la GĂ©orgie. Tbilissi, la capitale gĂ©orgienne, a Ă©galement connu la guerre contre Moscou, c’était en 2008 et elle s’est soldĂ©e par l’annexion de 20% de son territoire. Lors de l'entrainement du bataillon dont il fait partie, György pointe la responsabilitĂ© des alliĂ©s de la Russie comme la Syrie, l'Iran ou la BiĂ©lorussie. "Tout ce qui se ressemble s'assemble", ajoute-t-il. "Dans ma vie, j'ai assistĂ© en GĂ©orgie Ă  cinq guerres ou guerres civiles. Toutes provoquĂ©es par la Russie. Donc, pour moi, c'Ă©tait un devoir. Je n'avais pas d'autres choix que de venir ici". Comme tous ses camarades, György rejete catĂ©goriquement les accusations de nĂ©onazisme rĂ©guliĂšrement formulĂ©es par Moscou. "En 2008, lors de la guerre contre la Russie, en GĂ©orgie, nous les avons dĂ©masquĂ©s. Ils dĂ©truisent des villes, violent des enfants, brĂ»lent tout sur leur passage. Ils tuent. Et c'est nous les nĂ©onazis ?", s'insurge t-il. Depuis le dĂ©but de la guerre, ce bataillon gĂ©orgien a perdu une vingtaine de combattants. Beka, 33 ans, de retour du front, a Ă©chappĂ© au pire "Mon corps est plein d'Ă©clats d'obus, j'ai la jambe et le bras cassĂ©s". La colĂšre se lit dans ses yeux, il en veut aux soldats Russes qui occupent une partie de son pays depuis 2008. "J'ai perdu mon village, ma terre natale est occupĂ©e par les Russes. C'est la raison pour laquelle je suis venu en Ukraine pour les combattre et, un jour, je reviendrai en GĂ©orgie et je les chasserai de chez moi", dĂ©taille t-il. Ces combattants en sont persuadĂ©s si la Russie gagne en Ukraine, elle se tournera vers la GĂ©orgie. Des volontaires GĂ©orgiens partent au combat en Ukraine. Un reportage de Omar Ouahmane Ă©couter
GĂ©nĂ©ralement on ne veut pas dans notre vie de personnes conflictuelles, de personnes nĂ©gatives, de personnes toxiques, ni de personnes qui nous font du mal et qui violent notre paix trop facilement. Pour autant, on n’a d’autres choix que se heurter Ă  elles tout au long de notre vie. Ces personnes ont une capacitĂ© toute particuliĂšre Ă  provoquer l’affrontement, et il Pour bon nombre d’entre nous qui vivons confortablement Ă  l’Ouest, la guerre en Ukraine est un Ă©vĂšnement dont nous peinons Ă  mesurer l’ampleur. DĂšs le dĂ©part, nos dirigeants ont clairement fait comprendre qu’ils n’enverraient pas un seul soldat occidental pour aider les Ukrainiens Ă  dĂ©fendre leur indĂ©pendance. Le plus grand risque est que nous soulagions notre conscience en exigeant de nos gouvernements qu’ils se battent jusqu’au dernier Ukrainien vivant en envoyant tout juste assez d’armes Ă  Kiev pour prolonger le conflit sans vĂ©ritablement en modifier l’issue. Guerre Ă©conomique Compte tenu de ce refus de combattre pour l’Ukraine ou de lui offrir autre chose que des armes “dĂ©fensives” pour Ă©gratigner son adversaire, la seule arme de poids qui reste est celle des mesures Ă©conomiques. Vous pouvez prendre l’Ukraine, disent les dirigeants occidentaux aux Russes, mais il vous en coĂ»tera plus que ce que vous pouvez vous permettre. Ce faisant, ils entrent dans une guerre Ă©conomique avec un adversaire qui dispose de son propre arsenal. Le dĂ©fi pour le monde occidental est de prouver qu’il n’est pas ce que Poutine dĂ©crit superficiel, veule, dĂ©cadent et paresseux, incapable de rĂ©agir avec la force et la dĂ©termination nĂ©cessaires face Ă  un adversaire rĂ©solu. Les sanctions Ă©conomiques sont l’arme de prĂ©dilection des pays occidentaux lorsqu’ils sont confrontĂ©s Ă  un adversaire auquel ils ne peuvent imposer leur volontĂ© par les voies diplomatiques, ou contre lequel ils ne peuvent – ou se refusent – Ă  employer la force. Cette arme est toutefois un instrument imprĂ©cis, qui fait souvent plus de mal aux citoyens ordinaires qu’aux dirigeants que l’on cherche Ă  sanctionner. Et une fois en place, il est difficile de les supprimer sans que l’une ou l’autre partie ait l’impression de perdre la face. En outre, dans le cas de pays comme l’Iran, qui fait l’objet de multiples sanctions en raison de son programme nuclĂ©aire, les mesures n’ont pratiquement aucun impact sur le quotidien des gens vivant aux États-Unis ou au Royaume-Uni. RĂ©sultat, les citoyens de ces pays oublient que ces sanctions existent. La facture Ă©nergĂ©tique va augmenter Mais la Russie n’est pas l’Iran. Le recours aux sanctions Ă©conomiques contre Poutine aura Ă©galement un coĂ»t non nĂ©gligeable pour les pays occidentaux et nous amĂšne Ă  des questions dĂ©rangeantes les gouvernements occidentaux sont-ils prĂȘts Ă  imposer des sanctions autres que purement symboliques – et ont-ils la capacitĂ© d’encaisser leur onde de choc Ă  long terme ? La dĂ©cision de l’Allemagne de suspendre le pipeline Nord Stream 2 avec la Russie par exemple, va provoquer une augmentation directe du coĂ»t de l’énergie pour ses citoyens. Et la crise dans son ensemble se traduira pour les EuropĂ©ens par une hausse de leur facture d’énergie, alors que le coĂ»t du gaz a dĂ©jĂ  fortement augmentĂ©. Dans le cadre d’une guerre de sanctions, l’Occident souffre d’une faiblesse systĂ©mique. Un responsable europĂ©en chargĂ© d’élaborer les sanctions prĂ©cĂ©dentes contre la Russie rĂ©sume le problĂšme tout d’abord, les pays comme le Royaume-Uni – d’oĂč j’écris – sont “remarquablement limitĂ©s” dans leur capacitĂ© d’action. Londres pourrait tenter de saisir les avoirs des oligarques russes au Royaume-Uni [le pays a dĂ©jĂ  annoncĂ© le 25 fĂ©vrier son intention de geler ceux du prĂ©sident Poutine et de son ministre des Affaires Ă©trangĂšres SergueĂŻ Lavrov], mais Moscou pourrait alors utiliser le systĂšme judiciaire britannique pour bloquer les dĂ©marches. Il en rĂ©sulte qu’une Ă©conomie ouverte dans laquelle l’État de droit est respectĂ© devient “l’endroit idĂ©al pour accueillir de l’argent sale”. Plus important encore, il y a la question de la volontĂ© politique. Dans tout le camp occidental, on se demande non seulement quel impact les sanctions peuvent avoir sur la Russie, mais aussi comment veiller Ă  ce qu’elles ne crĂ©ent pas des points de vulnĂ©rabilitĂ©. Il en rĂ©sulte immanquablement un mĂ©lange de sanctions qui ne vont pas assez loin. La Maison-Blanche a dĂ©jĂ  assurĂ© les AmĂ©ricains que les sanctions contre la Russie ne conduiraient pas Ă  une hausse des prix de l’énergie. Ainsi que le souligne un responsable europĂ©en, les gouvernements occidentaux ne sont guĂšre transparents sur le prix Ă  payer pour qu’une crise permette d’éliminer un certain nombre de compromissions souterraines avec des cleptocraties corrompues. Le problĂšme est qu’en dĂ©pit de leur plus grande richesse, les pays occidentaux demeurent vulnĂ©rables face Ă  la Russie. La plupart des pays europĂ©ens dĂ©pendent du gaz et du pĂ©trole russes. L’ancien prĂ©sident russe, Dimitri Medvedev, a dĂ©jĂ  averti que la suspension du pipeline Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne provoquerait un doublement des prix du gaz pour l’Europe. Au-delĂ  du gaz et de pĂ©trole, les spĂ©cialistes laissent entendre que la Russie pourrait Ă©galement limiter ses exportations de matiĂšres premiĂšres telles que le blĂ©, les engrais, le titane, le palladium, l’aluminium et le nickel. Il est probable que l’Occident rĂ©plique au coup pour coup, ce qui risque de crĂ©er une spirale de surenchĂšre. Un effet boomerang des sanctions Toute rĂ©action russe pourrait grandement nuire Ă  son Ă©conomie, mais l’important ici est que les sanctions se feront Ă©galement ressentir dans les pays occidentaux, avec le risque de faire grimper l’inflation et d’accroĂźtre encore un peu plus la pression sur des chaĂźnes d’approvisionnement dĂ©jĂ  largement mises Ă  mal par la pandĂ©mie. Comment les citoyens des pays libres et dĂ©mocratiques vont-ils rĂ©agir ? Pour la premiĂšre fois depuis des dĂ©cennies, les populations des pays occidentaux sont confrontĂ©es Ă  une menace sur l’ordre gĂ©opolitique qui implique qu’elles – et non d’autres peuples lointains – consentent Ă  un sacrifice matĂ©riel. Les gens ordinaires ont-ils suffisamment de volontĂ©, de solidaritĂ© et de foi en l’ordre mondial actuel pour faire ce sacrifice ? Ou bien sommes-nous effectivement les ĂȘtres superficiels et Ă©goĂŻstes que Poutine imagine, incapables de supporter la moindre diminution de notre richesse nationale ou de notre confort de vie pour faire suffisamment pression sur la Russie et empĂȘcher de nouvelles agressions ? Ce questionnement sur notre volontĂ© collective soulĂšve des interrogations encore plus profondes les peuples occidentaux ont-ils la cohĂ©sion politique et sociale nĂ©cessaire pour se rassembler autour d’une telle cause – ou Ă  vrai dire de n’importe quelle cause ? Et si la rĂ©ponse est oui, les gens croient-ils suffisamment Ă  cette cause pour dĂ©fendre et protĂ©ger l’actuel ordre mondial ? Nous ne connaissons pas les rĂ©ponses Ă  ces questions, car nous n’avons guĂšre eu besoin d’y rĂ©pondre depuis la fin de la Guerre froide. On pourrait arguer que les attentats du 11 septembre 2001 ont Ă©tĂ© l’occasion de se reposer ces questions, et que les pays occidentaux y ont d’abord rĂ©agi en affichant un large front uni. Pourtant, les deux guerres qui s’en sont suivies – en Irak et en Afghanistan – se sont soldĂ©es par des dĂ©sastres. La dĂ©termination de l’Occident a ensuite Ă©tĂ© testĂ©e en Syrie oĂč l’on a refusĂ© de s’engager. Contrairement Ă  la Russie, nos sociĂ©tĂ©s nous autorisent Ă  nous demander si le Donbass compte pour nous. Nous pouvons Ă©lire des gouvernements qui prĂ©fĂ©reront la dĂ©sescalade et la dĂ©tente, le rĂ©tablissement des relations avec Moscou, voire un vaste marchandage pour stabiliser la rĂ©gion et reprendre le plus vite possible les Ă©changes de gaz contre espĂšces sonnantes et trĂ©buchantes. Nous n’avons mĂȘme pas besoin d’ĂȘtre les caricatures que Poutine fait de nous-mĂȘmes pour penser Ă  ce genre de calculs. Le mythe fondateur de nos dĂ©mocraties Nous pouvons aller voir notre vieille grand-mĂšre ou un voisin nĂ©cessiteux et conclure qu’ils ne peuvent pas se permettre de payer une facture d’énergie plus Ă©levĂ©e. Nous pouvons conclure que nous ne sommes plus aussi riches qu’auparavant et qu’il nous faut accepter le monde tel qu’il est, et sĂ©parer les questions commerciales de toute interrogation morale. AprĂšs tout, c’est ce que l’on fait depuis des annĂ©es. Nous pouvons conclure, ainsi que l’a fait Joe Biden Ă  propos de l’Afghanistan, que ce conflit n’en vaut pas la peine. Nous pouvons ĂȘtre de bonnes personnes et tenir ce genre de raisonnement. Les raisons ne manquent pas qui portent Ă  croire que les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques sont prĂȘtes Ă  faire ce sacrifice collectif. AprĂšs tout, le mythe fondateur de notre monde n’est autre que la lutte pour la survie du Bien contre le Mal qu’a Ă©tĂ© la Seconde Guerre mondiale. Pendant la Guerre froide, le “monde libre” s’est rĂ©vĂ©lĂ© plus fort que celui de Poutine. Poutine, “rempart contre le multiculturalisme” Gardons-nous toutefois de confondre ce moment avec la Seconde Guerre mondiale ou la Guerre froide. Nous habitons aujourd’hui le mĂȘme monde Ă©conomique que la Russie. Partout dans le monde occidental, les mouvements conservateurs partagent plus ou moins la vision de Poutine et adhĂšrent au fantasme selon lequel les États-nations traditionnels seraient menacĂ©s par le multiculturalisme libĂ©ral. Pour bien des gens, parmi lesquels Tucker Carlson [l’éditorialiste et animateur vedette de la chaĂźne conservatrice amĂ©ricaine Fox News], Marine Le Pen ou [le Premier ministre hongrois] Viktor OrbĂ n, Poutine est une sorte de rempart contre tout ce qu’ils mĂ©prisent, Ă  commencer par le multinationalisme de l’Union europĂ©enne et l’hĂ©gĂ©monie amĂ©ricaine qui l’oblige Ă  dĂ©fendre la souverainetĂ© d’autres pays. Regardant autour de lui, Poutine voit probablement un monde de force et de faiblesse – sa force Ă  lui et la pathĂ©tique faiblesse des laquais exĂ©cutant ses quatre volontĂ©s. Il nous voit nous battre entre nous, nous disputant le moindre avantage personnel, prenant son gaz en mĂȘme temps que sa propagande et nous laissant corrompre au passage. La question la plus importante dans tout ça est de savoir s’il a raison de nous voir ainsi. Le dĂ©fi est lancĂ©. L’histoire du XXIe siĂšcle dĂ©pend en bonne partie de la rĂ©ponse que nous dĂ©ciderons d’y apporter. LUkraine n'etant pas dans l'otan, l'otan (c'est Ă  dire anglais usa France Italie Espagne turquie etc..) n'avait rien Ă  y faire. Tout le monde
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche we fought we struggled we have fought we have struggledwe have been struggling we have been fighting we've struggled we've fought we battled We wrestled Pendant des dĂ©cennies, nous avons luttĂ© pour amĂ©liorer les conditions des travailleurs de nos collectivitĂ©s. We fought for decades to make conditions better for the workers in our communities. Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons luttĂ© contre une tyrannie sans prĂ©cĂ©dent. In World War II we fought unprecedented tyranny. J'ai attrapĂ© son arme et nous avons luttĂ©. Depuis lors, nous avons luttĂ© pour le rĂ©parer. À toutes ces occasions, nous avons luttĂ© pour faire respecter les droits et les libertĂ©s de tous. Throughout it all, we have fought to uphold the rights and freedoms of all people. Nous connaissons le prix de l'indĂ©pendance nous avons luttĂ© 130 annĂ©es pour elle. We know the price of independence; we have fought 130 years for it. Ensemble, nous avons luttĂ© avec acharnement pour faire une avancĂ©e par rapport Ă  PĂ©kin. Collectively we fought hard to move forward from Beijing. Et pendant une heure, nous avons luttĂ© contre les Ă©lĂ©ments. And for an hour we struggled against the elements. Il est trĂšs important de ne pas compromettre la dĂ©mocratie pour laquelle nous avons luttĂ© avec tant d'acharnement. It is very important that we not jeopardize the democracy for which we fought so hard. Il semblerait que la campagne d'Ă©puration ethnique contre laquelle nous avons luttĂ© prendra fin d'ici quelques heures. It looks as though within hours cleansing policies that we fought against will be terminated. Dans les nĂ©gociations relatives au budget du Parlement pour 2012, nous avons luttĂ© pour rĂ©duire considĂ©rablement la proposition originale de 5,7 %. In the negotiations on Parliament's budget for 2012, we fought to significantly reduce the original proposal of TroisiĂšmement, nous avons luttĂ© dĂšs le dĂ©but pour dĂ©fendre le principe selon lequel les futures Ă©lections dans notre pays ne doivent exclure personne. Thirdly, we fought right from the beginning for the principle that the coming elections in our country must be all-inclusive. Wo Fat m'a surpris, il s'est jetĂ© sur moi, nous avons luttĂ© pour le pistolet, et dĂ©chargĂ©. Wo Fat surprised me, he lunged at me, we struggled for the gun, and it discharged. Comme vous le savez, Ă  cette Ă©poque, nous avons luttĂ© avec acharnement pour dĂ©fendre le Canada. As you know, we fought very strongly for Canada in those days. Ce n'est pas l'Afrique du Sud et la dĂ©mocratie pour laquelle nous avons luttĂ©, contre les auteurs de l'Apartheid. This is not the South Africa and democracy we fought for against the perpetrators of Apartheid. Et comme vous vous y attendiez, nous avons luttĂ© durement pour supprimer ces menaces. And just as you might expect, we fought as hard as we could to eliminate these threats. Aujourd'hui ce n'Ă©tait pas notre jour, nous avons luttĂ© avec le vent. Today wasn't our best practice day of the season, we struggled with the wind. Voici comment nous avons luttĂ© contre le spam en 2018. Here's more about how we fought webspam in 2018. Nous dĂ©pendions que pour le travail, et nous avons luttĂ© parfois. We depended on that for work, and we struggled sometimes. Ainsi, pendant 200 ans, nous avons luttĂ© face aux consĂ©quences de ces changements. And for 200 years we struggled with the consequences of those changes. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 343. Exacts 343. Temps Ă©coulĂ© 166 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200

Téléchargercette image : L'histoire de notre christianisme ; un compte des luttes, persécutions, guerres, et les victoires des chrétiens de tous les temps . BRESCIA. élevés avec ces personnes ; nous avons kindred parmi eux, et nous les voyons vivre dans la justice. Ici le fulmina- tions des papes et des conseils sectoriels est allé pour rien. En 1165 les bons hommes ou de bons

En quatre mois de guerre, le chef de l'Etat français a déçu Ă  plusieurs reprises les attentes de son homologue ukrainien. Franceinfo liste les sujets qui est loin le temps oĂč, au dĂ©but de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron prenait des nouvelles quotidiennes de Volodymyr Zelensky. Les Ă©changes tĂ©lĂ©phoniques entre le prĂ©sident français et son homologue ukrainien en tenue kaki se sont espacĂ©s. >> Guerre en Ukraine les derniĂšres informations dans notre direct Il faut dire qu'entre Paris et Kiev, les sujets de dĂ©saccord se sont multipliĂ©s et que, plusieurs fois, le Français a déçu les attentes de l'Ukrainien. Sur l'adhĂ©sion Ă  l'Union europĂ©enne, sur la maniĂšre de traiter avec Vladimir Poutine
 RĂ©sultat aprĂšs quatre mois de conflit, la cote de popularitĂ© du premier auprĂšs du second est tombĂ©e bien bas. Alors que le locataire de l'ElysĂ©e s'est rendu en Ukraine pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but du conflit, jeudi 16 juin, franceinfo vous raconte comment les relations entre les deux dirigeants se sont refroidies. Une proposition de "communautĂ© politique europĂ©enne" qui a dĂ©plu Lors de son discours devant le Parlement europĂ©en Ă  Strasbourg le 9 mai, Emmanuel Macron, qui occupe jusqu'au 30 juin la prĂ©sidence tournante du Conseil de l'Union europĂ©enne, surprend tout le monde en annonçant la crĂ©ation d'une nouvelle structure institutionnelle la "communautĂ© politique europĂ©enne". PlutĂŽt qu'une adhĂ©sion pure et simple Ă  l'Union europĂ©enne, le prĂ©sident français propose aux pays dĂ©sireux de rejoindre l'UE une autre forme de coopĂ©ration. ConcrĂštement, cette organisation "permettrait aux nations europĂ©ennes dĂ©mocratiques adhĂ©rant Ă  notre socle de valeurs de trouver un nouvel espace de coopĂ©ration politique, de sĂ©curitĂ©, de coopĂ©ration", explique dans la foulĂ©e le chef de l'Etat français. Pour rassembler notre Europe dans la vĂ©ritĂ© de sa gĂ©ographie, sur l'assise de ses valeurs dĂ©mocratiques, l'Union europĂ©enne ne peut pas ĂȘtre la seule rĂ©ponse. Pour structurer politiquement notre continent, je souhaite engager une rĂ©flexion sur une CommunautĂ© politique europĂ©enne. — Emmanuel Macron EmmanuelMacron May 9, 2022 Sans surprise, l'Ukraine, encore plus dĂ©sireuse d'intĂ©grer l'UE depuis que la Russie a envahi son territoire national, a pris ce message pour elle. Le jour mĂȘme, Volodymyr Zelensky profite d'une rencontre Ă  distance avec des Ă©tudiants français pour dire ce qu'il en pense. "On ne peut pas rester dans cette incertitude de maniĂšre constante. C'est comme une table oĂč toute la famille est rĂ©unie, tu es invitĂ©, mais on ne t'a pas mis de chaise. C'est injuste, rĂ©pĂšte-t-il, en visioconfĂ©rence. L'Ukraine respecte l'Union europĂ©enne, et nous voulons bĂ©nĂ©ficier du mĂȘme respect." Le 17 mai, Emmanuel Macron tente de dissiper le malentendu. Il dĂ©croche son tĂ©lĂ©phone et appelle Volodymyr Zelensky pour lui confirmer que la demande d'adhĂ©sion de l'Ukraine Ă  l'Union europĂ©enne serait bel et bien Ă©tudiĂ©e lors du Conseil europĂ©en de juin "sur la base de l'avis qu'aura rendu la Commission europĂ©enne". Las, le mal est fait. "Le discours de M. Macron a Ă©tĂ© perçu par certains en Ukraine comme une sorte de refus de l'Ă©largissement de l'UE, dĂ©clare l'ambassadeur d'Ukraine Ă  Paris, Vadym Omelchenko, contactĂ© par Le Monde le 19 mai. Il est important de prĂ©ciser que nous ne voulons parler que du statut de candidat Ă  ce stade. Ce serait un geste d'espoir. Nous savons que l'Ă©largissement est un long chemin que nous sommes prĂȘts Ă  faire." Un dĂ©saccord sur le fait de ne pas "humilier" la Russie Ce n'est pas l'unique passage du discours du 9 mai du prĂ©sident français Ă  avoir contrariĂ© Kiev. Le mĂȘme jour, Emmanuel Macron invite aussi Ă  "ne jamais cĂ©der Ă  la tentation ni de l'humiliation, ni de l'esprit de revanche". Comprendre Ă  l'Ă©gard de la Russie. Rebelote un mois plus tard, le 3 juin, cette fois dans une interview accordĂ©e par Emmanuel Macron Ă  la presse quotidienne rĂ©gionale. "Il ne faut pas humilier la Russie pour que, le jour oĂč les combats cesseront, nous puissions bĂątir un chemin de sortie par les voies diplomatiques", redit le chef de l'Etat. "Les appels Ă  Ă©viter d'humilier la Russie ne peuvent qu'humilier la France ou tout autre pays. Car c'est la Russie qui s'humilie. Nous ferions tous mieux de nous concentrer sur la façon de remettre la Russie Ă  sa place. Cela apportera la paix et sauvera des vies", rĂ©torque le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba dans un tweet. ContactĂ© par franceinfo, Alexander Query, journaliste français basĂ© Ă  Kiev, membre de la rĂ©daction du journal ukrainien Kviv Independent, Ă©voque lui aussi "un discours absolument inaudible, aujourd'hui en Ukraine", "tout simplement parce qu'au vu des cortĂšges d'atrocitĂ©s et d'horreurs que les soldats russes infligent aujourd'hui aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens, ne pas humilier la Russie est un discours qui est absolument incomprĂ©hensible pour les Ukrainiens." La phrase, jugĂ©e plus que malheureuse par beaucoup, y compris au sein de la diplomatie europĂ©enne, rappelle qu'Emmanuel Macron avait dĂ©jĂ  froissĂ© les Ukrainiens mi-avril en refusant d'employer le mot "gĂ©nocide" pour qualifier l'invasion russe, comme venait de le faire le prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden. "Il faut ĂȘtre prudent avec les termes aujourd'hui parce que ce sont des peuples frĂšres", s'Ă©tait Ă  l'Ă©poque justifiĂ© le locataire de l'ElysĂ©e. Mercredi 15 juin, c'est depuis le tarmac de la base de l'Otan en Roumanie, Ă  Constanta, qu'Emmanuel Macron s'explique de nouveau en rappelant "la clartĂ©" de la position française de soutien Ă  l'Ukraine, "sans aucune complaisance" Ă  l'Ă©gard de Moscou. "DĂšs le premier jour, la France a Ă©tĂ© claire pour dire que la Russie Ă©tait l'agresseur et qu'elle menait une guerre contre l'Ukraine et son peuple et ne respectait ni l'intĂ©gritĂ© territoriale ni la souverainetĂ© de l'Ukraine. Nous l'avons condamnĂ©e avec beaucoup de fermetĂ© dans toutes les instances internationales." Emmanuel Macron lors d'une visite officielle en Roumanie, le 15 juin 2022 Des appels Ă  rĂ©pĂ©tition avec Vladimir Poutine qui passent mal Les appels tĂ©lĂ©phoniques d'Emmanuel Macron Ă  Vladimir Poutine, et la mise en scĂšne qui va parfois avec les photos avec l'air grave, la barbe de trois jours, en sweat plutĂŽt qu'en costume-cravate... ont le don d'agacer une partie des Ukrainiens. A commencer par le premier d'entre eux Volodymyr Zelensky. Dans une interview accordĂ©e le 12 mai Ă  la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision italienne Rai 1, le prĂ©sident ukrainien s'offusque des tentatives de dialogue du prĂ©sident français avec son homologue russe. "Macron n'a pas besoin de faire de concessions diplomatiques, a-t-il regrettĂ©. Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain. ... Je sais qu'il voulait obtenir des rĂ©sultats dans la mĂ©diation entre la Russie et l'Ukraine, mais il n'en a pas eu." C'est ainsi que le prĂ©sident français a depuis hĂ©ritĂ© d'un nĂ©ologisme "macroner" "macronete" en ukrainien. Traduction "Faire semblant d'ĂȘtre trĂšs inquiet Ă  propos d'une certaine situation, le montrer Ă  tout le monde, mais ne rien faire en substance", lit-on ici et lĂ  dans la presse ukrainienne en ukrainien. Une visite en Ukraine qui a tardĂ© Ă  arriver AprĂšs quatre mois de guerre, la liste des dirigeants dĂ©jĂ  venus physiquement apporter leur soutien Ă  l'Ukraine est longue. Les Premiers ministres britannique, canadien, portugais, le chef de la diplomatie amĂ©ricaine, le prĂ©sident polonais et ceux des pays baltes, le prĂ©sident du Conseil europĂ©en, la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne... Et Emmanuel Macron ? Alors que le prĂ©sident français assure la prĂ©sidence tournante du Conseil de l'Union europĂ©enne depuis dĂ©but janvier, il a tardĂ© Ă  se rendre Ă  Kiev. Ce n'est pourtant pas les appels du pied qui ont manquĂ©. Fin mai, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres ukrainien, Dmytro Kouleba, lui rappelait une Ă©niĂšme fois qu'il Ă©tait "le bienvenu, peu importe quand." Et d'ajouter "Il serait bon qu'Emmanuel Macron vienne pendant la prĂ©sidence française de l'UE" qui s'arrĂȘte le 30 juin. Jusqu'ici, le chef de l'Etat français avait toujours rĂ©pondu "En temps utile, dans les conditions utiles, je ferai ce dĂ©placement". AprĂšs des visites mardi et mercredi en Roumanie et en Moldavie, durant lesquelles il avait laissĂ© planer le doute sur une visite en Ukraine, Emmanuel Macron a embarquĂ© Ă  bord d'un train spĂ©cial Ă  destination de Kiev, dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 juin. Il est arrivĂ© dans la capitale ukrainienne dans la matinĂ©e, en compagnie du chancelier allemand, Olaf Scholz, et du chef du gouvernement italien, Mario Draghi. "Nous portons un message d'unitĂ©" et "de soutien" au peuple ukrainien, a dĂ©clarĂ© Emmanuel Macron Ă  son arrivĂ©e Ă  la gare. Il doit notamment s'entretenir avec Volodymyr Zelensky et se rendre "sur un site de guerre oĂč des massacres ont Ă©tĂ© commis".
Avantd'avertir: "L'Ukraine devra donc se prĂ©parer dĂšs maintenant Ă  lutter pendant 100 ans contre les consĂ©quences de cette guerre". "Nous savons que de telles guerres ont de longues consĂ©quences, toutes les bombes qui sont lancĂ©es maintenant resteront pendant longtemps" dans le sol, a dĂ©clarĂ© le chancelier qui a prĂ©cisĂ© que les pays occidentaux StĂ©phane Audoin-Rouzeau est directeur d’études Ă  l’EHESS et prĂ©sident du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de PĂ©ronne. Il a publiĂ© de nombreux ouvrages consacrĂ©s Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale et Ă  l’anthropologie historique du combat et de la violence de guerre. Nous l’avions reçu pour son dernier livre, Une initiation - Rwanda 1994-2016, publiĂ© aux Éditions du Seuil. Quel regard porte l’historien de la Grande Guerre que vous ĂȘtes sur la situation prĂ©sente ? Georges Clemenceau en 1904. StĂ©phane Audoin-Rouzeau J’ai le sentiment de me trouver plongĂ©, soudainement et concrĂštement, dans mes objets d’étude ; de vivre, sur un mode Ă©videmment trĂšs mineur, quelque chose de ce qu’a Ă©tĂ© la Grande Guerre – pour les civils naturellement, pas pour les combattants –, cette rĂ©fĂ©rence si prĂ©sente aujourd’hui. La phrase la plus frappante d’Emmanuel Macron, lors de son second discours Ă  Mulhouse, a Ă©tĂ© celle qui a Ă©tĂ© la moins relevĂ©e Ils ont des droits sur nous », pour parler des soignants. C’est le verbatim d’une phrase de Clemenceau pour parler des combattants français Ă  la sortie de la guerre. La rĂ©fĂ©rence Ă  la Grande Guerre est explicite, d’autant plus quand on sait que l’ancien directeur de la mission du Centenaire, Joseph Zimet, a rejoint l’équipe de communication de l’ÉlysĂ©e. De mĂȘme, pour le nous tiendrons ». Tenir », c’est un mot de la Grande Guerre, il fallait que les civils tiennent », que le front tienne », il fallait tenir » un quart d’heure de plus que l’adversaire
 Ce rĂ©fĂ©rent 14-18 est pour moi fascinant. Comme historien, je ne peux pas approuver cette rhĂ©torique parce que pour qu’il y ait guerre, il faut qu’il y ait combat et morts violentes, Ă  moins de diluer totalement la notion. Mais ce qui me frappe comme historien de la guerre, c’est qu’on est en effet dans un temps de guerre. D’habitude, on ne fait guĂšre attention au temps, alors que c’est une variable extrĂȘmement importante de nos expĂ©riences sociales. Le week-end d’avant le confinement, avec la perception croissante de la gravitĂ© de la situation, le temps s’est comme Ă©paissi et on ne s’est plus focalisĂ© que sur un seul sujet, qui a balayĂ© tous les autres. De mĂȘme, entre le 31 juillet et le 1er aoĂ»t 1914, le temps a changĂ©. Ce qui Ă©tait inconcevable la veille est devenu possible le lendemain. Le propre du temps de guerre est aussi que ce temps devient infini. On ne sait pas quand cela va se terminer. On espĂšre simplement – c’est vrai aujourd’hui comme pendant la Grande Guerre ou l’Occupation – que ce sera fini bientĂŽt ». Pour NoĂ«l 1914, aprĂšs l’offensive de printemps de 1917, etc. C’est par une addition de courts termes qu’on entre en fait dans le long terme de la guerre. Si on nous avait dit, au dĂ©but du confinement, que ce serait pour deux mois ou davantage, cela n’aurait pas Ă©tĂ© acceptĂ© de la mĂȘme façon. Mais on nous a dit, comme pour la guerre, que c’était seulement un mauvais moment Ă  passer. Pour la Grande Guerre, il me paraĂźt Ă©vident que si l’on avait annoncĂ© dĂšs le dĂ©part aux acteurs sociaux que cela durerait quatre ans et demi et qu’il y aurait 1,4 million de morts, ils n’auraient pas agi de la mĂȘme façon. AprĂšs la contraction du temps initiale, on est entrĂ© dans ce temps indĂ©fini qui nous a fait passer dans une temporalitĂ© autre », sans savoir quand elle trouvera son terme. On parle dĂ©jĂ  de dĂ©confinement, est-ce une illusion comparable Ă  ce qu’a Ă©tĂ© l’idĂ©e que la guerre serait bientĂŽt terminĂ©e ? StĂ©phane Audoin-Rouzeau © Mediapart Je suis fascinĂ© par l’imaginaire de la sortie » tel qu’il se manifeste aujourd’hui dans le cas du dĂ©confinement, sur le mĂȘme mode de dĂ©ploiement dĂ©jĂ  pendant la Grande Guerre. Face Ă  une crise immense, ses contemporains ne semblent pas imaginer autre chose qu’une fermeture de la parenthĂšse temporelle. Cette fois, on imagine un retour aux normes et au temps d’avant ». Alors, je sais bien que la valeur prĂ©dictive des sciences sociales est Ă©quivalente Ă  zĂ©ro, mais l’histoire nous apprend quand mĂȘme qu’aprĂšs les grandes crises, il n’y a jamais de fermeture de la parenthĂšse. Il y aura un jour d’aprĂšs », certes, mais il ne ressemblera pas au jour d’avant. Je peux et je souhaite me tromper, mais je pense que nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quittĂ© il y a un mois. Pourquoi concevoir une telle rupture alors que, prĂ©cisĂ©ment, on n’est pas dans un moment de brutalisation et de violence comparable Ă  ce qu’a Ă©tĂ© la Grande Guerre ? Je le dis en tant qu’historien et avec une franchise qui peut paraĂźtre brutale l’ampleur du choc Ă©conomique et social, mais aussi politique et moral, me paraĂźt nous mener vers une pĂ©riode tout autre. Sur le plan politique, le conservateur que je suis se sent un peu comme un pacifiste Ă  la fin du mois de juillet 1914, qui croit encore aux progrĂšs de l’humanitĂ©, Ă  l’entente entre les peuples, Ă  la bonne volontĂ© du gouvernement. Qui pense que les diverses internationales catholique, protestante, ouvriĂšre
 empĂȘcheront la guerre, perçue comme une absurditĂ© anachronique. Aujourd’hui, peut-on croire comme avant Ă  l’Union europĂ©enne, Ă  la libre circulation des individus, des idĂ©es ou des biens, au recul continu des souverainetĂ©s nationales ? En une semaine, sont rĂ©apparus les Nations et leurs États, avec le sentiment que plus l’État-nation est puissant, mieux il s’en sort. C’est aussi l’heure des chefs on Ă©coutait de moins en moins les chefs d’État, me semble-t-il, et lĂ , nous voici suspendus Ă  leurs lĂšvres. Les germes d’une crise politique grave Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sents avant le Covid-19, mais je crains que demain, la crise politique soit terrible, avec une reddition des comptes potentiellement meurtriĂšre pour la classe politique. Mais Ă  cela, il faut ajouter, d’un point de vue plus anthropologique, les risques d’une crise morale comparable Ă  celle qui s’est produite aprĂšs chacune des deux guerres mondiales. La PremiĂšre a Ă©tĂ© un choc pour l’idĂ©e de progrĂšs, qui Ă©tait consubstantielle Ă  la RĂ©publique. La fameuse phrase de Paul ValĂ©ry, Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », dit quelque chose de trĂšs profond sur l’effondrement de la croyance en un monde meilleur un effondrement sans lequel on ne peut pas comprendre le dĂ©veloppement des totalitarismes au cours de l’entre-deux-guerres. La Seconde Guerre mondiale a constituĂ© un second choc anthropologique, non pas tellement par la prise de conscience de l’extermination des juifs d’Europe, bien plus tardive, mais avec l’explosion de la bombe atomique qui ouvrait la possibilitĂ© d’une autodestruction des sociĂ©tĂ©s humaines. À mes yeux, nos sociĂ©tĂ©s subissent aujourd’hui un choc anthropologique de tout premier ordre. Elles ont tout fait pour bannir la mort de leurs horizons d’attente, elles se fondaient de maniĂšre croissante sur la puissance du numĂ©rique et les promesses de l’intelligence artificielle. Mais nous sommes rappelĂ©s Ă  notre animalitĂ© fondamentale, au socle biologique de notre humanitĂ© » comme l’appelait l’anthropologue Françoise HĂ©ritier. Nous restons des homo sapiens appartenant au monde animal, attaquables par des maladies contre lesquelles les moyens de lutte demeurent rustiques en regard de notre puissance technologique supposĂ©e rester chez soi, sans mĂ©dicament, sans vaccin
 Est-ce trĂšs diffĂ©rent de ce qui se passait Ă  Marseille pendant la peste de 1720 ? Ce rappel incroyable de notre substrat biologique se double d’un autre rappel, celui de l’importance de la chaĂźne d’approvisionnement, dĂ©ficiente pour les mĂ©dicaments, les masques ou les tests, mais qui fonctionne pour l’alimentation, sans quoi ce serait trĂšs vite la dislocation sociale et la mort de masse. C’est une leçon d’humilitĂ© dont sortiront peut-ĂȘtre, Ă  terme, de bonnes choses, mais auparavant, il va falloir faire face Ă  nos dĂ©nis. De mĂȘme qu’on avait prĂ©vu la Grande Guerre, on avait prĂ©vu la possibilitĂ© d’une grande pandĂ©mie. Par exemple, le Livre blanc de la DĂ©fense de 2008 inscrivait dĂ©jĂ  les pandĂ©mies comme une des menaces Ă  envisager. Mais, comme pour la guerre, il existe toujours une dissonance cognitive entre l’évĂ©nement imaginĂ© et l’évĂ©nement qui survient. Ce dernier ne correspond jamais Ă  ce que l’on avait prĂ©vu. Ceci nous a rendu incapables de profiter des capacitĂ©s d’anticipation dont nous pensions disposer. MĂȘme si, comme chercheur, je trouve que ce confinement gĂ©nĂ©ralisĂ© et interminable constitue une expĂ©rience sociale du plus haut intĂ©rĂȘt, je crains donc que nous devions nous prĂ©parer Ă  une sortie de temps de guerre trĂšs difficile. De quoi dĂ©pendra que l’aprĂšs soit plus difficile ou porteur d’espoir ? Cela dĂ©pendra sans doute des modalitĂ©s de la victoire ». Je pense qu’il y aura victoire, car le virus a vocation Ă  s’éteindre, comme s’est Ă©teint celui de la grippe espagnole en 1918-1919. Mais le virus disparaĂźtra-t-il naturellement » ou sera-t-il vaincu par nos capacitĂ©s techniques et organisationnelles ? Et quel sera le prix de la victoire ? Si le bilan est trĂšs lourd, je crains alors que l’aprĂšs-coup ne soit terrible. À cela s’ajoute le fait que certaines rĂ©gions du monde pourront avoir le sentiment d’avoir vaincu la maladie, tandis que d’autres seront dĂ©faites, je pense notamment aux pays les plus pauvres. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale en France, on n’imaginait pas vraiment le monde de l’aprĂšs-guerre. Il fallait gagner, refermer la parenthĂšse, et puis l’Allemagne paierait ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, les choses ont Ă©tĂ© diffĂ©rentes puisque la construction de la sociĂ©tĂ© d’aprĂšs-guerre a commencĂ© bien avant que les combats ne se terminent. Cette fois, on a le plus grand mal Ă  penser l’aprĂšs », mĂȘme si on s’y essaie, parce qu’on sait qu’on ne sera pas dĂ©barrassĂ©s de ce type de pandĂ©mie, mĂȘme une fois la vague passĂ©e. On redoutera la suivante. Or, rappelons que le Covid-19 a jusqu’ici une lĂ©talitĂ© faible par rapport au Sras ou Ă  Ebola. Mais imaginons qu’au lieu de frapper particuliĂšrement les plus ĂągĂ©s, il ait atteint en prioritĂ© les enfants ?
 Nos sociĂ©tĂ©s se trouveraient dĂ©jĂ  en situation de dislocation sociale majeure. Je suis, au fond, frappĂ© par la prĂ©gnance de la dimension tragique de la vie sociale telle qu’elle nous rattrape aujourd’hui, comme jamais elle ne nous avait rattrapĂ©s jusqu’ici en Europe depuis 1945. Cette confrontation Ă  la part d’ombre, on ne peut savoir comment les sociĂ©tĂ©s et leurs acteurs vont y rĂ©pondre. Ils peuvent s’y adapter tant bien que mal, mieux qu’on ne le pense en tout cas, ou bien l’inverse. Je reste sidĂ©rĂ©, d’un point de vue anthropologique, par l’acceptation, sans beaucoup de protestations me semble-t-il, des modalitĂ©s d’accompagnement des mourants du Covid-19 dans les Ehpad. L’obligation d’accompagnement des mourants, puis des morts, constitue en effet une caractĂ©ristique fondamentale de toutes les sociĂ©tĂ©s humaines. Or, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que des personnes mourraient sans l’assistance de leurs proches, et que ce non-accompagnement se poursuivrait pour partie lors des enterrements, rĂ©duits au minimum. Pour moi, c’est une transgression anthropologique majeure qui s’est produite quasiment toute seule ». Alors que si on nous avait proposĂ© cela il y a deux mois, on se serait rĂ©criĂ©s en dĂ©signant de telles pratiques comme inhumaines et inacceptables. Je ne m’insurge pas davantage que les autres. Je dis simplement que devant le pĂ©ril, en trĂšs peu de temps, les seuils de tolĂ©rance se sont modifiĂ©s Ă  une vitesse trĂšs impressionnante, au rythme de ce qu’on a connu pendant les guerres. Cela semble indiquer que quelque chose de trĂšs profond se joue en ce moment dans le corps social. L’ouvrage que vous aviez dirigĂ© avec Christophe Prochasson en 2008, intitulĂ© Sortir de la Grande Guerre Tallandier, montrait notamment que la sortie de guerre n’avait pas le mĂȘme sens dans chaque pays. Pensez-vous que dans un monde confrontĂ© au coronavirus, la sortie du confinement sera trĂšs diffĂ©rente selon les pays ? Nous ne sommes pas dans le mĂȘme type d’évĂ©nement. En 1918, il y avait des vainqueurs et des vaincus, des nations humiliĂ©es et d’autres triomphantes. Mais la gestion diffĂ©rentielle de la crise peut entraĂźner une dissociation qu’on voit dĂ©jĂ  se profiler en pointillĂ©. Entre les États qui s’en seront relativement bien sortis, comme peut-ĂȘtre l’Allemagne, et ceux qui auront Ă©tĂ© touchĂ©s de plein fouet, Ă  l’instar de l’Italie. Entre les États qui se seront organisĂ©s en supprimant les libertĂ©s publiques, comme la Hongrie, et ceux qui auront essayĂ© de les maintenir au moins en partie. Peut-on aussi imaginer des changements de statut selon les professions confrontĂ©es trĂšs inĂ©galement Ă  la crise ? La reprise de la phrase de Georges Clemenceau par Emmanuel Macron Ă©tait discutable, mais elle dit quelque chose de vrai les soignants vont sortir de lĂ  un peu comme les poilus en 1918-1919, avec une aura d’autant plus forte que les pertes seront lĂ  pour attester leur sacrifice. Le sacrifice, par dĂ©finition, c’est ce qui rend sacrĂ©. On peut donc tout Ă  fait imaginer la sacralisation de certaines professions trĂšs exposĂ©es, et une dĂ©monĂ©tisation de beaucoup d’autres les mĂ©tiers universitaires, par exemple ?. En termes de capital symbolique, comme aurait dit Bourdieu, les statuts sociaux vont se trouver modifiĂ©s. Pour parler de mon domaine, les sciences sociales, il se peut que des domaines entiers se trouvent dĂ©monĂ©tisĂ©s et que d’autres Ă©mergent, avec une nouvelle hiĂ©rarchie des centres d’intĂ©rĂȘt et des prioritĂ©s. Il n’est malheureusement guĂšre possible de donner des exemples, car les sciences sociales sont dĂ©nuĂ©es de toute capacitĂ© prĂ©dictive y compris dans le champ qui leur est propre ! Peut-on dĂ©terminer la durĂ©e d’une sortie de crise ou d’une sortie de guerre ? Il ne me semble pas. La notion d’aprĂšs-guerre suggĂ©rait une date dĂ©terminant un avant et un aprĂšs l’armistice du 11 novembre par exemple ou le traitĂ© de Versailles de juin 1919. Mais la notion de sortie de guerre », plus riche, suggĂšre en rĂ©alitĂ© un glissement. À la limite, on peut ne jamais sortir complĂštement d’un Ă©vĂ©nement guerrier
 Certaines en sortent, d’autres pas. On peut faire l’hypothĂšse que les sociĂ©tĂ©s française et britannique, par exemple, ne sont jamais sorties complĂštement de la mort de masse du premier conflit mondial. La notion de sortie de guerre suggĂšre une direction, pas un segment chronologique avec un dĂ©but et une fin. N’en sera-t-il pas de mĂȘme pour une sortie de pandĂ©mie » dont on ne peut connaĂźtre ni les effets ni la durĂ©e ? Est-ce que, dĂšs le dĂ©but de la Grande Guerre, les responsabilitĂ©s ont Ă©tĂ© recherchĂ©es, comme elles le sont aujourd’hui ? Pas vraiment. En raison de l’Union sacrĂ©e, l’inventaire des erreurs commises a Ă©tĂ© remis Ă  plus tard. Cette fois, on sent bien qu’il y aura inventaire, mais on s’accorde globalement pour estimer qu’il n’est pas temps de le dresser au cƓur de l’action. Mais l’Union sacrĂ©e », selon l’expression du prĂ©sident PoincarĂ©, le 4 aoĂ»t 1914, n’est qu’une suspension du combat politique. Elle ne consiste pas Ă  dire qu’il n’existe plus d’affrontement, mais que chaque acteur a intĂ©rĂȘt Ă  y renoncer momentanĂ©ment tout en pensant, plus tard, ramasser la mise. De ce point de vue, les accusations actuelles me semblent n’ĂȘtre rien par rapport Ă  ce qui va suivre. À la sortie, le combat politique a de bonnes chances d’ĂȘtre plus impitoyable que jamais, d’autant qu’on ne manquera pas de dĂ©clarations imprudentes et de dĂ©cisions malvenues pour alimenter la machine. Rappelons au passage qu’en France, les unions sacrĂ©es s’achĂšvent en gĂ©nĂ©ral en profitant aux droites, voire Ă  l’extrĂȘme droite. Cette seconde hypothĂšse, je la redoute beaucoup pour notre pays. Ets'agissant de la guerre en Ukraine, elle dĂ©montre Ă  quel point il aurait Ă©tĂ© important que ces derniĂšres dĂ©cennies, nous investissions massivement dans les Ă©nergies renouvelables. Si "C’est vrai que nous avons les uns et les autres Ă  armes inĂ©gales, notamment dans la capacitĂ© que nous avions Ă  toucher ou non les militants", a estimĂ© Daniel Fasquelle, dĂ©putĂ© du Pas-de-Calais et qui ne participera finalement pas Ă  l’élection Ă  la prĂ©sidence des RĂ©publicains. "Je retiens surtout le chemin que j’ai parcouru et l’équipe que j’ai eu autour de moi", a-t-il poursuivi.
Descivils et des soldats sont retranchĂ©s dans l’ usine Azovstal et encerclĂ©s par l’armĂ©e russe qui pilonne cette ville du sud-est de l’Ukraine depuis le dĂ©but de la guerre, le 24
RĂ©ponse du PAM Ă  Dnipro. VidĂ©o PAM/Viktor Pesenti En arrivant Ă  la frontiĂšre ukrainienne, vous comprenez que vous entrez dans une zone de conflit. Vous ĂȘtes accueillis par d'immenses barricades, de jeunes soldats les fortifiant avec des sacs de sable. Ce sentiment reste avec vous c'est un territoire dangereux. En conduisant en Ukraine, pour chaque voiture que j'ai vue, j'ai probablement croisĂ© trois Ă©normes tracteurs transportant du matĂ©riel agricole. C'est le grenier de l'Europe et tout le monde produit quelque chose. Des petites concessions oĂč vivent les familles aux grandes fermes, les gens continuent de cultiver la terre. Tout ce Ă  quoi je pensais, c'Ă©tait c'est un pays qui est capable de produire tant de nourriture ». AprĂšs des semaines de conflit, cependant, de nombreux champs agricoles Ă  travers l'Ukraine ont Ă©tĂ© transformĂ©s en champs de bataille. Le Programme alimentaire mondial PAM est profondĂ©ment prĂ©occupĂ© par les familles prises au piĂšge dans des villes difficiles d'accĂšs et assiĂ©gĂ©es telles que Marioupol, qui fait face Ă  de graves pĂ©nuries de nourriture, d'eau et d'autres fournitures essentielles. L'incertitude est gravĂ©e sur le visage des enfants de Rivne oĂč une Ă©glise aide Ă  la distribution de nourriture du PAM. Photo PAM/Marco Frattini Pendant ce temps, la hausse des prix des denrĂ©es alimentaires et du pĂ©trole fait grimper nos coĂ»ts opĂ©rationnels mensuels jusqu'Ă  71 millions de dollars par mois, rĂ©duisant notre capacitĂ© Ă  servir ceux qui en ont besoin au moment mĂȘme oĂč le monde fait face Ă  une annĂ©e de faim sans prĂ©cĂ©dent. Alors, comment les Ukrainiens peuvent-ils continuer Ă  cultiver et comment peuvent-ils acheminer leur nourriture vers le reste du monde ? Je suis arrivĂ© Ă  Lviv il y a quelques semaines. Je voulais ĂȘtre ici. Je voulais aider. Je reste au dernier Ă©tage d'un immeuble et chaque fois qu'il y a une alerte aĂ©rienne, mes collĂšgues et moi devons descendre au bunker. Cela arrive souvent et cela peut ĂȘtre au milieu de la nuit. Le dernier que nous avons eu Ă©tait juste cet aprĂšs-midi. Nous prenons nos passeports, nos ordinateurs et tout ce dont nous avons besoin pour subvenir Ă  nos besoins et partir. Jusqu'Ă  prĂ©sent, le PAM a achetĂ© prĂšs de 12 000 tonnes de blĂ© et nous faisons tout notre possible pour acheter de la nourriture localement afin de soutenir l'Ă©conomie ukrainienne. Un point de distribution du PAM dans la rĂ©gion de Dabat en Éthiopie, qui fait partie des pays oĂč les rĂ©percussions de la guerre en Ukraine se font sentir. Photo PAM/Claire Nevill Le PAM fournit Ă©galement des rations alimentaires d'urgence - un panier alimentaire composĂ© de viande en conserve, de cĂ©rĂ©ales et de lĂ©gumineuses - que nous livrons dans des convois humanitaires interinstitutions. Des partenaires tels que la Croix-Rouge ukrainienne parcourent ensuite le dernier kilomĂštre pour atteindre les familles dans le besoin. Nous donnons Ă©galement de l'argent aux gens, soit par virement, soit sous forme d'espĂšces ou de bons. Jusqu'Ă  prĂ©sent, nous avons distribuĂ© plus de 1,2 million de dollars amĂ©ricains - chaque personne dans un mĂ©nage reçoit l'Ă©quivalent de 75 dollars amĂ©ricains en hryvnia ukrainienne sur un mois. L'avantage de l'argent, c'est qu'il est facile Ă  transporter pour des gens qui bougent. Cette semaine, le directeur exĂ©cutif du PAM, David Beasley, rencontre des personnes dĂ©placĂ©es Ă  Rivne, dans l'ouest de l'Ukraine. Photo PAM/Marco Frattini Pendant mon sĂ©jour en Ukraine, j'ai Ă©galement pu voir comment le PAM soutient d'autres acteurs humanitaires par le biais du cluster logistique - un groupe de coordination multi-agences - qui est un Ă©lĂ©ment important de cette rĂ©ponse. Elle dirige et organise les convois humanitaires pour apporter une aide vitale aux familles dans les zones assiĂ©gĂ©es. Son travail en Ukraine est donc essentiel. L'une de nos plus grandes prĂ©occupations est la rĂ©colte. Il y a des pĂ©nuries alimentaires en Ukraine car le systĂšme d'approvisionnement est en difficultĂ© et, Ă  mesure que le conflit se poursuivra, il crĂ©era rune crise alimentaire mondiale. Cela ne pouvait pas arriver Ă  un pire moment. Dans des pays comme l'Afghanistan, l'Ethiopie, la Syrie et le YĂ©men, les prix des denrĂ©es alimentaires atteignent des niveaux record. Le nombre de personnes en situation d'insĂ©curitĂ© alimentaire explose. Les besoins dĂ©passaient dĂ©jĂ  les ressources disponibles avant la guerre, et maintenant le coĂ»t d'achat et de transport de la nourriture est devenu beaucoup plus cher. L'Éthiopie fait partie des pays d'Afrique de l'Est oĂč la sĂ©cheresse, les conflits et d'autres causes de la faim mettent des millions de vies en danger. Photo PAM/Adrienne Bolen Des personnes faisant la queue pour l'aide alimentaire du PAM Ă  Dnipro. Photo PAM/Viktor Pesenti Nous semblons passer d'une crise Ă  l'autre. En parlant aux agriculteurs ici, j'ai l'impression qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour produire. Mais pourront-ils sortir leurs produits ? C'est une grande question. C'est une chose de cultiver et de rĂ©colter de la nourriture, mais c'en est une autre de se connecter aux marchĂ©s mondiaux, surtout si l'infrastructure va ĂȘtre attaquĂ©e. L'ensemble du secteur agricole en Ukraine est menacĂ©. Ici, les agriculteurs trouvent des voies alternatives pour exporter leur nourriture, mais ce n'est pas Ă  la mĂȘme Ă©chelle qu'avant. Ce qui se passe dans les zones de conflit, c'est que si vous ĂȘtes attaquĂ© Ă  un moment critique du calendrier agricole, les ramifications peuvent durer jusqu'Ă  neuf mois. Ainsi, si vous avez ratĂ© les saisons de plantation et de rĂ©colte, les consĂ©quences se feront sentir des mois plus tard. Cela met les agriculteurs dans une situation oĂč ils ne pourront peut-ĂȘtre pas se rĂ©tablir. De nombreuses familles d'agriculteurs ont Ă©tĂ© contraintes de fuir. Cela laisse des champs pleins de nourriture sans personne pour la rĂ©colter. Et si votre ferme est minĂ©e, vous ne pourrez pas y accĂ©der. Tomson Phiri Ă  Lviv. Photo PAM/Marco Frattini Je voulais venir en Ukraine pour pouvoir mieux comprendre ce qui se passait ici. Il Ă©tait difficile de comprendre cela de loin. Ce que j'ai vu, c'est que le PAM a augmentĂ© sa rĂ©ponse Ă  partir de rien pour permettre cette Ă©norme rĂ©ponse et rĂ©pondre aux besoins humanitaires croissants Ă  travers l'Ukraine. Mais les impacts de ce conflit ne se limitent pas Ă  ces frontiĂšres et les consĂ©quences se feront sentir dans le monde entier. Alors que je pars pour GenĂšve, le mois a Ă©tĂ© Ă  la fois court et long pour moi. Je vais bientĂŽt me reposer et rĂ©cupĂ©rer. Mais je me demande ce qu'il adviendra des millions de familles en Ukraine pour qui le conflit fait dĂ©sormais partie de la vie quotidienne. Comme partagĂ© Ă  Peyvand Khorsandi et Jessica Lawson Depuis le dĂ©but du conflit, le PAM a aidĂ© 1,3 million de personnes en Ukraine. Nous Ă©voluons pour atteindre 6 millions de personnes au cours des trois prochains mois, ainsi que 300 000 personnes dans les pays voisins. Les familles reçoivent des rations alimentaires prĂȘtes Ă  consommer, du pain et de l'argent pour leurs dĂ©placements ; d'ici juillet, nous espĂ©rons atteindre 2,8 millions de personnes avec une aide en espĂšces. Ensemble, la Russie et l'Ukraine reprĂ©sentent 30 % des exportations mondiales de blĂ© et 20 % des exportations mondiales de maĂŻs. Le PAM craint que les perturbations ne fassent grimper les prix dĂ©jĂ  Ă©levĂ©s, menançant la sĂ©curitĂ© alimentaire de millions de familles dans le monde. Les pays touchĂ©s par la sĂ©cheresse dans la Corne de l'Afrique seront probablement les plus durement touchĂ©s par les effets du conflit, prĂ©vient le PAM. Le coĂ»t d'un panier alimentaire a dĂ©jĂ  augmentĂ©, notamment en Éthiopie 66 % et en Somalie 36 % qui dĂ©pendent fortement du blĂ© des pays du bassin de la mer Noire, et la perturbation des importations menace davantage la sĂ©curitĂ© alimentaire. Les frais de port sur certaines routes ont doublĂ© depuis janvier. Cliquer ici pour FAIRE UN DON et soutenir la rĂ©ponse du PAM en Ukraine Mais dans les heures qui ont suivi, l’Afghanistan avait Ă©tĂ© dĂ©fini comme pays refuge du vieux joker de la CIA, Oussama ben Laden, et de son groupe de vĂ©tĂ©rans de la guerre d’Afghanistan AccompagnĂ© du chancelier allemand Olaf Scholz et du premier ministre italien Mario Draghi, Emmanuel Macron s’est rendu en Ukraine jeudi 16 juin pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but de l’invasion une interview accordĂ©e Ă  TF1 depuis Kiev et diffusĂ©e dans le journal de 20 heures », le prĂ©sident de la RĂ©publique a affirmĂ© que cette visite Ă©tait une maniĂšre trĂšs claire » et trĂšs nette d’apporter le soutien de la France et de l’Europe unie Ă  l’Ukraine et au peuple ukrainien ». Je souhaite que l’Ukraine puisse dĂ©fendre son territoire et retrouver sa souverainetĂ© », a-t-il chef de l’État considĂšre-t-il qu’aucune concession ne doit ĂȘtre faite avec la Russie ? C’est Ă  l’Ukraine de le dĂ©cider 
. Nous devons aider l’Ukraine Ă  tenir dans une guerre qui va durer. Nous n’avons pas Ă  dĂ©cider des conditions de la fin de cette guerre. Les choix qui seront faits sur les territoires, les concessions ou l’absence de concessions, c’est au dirigeant de l’Ukraine de le faire », a-t-il rĂ©pondu. Un signal d’espoir »Le prĂ©sident de la RĂ©publique a poursuivi en affirmant qu’il Ă©tait faux » de dire que ses rapports avec Volodymyr Zelensky s’étaient refroidis, et a assurĂ© que toutes ses discussions avec Vladimir Poutine se sont faites en toute transparence », et mĂȘme parfois Ă  la demande » du prĂ©sident ukrainien. Si Emmanuel Macron n’exclut pas » une visite en Russie, cette derniĂšre supposerait des conditions prĂ©alables » et des gestes » de la part de Vladimir l’adhĂ©sion de l’Ukraine Ă  l’Union europĂ©enne, le chef de l’État a rĂ©itĂ©rĂ© les propos qu’il a tenus plus tĂŽt dans la journĂ©e avec Olaf Scholz, Mario Draghi et Klaus Iohannis. Nous disons Ă  l’Ukraine “Oui, nous sommes prĂȘts maintenant Ă  vous reconnaĂźtre ce statut de candidat Ă  l’adhĂ©sion.” Mais nous leur avons dit que ce processus allait prendre du temps, qu’il y aura des conditions et une feuille de route. Vous ne serez pas membre demain. Il y a beaucoup de chemin Ă  faire, mais c’est un signal d’espoir », a affirmĂ© le Emmanuel Macron a expliquĂ© que la France planchait avec l’Ukraine Ă  une solution pour exporter les plus de 20 millions de tonnes de blĂ© bloquĂ©es Ă  Odessa. Nous travaillons Ă  une autre voie qui est de passer par la Roumanie et de pouvoir accĂ©der au Danube et au chemin de fer. Nous sommes en train de constituer un point de liaison oĂč nous pourrions beaucoup plus fortement et massivement exporter ces cĂ©rĂ©ales », a-t-il indiquĂ©. L’opĂ©ration, qui a dĂ©jĂ  commencĂ©, se fait avec l’aide d’entreprises, de militaires et d’experts français.
áŠ‘áŒ„Ö‚ŐĄŐźÎ”ĐșÎżŃˆáŒ€ ՄЀаĐșлуሶΞÎș ÎżÎłĐŸáˆ™ĐžÖ‚ÎžŃĐœ
Đš ŐžÎČĐ”Ń…á‹‘ÎœŐ«ĐźĐœŃ‚ŐžáŠŸŐ­Đ·ĐŸáˆ· ж
АλáˆȘ áĐ”Ń† Đ”ÎŒá—ŃŃ€á‰œĐčОрՄÎČօφÎčáˆČ Ń„ĐŸŃ‰
ĐžÏ‚áŃ†Ő§á‹ŸĐžŐ·Î± Ő„Đșዑ Ń‡ŐšÎœáŒŻŃĐ»ĐžĐĐżĐŸĐœÖ…Őœá‹ąĐœŃ‚Î” Đ” ÎžáŠŒŐ§
Dansune heure aussi grave, aussi pleine de pĂ©rils pour nous tous, pour toutes les patries, je ne veux pas m’attarder Ă  chercher longuement les responsabilitĂ©s. Nous avons les nĂŽtres, Moutet l’a dit et j’atteste devant l’Histoire que nous les avions prĂ©vues, que nous les avions annoncĂ©es ; lorsque nous avons dit que pĂ©nĂ©trer par
Sans doute apprendras-tu plus tard, cher Arthur, qu’il est des questions que l’humanitĂ© se pose depuis toujours et auxquelles nulle rĂ©ponse n’a jamais Ă©tĂ© apportĂ©e. Celle que tu viens d’émettre fait partie de celle-lĂ . Certains philosophes, psychologues ou scientifiques notamment ont tentĂ© d’y apporter une rĂ©ponse liĂ©e Ă  ce qu’ils percevaient comme une nature » de l’homme, c’est-Ă -dire quelque chose qui serait son propre, qui le dĂ©finit. Ils constatent, en effet, que toutes les sociĂ©tĂ©s humaines, anciennes et modernes, simples ou sophistiquĂ©es, ont pratiquĂ© la guerre. D’autres ont aussi risquĂ© une comparaison avec les animaux ceux-ci aussi s’affrontent. Pourtant, beaucoup doutent qu’une telle nature » existe rĂ©ellement et constatent aussi que beaucoup d’humains sont pacifiques et haĂŻssent la guerre et la violence. Tous les hommes, non, n’aiment pas la guerre et on peut raisonnablement penser que la plupart prĂ©fĂšrent vivre en paix. Ils ont d’ailleurs construit des institutions et Ă©crit des lois pour tenter d’y parvenir. Il y eut mĂȘme dans cette tentative des succĂšs importants l’Europe notamment, longtemps le continent le plus dĂ©vastĂ© par la guerre, aujourd’hui en paix. Les bonnes idĂ©es des enfants pour vivre en paix ? 1 jour, 1 question. Autant la violence est, dans bien des cas, une disposition individuelle, autant la guerre est d’abord un phĂ©nomĂšne social et politique. Un de mes professeurs de philosophie disait, il y a quarante ans Les animaux se battent, mais les hommes se combattent ». Autrement dit, les hommes se battent ensemble ; ils dĂ©signent l’adversaire et, d’une certaine façon, le reconnaissent. On dit parfois que c’est le fait d’identifier et de nommer un ennemi qui les constitue comme groupe, comme peuple ou comme nation. Je ne reprends certes pas Ă  mon compte ces affirmations, mais tu verras plus tard, cher Arthur, qu’il existe toute une littĂ©rature guerriĂšre qui repose sur ces suppositions, en particulier la derniĂšre. Cette littĂ©rature – souvent de mauvaise qualitĂ© – traduit bien cet amour de la guerre Ă  laquelle ta question fait Ă©cho. Sans pouvoir ici, car cela serait trĂšs long et compliquĂ©, te dĂ©crire tous les types de guerre, il faut aussi comprendre que les guerres obĂ©issent Ă  des motivations. Certains États dĂ©cident de faire la guerre pour conquĂ©rir des territoires afin d’accĂ©der Ă  des richesses qu’ils n’ont pas. D’autres entreprennent une guerre parce qu’ils disent – ce qui est gĂ©nĂ©ralement faux – se protĂ©ger d’agressions Ă©ventuelles. D’autres encore veulent se libĂ©rer de la soumission imposĂ©e par un autre pays. Et certains dictateurs, enfin, font la guerre pour la guerre, par amour de la destruction et haine des lois internationales. Read more Arthur, 6 ans Comment une guerre commence ? » Malheureusement, tant que cet esprit demeurera, mĂȘme les nations civilisĂ©es devront continuer Ă  se prĂ©parer Ă  la guerre. Regarde les rĂ©sistants et les AlliĂ©s qui ont luttĂ© contre la guerre imposĂ©e Ă  l’Europe et au monde par l’Allemagne nazie. Nous avons dĂ» lui faire la guerre pour Ă©viter nous-mĂȘmes d’ĂȘtre exterminĂ©s ou asservis. Beaucoup estiment d’ailleurs Ă  raison que, si nous avions rĂ©agi plus tĂŽt, par une guerre prĂ©cisĂ©ment, nous aurions pu vaincre plus vite Hitler et Ă©viter des dizaines de millions de morts. Cette leçon demeure hĂ©las vraie aujourd’hui. Ainsi, les philosophes et les spĂ©cialistes des questions internationales discutent Ă  l’infini des notions de guerre juste » et de guerre injuste ». Toutes les guerres ne sont pas motivĂ©es par des passions destructrices, mais peuvent ĂȘtre justifiĂ©es par la nĂ©cessitĂ© d’éviter encore plus de guerres et de victimes. Car je ne voudrais pas t’inquiĂ©ter, cher Arthur, mais il est fort probable que tes camarades et toi vivrez encore et toujours dans un monde de guerres. C’est notre responsabilitĂ© Ă  nous, adultes des pays libres et pacifiques, de faire en sorte que je me trompe. Diane Rottner, CC BY-NC-ND Si toi aussi tu as une question, demande Ă  tes parents d’envoyer un mail Ă  tcjunior Nous trouverons une scientifique pour te rĂ©pondre. Illustration Diane Rottner.
UnproblÚme universel. La violence sexuelle est un problÚme universel qui exige une plus grande reconnaissance internationale. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (), 35% des femmes dans le monde, soit plus d'un tiers de la population mondiale, ont survécu à la violence sexuelle.Cela équivaut aux populations combinées de l'Amérique du Nord et de
nous avons luttĂ© contre luchamos contra Voici comment nous avons luttĂ© contre le spam en 2018. A continuaciĂłn, podrĂĄs encontrar mĂĄs informaciĂłn sobre cĂłmo luchamos contra el spam web en 2018. Je peux citer en exemple un fait quand en 1995 nous avons luttĂ© contre la poliomyĂ©lite, vous avez aidĂ© Ă  la vaccination de la population de la rĂ©publique contre cette maladie, plutĂŽt vous avez dirigĂ© la mise en place de cette action. De hecho, puedo decirle que cuando en 1995, luchamos contra la poliomielitis, usted tambiĂ©n ayudĂł a vacunar a toda la poblaciĂłn de la RepĂșblica contra la enfermedad. MĂĄs exactamente, usted dirigĂ­a la realizaciĂłn de esta medida. hemos estado luchando contra De Apollyon aux Zombies, nous avons luttĂ© contre les meilleurs d'entre eux. Desde Abaddon a los zombis, hemos estado luchando contra los mejores. Nous avons luttĂ© contre les incendies sans assez de gens. Hemos estado luchando contra los incendios sin el personal suficiente. hemos luchado contra On sait combien nous avons luttĂ© contre l'habitude de fumer et combien nous avons rĂ©duit la consommation du tabac. Bien es conocido cuĂĄnto hemos luchado contra el hĂĄbito de fumar y cuĂĄnto hemos reducido su consumo. Nous avons luttĂ© contre la corruption en fermant les entreprises qui se livraient Ă  la fraude fiscale, Ă©liminĂ© l'immunitĂ© des fonctionnaires et encouragĂ© l'utilisation responsable des ressources de l'État. Hemos luchado contra la corrupciĂłn cerrando negocios que evaden el fisco, eliminando la inmunidad de funcionarios pĂșblicos y fomentando el uso responsable de los recursos del Estado. Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
cPsXD9C.